Allocation de rentrée sur canapé
L’allocation de rentrée scolaire sera revalorisée de 25 pour cent conformément aux engagements du Président de la République. On pourrait se réjouir d’une mesure d’accompagnement qui va dans le sens d’une plus grande redistribution de la richesse produite envers la jeunesse. Les jeunes sont en effet les oubliés de la croissance économique. On leur refuse souvent la construction d’un Skate Park ou le financement d’une rave partie pour y préférer un investissement ciblant les personnes plus âgées. Les investisseurs savent par expérience que la jeunesse passe et la vieillesse perdure. Il est donc courageux d’affirmer qu’une partie de l’effort national se fera en direction des « sans voix ». Cette allocation devrait donc bénéficier aux plus jeunes et il serait vain d’entamer un débat sur ce qu’il faut acheter. Pour réussir comme les autres un enfant a peut être besoin d’un beau vélo, d’une console de jeu ou tout simplement d’une belle montre. Mais quelque soit l’achat finalisé, il devrait obligatoirement concerner le jeune et ses besoins. Les bénéficiaires de l’allocation devraient avoir l’obligation de garder les factures et devraient pouvoir être contrôlés sur la réalité de leur dépense. Dans le sens large cette allocation peut bien entendu servir à acheter une machine à laver ou un écran plat, si le bien correspond à un besoin partagé entre l’enfant et le parent mais certainement pas à offrir aux adultes des produits de luxe sans lien avec l’objet de la subvention. Une partie de cette subvention devrait même être bloqué aux fournitures scolaires par la dotation de bons d’achats. En matière d’allocation comme de gestion de dépenses publiques, il appartient à chacun de mettre en adéquation la subvention et l’intention d’achat. Une façon de retirer le coté électoraliste à cette outil de redistribution sociale en faveur plus jeunes ».Nous répète-t-on pas qu’une dépense doit correspondre à une recette » igor