Blessure d’amour ne vaut pas blessure d’humour…
Deux cent douze mille euros d’indemnité octroyés par le Conseil des prudhommes à Stéphane Guillon pour son licenciement expéditif et abusif .De quoi s’acheter une dizaine de Porsche 911, comme les affectionne le chroniqueur à l’humour acerbe et de grand talent .Une somme qui rapportée aux usages de la juridiction correspond ordinairement à un an de salaire brut .Soit la coquette somme de vingt mille euro par mois .Calculez la minute de chronique sur France inter donnera du baume au cœur de Luc Châtel qui veut redorer la place du calcul mental à l’école. Stéphane guillon voit son litige réglé avec une rapidité exemplaire .Beaucoup de Muriel ou de Gérard licenciés pour avoir emprunté un lacet de chaussure dans la superette ou il travaillait n’ont pas eu les mêmes avocats ni bien sur les mêmes indemnités lorsqu’il était victime de harcèlement sexuel ou moral. Des » aides juridictionnels » sans défense de qualité ni grande renommée… et qui attendent longtemps leur jugement .L’affront subi dans le bureau de France inter par l’humoriste s’évalue à ce jour à 212 mille euros. Dans une chronique limite, comme il en a le secret, sur Canal plus, l’humoriste s’épanchait, si mes souvenirs sont bons sur des outrages subis par une célèbre actrice et chanteuse espagnole ou une de ses proches... Saura-t-il mettre aujourd hui sa verve au service des femmes et donner cette somme, en partie issue de financement publique aux associations de femmes victime de violence…L humoriste ne peut rester indifférent aux blessures de l’humour qui ne sont rien par rapport aux blessures de l’ amour.