Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094
La presse d’Aout, Torche c... Écologique ?
L’aout, ce mois si propice à la lecture de la presse, ne tient pas ses promesses à la lecture des feuilles de chou qui abondent les Kiosques. Plus de deux euros pour le Monde et le Figaro, 1,90 pour le journal La Croix ! Le prix de la qualité, du travail et des privilèges accordés à l’ensemble de la filière après la libération. No comment !
Disons le tout de suite, si les canards étaient vendus au poids en cette période estivale, ils ne vaudraient pas plus que quelques centimes…On peut se perdre dans les romans de l’été ,les piges à deux euros ou les fesses grillées sur les plages du Sud …les deux euros n’y sont pas . Sur la terrasse du café, le café croissant facturé deux euros cinquante jouxte le quotidien au même prix .Il y a manifestement une arnaque intellectuelle à nous vendre du vent pour de l’air à information.
La presse francophone belge ou la presse anglaise déborde de pages plus ou moins nourries, mais ces titres ne nous font pas l’affront d’un prix haut de gamme. La Presse française joue dans le haut de gamme et c’est durant l’année une presse qui dépense sans compter ou presque pour nous délivrer trop souvent des informations sur tout et n’importe quoi.
Un n’importe quoi de qualité, mais un n’importe quoi qui pourrait trop souvent figurer des lettres confidentielles et ne pas être sponsorisé par l’humble « lector in fabula ».
Mais de ceci, les acteurs de la filière n’en ont cure …leurs yeux rivés, vissés sur l’internet, cette révolution qui n’a pas pris dans le livre, mais s’est imposé dans la presse française au regard du prix prohibitif et des contenus élito bobo en saturation polyglotte.
Au cœur de ce mois d’aout, l’épaisseur du journal n’indigne pas seulement ses lecteurs et abonnés, mais il se révèle à l’usage qu’il n’est plus à même d’emballer dans de bonnes conditions le poisson de saison. Reste à étudier la possibilité de vendre ces précieux torchons d’ avec de l’encre bio et du papier anallergique pour en faire bon usage aux toilettes sèches comme leurs contenus.
Igor Deperraz
Festival de l’image d’Arles ou le culte du regard mondialisé à 24 pixels
L’image numérique de 16 millions de pixels pour les amateurs et les 24 millions et 30 millions pour les professionnels forge aujourd’hui notre regard photographique et cinématographique. Cette révolution du pixel affecte durablement notre façon de voir le monde. Lorsqu’ils inventèrent le Kodachrome en 1935 les deux Léopold Godowsky et Mannes ignoraient que leur invention allait mondialiser la dominante rouge et les dynamiques de 12 stops. Kodachrome a réussi à mondialiser l’œil américain.
Ce traitement soustractif complexe, le K 14 s’est définitivement éteint en 2010 nous laissant orphelin. Un nouvel imaginaire :L' univers asiatique domine aujourd'hui massivement le marché des capteurs. Quelque soit la légende, comme le célèbre Leica, l’image restituée restera désormais sous l’influence colorimétrique de l’Asie du Sud- est. Nous ne percevons plus des couleurs chaudes dominant vers le rouge, mais des couleurs froides.
Cette dualité est perceptible en musique avec la domination du son Yamaha. Depuis 2010 un monopole du goût s'est insidieusement imprimé dans notre nerf optique. A plus de 20 millions de pixels et avec le traitement du bruit numérique, l’appareil phonographie accroche le réel.
On ne peut plus parler de photographie, mais de calque de la réalité .De nuit comme de jour, les images deviennent les esclaves du vrai . Cette révolution aidée par le post-traitement universel du photo shopping a mis au placard en partie les éclairages de studio, les flashs et éclairages soignés pour lui substituer une image sans artefacts.
Nous percevons aujourd’hui la photographie comme une prothèse de l’œil et un prolongement du rêve éveillé. Pour que l’Art photographique et cinématographique imprime de nouveau nos cerveaux agités par la post- réalité visuel, il faudra bien se résoudre, avec la difficulté technique indéniable, à revenir à une plus grande diversité des points de regards .L'oeil kodachrome dopé au K14
Ciels blancs et couleurs aux dominantes bleues ou rouges. Une marche arrière, un retour aux sources pour que la technique aujourd’hui arrivée à maturité n’universalise pas le pixel 24.Pourra-t-on demain parcourir les rues chaudes d’Arles sans les artifices des capteurs Sony ? Lâchera- t-on l’universalité de l’objectif stabilisé 18 -300 à ouverture 2.8 pour les cailloux aux aberrations optiques de Leica ou Zeiss ? Quel regard Arles nous offre de l’Art photographique en dehors des yeux de la mondialisation des outils photographiques.
Igor Deperraz