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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 

Général Vintage

Le vintage continu sa conquête du marché de l’habillement et de l’ameublement avec un chiffre d’affaire en progression constante. On faisait la queue ce weekend à Paris au salon de l’espace des francs bourgeois qui y est dédié. Même si la datation au Carbone 14 n’est pas possible, il est bien difficile pour le néophyte de s’y retrouver. Le formica rouge qui a teinté les cuisines des années « soixante » a laissé place aux plastiques orange et chromés soixante-dix mais beaucoup de petites entreprises ont continué à écouler ce type de mobilier après. Le marché de la France que l’on disait profonde a servi à reconvertir tout un secteur. Incontestablement le orange à fleurs donne un gage d’authenticité aux seventies comme la Bakélite peut être un marqueur d’avant 60. Mais le vintage c’est avant tout une manière d’être que l’on pourrait résumer par un mot : Pratique. Le coup d’éponge sur le tabouret en plastique, la robe longue portefeuille que l’on s’enroule sans s’occuper de la taille.

 Le vélo moto confort ou Peugeot revient lui aussi au galop. L’avenir de la firme de Sochaux passera- t-il par le redéploiement du célèbre cadre en noir et blanc avec ses deux boites à outil accrochées au porte bagage. Bagouzes de Katmandou, peaux de vache à poser dans le salon, la nature est exaltée, le power flower s’exprime sans tabou mélangeant les portraits du « président Mao » avec quelques pochettes vinyles proposant « Just a Poke ». Si l’on mélange cet ensemble hétéroclite dans lequel les retraités ou futurs retraités d’aujourd’hui ont passé leur adolescence. On peut alors parler de vintage power. Une revendication qui passe par le cinéma « Camille redouble », la politique, les petites robes de Cécile Duflot ou la DS du Président. A quand le retour d’un Général d’un Banquier à la tete de l’Etat ? Igor deperrazvintage.jpg

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Publié le par igor deperraz

Banlieurom

 

Les roms sont ils devenus au fils des gouvernements le nouvel impôt acquitté par les plus pauvres. Les bidonvilles qui s’accumulent aux portes des cités concurrencent un espace déjà fragilisé par l’absence des services publics. Ils doivent dorénavant accueillir par solidarité nationale  les migrants roumains chassés de leur pays. Démunis et vivants dans un autre siècle, ces populations souvent illettrées sont les victimes de l’absurdité bureaucratique européenne. La libre circulation à l’intérieur de l’espace européen sans accueil adapté et aménagé dans un contexte de « patate chaude ».

On peut se demander si dans le subconscient des ouvernements, les roms ne servent pas de bouc émissaire à la pauvreté. Il y a plus pauvre que vous ! De quoi vous plaignez vous ? La réaction populaire à Marseille et dans d’autres cités démontrent par l’absurde la fragilité du tissu urbain et la tension qui continue de régner dans ces espaces de pauvreté que l’on continue de désigner sous le péjoratif ban-lieue.    

        Il faudra désormais y ajouter le suffixe rom : La  banlieurom ? Vous connaissez ?  igor deperrazjuillet-2012-407.JPG

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Publié le par igor deperraz

Trois pour sang

Il y a en France trois pour cent de personnes qui ont recours à la chirurgie esthétique. Pour expliquer cela on peut trouver trois pour cent des moins de vingt cinq ans qui sont orphelins. Cela ne prend pas en compte les trois pour cent de déficit budgétaire du Bénin qui résulte de la malnutrition des enfants .

 En Europe les critères de Maastricht imposent  à chaque Etat ; trois pour cent de déficit du PIB. Une idée qui, comme le raconte Guy abeille est venue sous François Mitterrand  comme un cheveu sur la soupe un 9 juin 1982. Jacques Delors est pour beaucoup la sanctuarisation de ce nombre à l'échelle européenne. Pourquoi doit-on alors limiter nos déficits à trois pour cent ? Il n’y a pas de réponse autre que la nécessité de sortir un chiffre. Pourquoi trois pour cent des français passent sous le bistouri d’un chirurgien pour se rajeunir ? Il pourrait y en avoir cinq pour cent ou dix pour cent ? il y en a 3 !

L’expression politique qui s’abrite sous la chapelle des  Sciences économiques est arrivée à un tel niveau de surréalisme qu’elle utilise la notion de conjecture pour faire face à la conjoncture.

Allez va pour trois pour cent  

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

La vrai fausse interview de celui qui n’existait pas

 

L’information circule très vite sur le net balayant  sur son passage les ritournelles W.W.W.W. de la démarche journalistique. En voulant faire le Buzzzzzz, certain n’hésite pas à contourner les quelques règles élémentaires qui rendent crédible auprès d’une majorité de français la presse écrite. La tromperie aurait pu porter sur une erreur de personne, un Luc Fiontel se clamant Ministre et conversant avec un journaliste atteint d’une perte auditive mais non ! Un simple homonyme a suffit .On imagine un Président de la république s’appelant Durand, Cohen ou Coulibaly devant gérer une multitude d’imposteurs. C’est de toute évidence un manque d’expérience politique de la part de la Rédaction mise  en cause. Imaginons une interview d’un Jean Luc Paluchon essayant de se faire passer pour ….

A

 –vous avez été battu aux dernières élections et vous avez, ne le contestez pas ! Perdu toute crédibilité auprès des électeurs communistes..

Jean Luc

Vos invectives et votre manière de pointer le Parti communiste ne vous donne pas le droit de me contester. Je suis député européen avec les avantages que chacun connaît. Jean Jaurès n’aurait pas non plus renoncé, lui savait ce que coute le pain à la boulangerie !

A

_On vous a vu à la fête de l’humanité très entouré mais était ce de l’amour ou un baiser d’adieu ?

Jean Luc

Vous me posez des questions qu’il ne vous viendrait pas à l’idée si j’étais député socialiste ou front national.

Je vous le redis encore une fois. Je vais à la messe tous les dimanches et je ne me contente pas de mettre une pièce de un euro à la quete, non ! Je dépose des billets de 100 francs que j’ai  gardé  par solidarité avec le monde ouvrier .Un monde fait de sueur et d’odeur féconde, un long voyage à travers les chants des sirènes qu’Hugo aurait mis des siècles à contempler et moi une éternité….

 

Igor deperrazphoto-JUIN2012-107.JPG

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Publié le par igor deperraz

juillet-2012-271.JPGDes rats en prime times !!!

 

l’étude contestée de Gille Eric Séralini  , mis en avant par Guillaume Malaurie dans le Nouvel observateur remet la Presse écrite sur la voie de l’investigation et de la contestation. C’est en soi une bonne nouvelle. Que l’on soit pour, contre ou indifférent aux OGM, il y a incontestablement dans ce dossier industriel des parts d’ombre qui ne plaident pas en faveur des semenciers. Les pesticides mélangés aux OGM ne doivent pas apporter un plus en terme de santé publique .Le rattus norvegicus et pour cette étude les rats spague Dawley  sont devenus , comme pour  une bonne série télé, les héros de ce combat du pot de fer contre le pot de terre ou la lutte du rat des villes contre le rat des champs . Deux camps s’opposent : les industriels qui voudraient faire de la campagne une industrie comme une autre avec les effets que l’on connaît en termes de pollution et les ruraux qui soulèvent l’exception de la campagne comme lieu protégé et comme conservatoire du vivant. Bien entendu, nos amis les rats qui mangent 800 tonnes de déchets à Paris pour le bien être de nos canalisation n’ont pas apprécié le cocktail génétique de la firme incriminée. Les petits rats spécialisés de laboratoire ont pourtant développé des tumeurs à plus de 90 jours en mangeant du Mais . Peut-on dire que les OGM nous donnerons un cancer ? Non ! L’étude n’avait d’ailleurs pas pour ambition de mettre les points sur les « i » mais de souligner la nécessité de faire la plus grande clarté sur ce dossier. Guillaume Malaurie  n’a fait qu’ouvrir  une brèche dans la culture mortelle du secret qui a permis aux cigarettiers de nous enfumer ces dernières années.  

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

A’ xiste pas

 

 

Facile de mettre responsable et irresponsable dos à dos. Ecrire une chronique ou publier un dessin passe toujours par le ciseau de la censure .Charb semble l’oublier. Un Rédacteur en chef ou un chef de rubrique ne manque pas une occasion d’accepter ou de refuser un dessin ou un texte. C’est son métier et en général, il le fait sans intention de priver le journaliste  d’une quelconque liberté d’expression. Le chef de rubrique use de son pouvoir .Il choisit, sélectionne.  Il peut lui arriver de trouver tel ou tel propos inapproprié ou non-conforme à  sa ligne éditoriale .Alors le ciseau de tomber d’un coup d’un seul. Le procès en sorcellerie que voudrait plaider Charlie Hebdo oublie que pour nombres de journalistes pigistes ou chroniqueurs, voire de titre de presse dépendant d’actionnaires, nous dépendons d’un inquisiteur, actionnaire ou Rédacteur. Si nous voulons être publiés, nous nous devons d’éviter certains sujets qui fâchent où seront mal interprétés. Il n’y a donc pas que les islamistes fanatiques qui bousculent la théorique liberté d’expression. Pour être libre et éclairee, la presse française devrait pouvoir donner, non la parole mais l’écriture aux chroniqueurs de tous poils. On est encore loin du compte et en matière de censure, j’aperçois les ciseaux de celui que Tardieu appelait la môme néant  Quoi qu’à dit ? A dit rin  A’xiste pas

 

Igor deperraz

 

Igor deperrazjuillet-2012-003.JPG

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Publié le par igor deperraz

Camusianité

« Nous vivons une époque formidable » pour reprendre le titre d’un album de Reiser. Jamais n’avons eu tant de libertés individuelles et collectives et pourtant nous nous construisons consciemment un régime d’autorisation préalable. La sécurité publique envahit lentement notre quotidien. Elle s’impose petit à petit à nos relations personnelles. Le permis de conduire, de construire, l’autorisation de licenciement, d’afficher, de publier pour la jeunesse. Il n’y a pas un domaine qui n’échappe au régime de l’autorisation préalable. Un voyageur peut monter dans un train sans que personne ne lui réclame un titre de transport mais il lui est demandé de s’autoriser le paiement du trajet par anticipation. Un clandestin peut travailler dix ans dans l’antichambre d’un restaurant parisien et payer sans retour ses cotisations en toute connaissance d’expulsion en l’absence de permis de séjour. La vidéo surveillance définit le normal, une barbe de trois jours déclenche l’activation du logiciel de sécurité et de surveillance rapprochée. Le farceur, le potache fait tache, l’esprit de fraternité prend l’eau. Chaque profession, chaque habitant d’un quartier prend son individualité comme universelle. L’autre devient menace potentielle. Sans autorisation préalable, pas de relation extra sociale, extra professionnelle. C’est la toute puissance des réseaux sociaux qui gagne notre quotidien. Nous devons accepter l’autre comme ami ; il ne s’impose plus à nous. Au même instant nous découvrons la perméabilité des métiers, des cultures ou des lectures. L’ère du Net nous éloigne du réel. L’autre qui ne partage plus nécessairement nos idées, nos convictions, nos opinions devient « l’étranger » au sens Camusien. Dans cette ère de profusion et confusion des sentiments, la fluidité de nos rapports sociaux, professionnels se gèle, se freine. La petite plaisanterie amicale devient harcèlement. L’invective du camelot à mots se charge d’un sens caché. Les lois mémorielles s’imposent à notre intimité. Nous ne nous autorisons plus ces petits relâchements qui égayent le quotidien .Le fou rire prend la tangente. Nous restons blancs dans la case blanche et noire dans la noire .A quoi sert donc l’ouverture des frontières, l’égalité homme- femme, le mariage homo, la Liberté si elle ne s’accompagne pas de Fraternité ? Une liberté réduite aux acquêts : la seule circulation des marchandises ?

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

Dany dans les étoiles de l’Europe

 

Daniel Cohn Bendit quitte le mouvement Vert. Un divorce, précurseur d’une scission sans retour de la Gauche sur un des sujets les plus importants de la décennie. La fédéralisation de la France et son abandon de souveraineté au profit d’une Europe politique.

 Le front de Gauche comme une grande partie de la gauche plurielle ne se retrouve pas dans cet abandon de souveraineté qui remettrait dans les mains de la technostructure Bruxelloise les grandes décisions économiques.

La volonté libérale de l’Europe, dominée par l’Allemagne est de libérer les territoires de leurs pesanteurs sociales. Les services publics et les aides aux entreprises ou à la personne sont les troubles fêtes de cette pensée libérale. En créant un vaste marché de l’entreprise, l’Etat fédéral espère favoriser les échanges et abolir les frontières culturelles.

Pour la Gauche qui a comme fond de commerce les fonctionnaires et les salariés d’entreprises protégées, cette soumission à l’économie est un motif de scission et d’opposition. La gauche ne peut laisser au Front National le champ de la contestation, de la Résistance. La remise en cause d’un bien vivre à la française pour un mal vivre à l’européenne pose la question des moyens politiques à déployer face à la pression des membres de l’Union.

Nous sommes bien seul dans cette Europe libérale à vouloir d’un Etat protecteur, d’autres par prémonition ou tradition ont préféré engager la Gauche sur la voix de la délocalisation et déployés leurs efforts sur la micro politique, abandonnant la contestation d’état au profit de l’engagement local. Une utopie de micro territoire de gauche. Ilot social dans un vaste espace libéral.

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Mobilisation en ordre  général

 

Vincent Peillon n’avait pas le choix !!!Il était même dans l’obligation de  recruter le plus tôt possibles des enseignants !!!40 000 annoncés. Il fallait faire très vite avant que les conditions de travail proposées rendent très difficile son  ambition chiffrée. Non que les enseignant travaillent trop .Tout au contraire, on se demande pourquoi cette catégorie de fonctionnaire n’auraient pas cinq semaines de vacances .Vincent Peillon en fin lecteur des textes a peut être en mémoire le régime des vacances défini par différents textes réglementaires issus des décrets de 1950   « Les enseignants sont dispensés de leur service d’enseignement durant les périodes de vacances des classes ».Le mot est dit « dispensé » .En proposant dans un premier temps de rallonger d’une trentaine de jour l’année scolaire le Ministre tend à remettre les pendules à l’heure . Fini le temps des dispenses … Au travail...Les hussards sont appelés au secours de l’Etat républicain qui prend l’eau. Viendra le temps où l’on placardera un ordre de mobilisation nationale pour l’Education. Les recrutements s’annonceront difficiles, peut être mais on pourra toujours  aller chercher en Roumanie des professeurs.

Prenons les directeurs d’école 40, 50, 70 heures par semaine !!!, des retraites qui passeront de  55 ans à 67 ans, (le métier d’instituteur ayant perdu de sa pénibilité). L’enseignement d’une langue étrangère, une qualification non rémunérée ! Le métier de Hussard de la république ne fera plus rêvé. Mais le rêve pour un salaire moyen de 2000 euros, N’était ce pas un luxe. Alors oui il est urgent d’engager des jeunes dans l’enseignement en leur faisant signer un engagement pour dix ans C’est plus prudent !!!               igor deperrazphoto-JUIN2012-226.JPG

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