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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz
VENDRE OU ACHETER UN BIEN IMMOBILIER ?!

~~Mes bons conseils pour acheter dans un marché immobilier volatil Le marché de l’immobilier est instable depuis quelques années et l’on a du mal à voir s’il est opportun de vendre ou d’acheter en ce moment. Pour les professionnels, il faut toujours acheter sous la gauche et vendre sous la droite .Cette équation tient du calcul politique, mais est un indicateur fiable de la demande des investisseurs.

Pour une résidence principale, la décision de vendre correspond à un changement de situation personnelle ou professionnelle et souvent les vendeurs sont obligés de suivre les fluctuations du marché .La brutale baisse des prix à littéralement spolié de jeunes acquérant contraints de vendre trente pour cent au-dessous du prix qu’ils avaient acheté. Dans l’euphorie spéculative, certains n’avaient regardé de près l’ensemble des défauts bien perceptible pour les habitués, rez-de-chaussée, maison éloignée des transports, voisinage, toiture vétuste et trop souvent l’absence de tout-à-l’égout ou de système de traitement des eaux usées .Seuls ont échappé à la déflation les biens convoités pour leur emplacement ou leur équipement irréprochable. Des taux faibles pour emprunter ne veulent pas forcément dire que l’on fera une bonne affaire .Mieux vaut attendre la remontée des taux pour être en position de faire baisser le prix des biens aux aspérités trop nombreuses .

Il est des qualités qui ont un prix, l’orientation au sud ou à l’ouest du bien, son emplacement stratégique prés du centre-ville ou à proximité d’une population dynamique .Pour les résidences secondaires ,tout est une question de prix .Acheter une pièce au bord de mer pour une poignée de figue sera évidemment plus tenable qu’une grande bâtisse la fiscalité plus lourde et à l’entretien sans fin . La résidence secondaire reste une bonne affaire si elle s’affranchit de l’effet bord de mer et si elle est à un prix du cinquième de sa résidence principale. Les prix repartiront à la hausse lorsqu’une autre politique verra le jour et surtout au regard de l’augmentation de la population.

Les centres historiques ont par définition un nombre restreint d’immeubles et les maisons de campagne à l’ancienne deviendront comme pour les vieilles voitures des exceptions dans une France pavillonnaire. Il ne faut toutefois pas négliger la maison Phénix qui peut se rénover avec du lambris de couleur extérieur pour des prix cassés. Le marché repart parce qu’il anticipe la fin de l’ère Duflot .Pierre qui roule n’amasse pas mousse. Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

~~ De quoi la Tunisie est elle le nom ? Avions-nous pensé un seul instant qu’il était encore possible de jouer au touriste à quelques pas de la Libye et de la détresse de millions de jeunes arabes privés d’espoir et d’avenir.

Nous affichons toujours et toujours plus notre arrogance coloniale sans penser que notre mépris puisse un jour se retourner contre nous. La décolonisation n’a été jusqu’à ce jour qu’un mot il n’y a de développement durable et partagé que pour une infime partie de la population .Ce que nous voyions aujourd’hui en Tunisie, nous le verrons dans l'ensemble des pays méprisés y compris en Grèce Nous allons vers une nouvelle » guerre d’Algérie « dont la forme commence à se dessiner

.Attentat sur des touristes, prise d’otage demain de propriétaire de villas, décapitations. Une grande panoplie d’exaction qui entraînera les États européens à durcir leur législation et à surprotéger ses citoyens sur le sol africain. Le déploiement fort coûteux de policiers et militaires ne peut arrêter la folie meurtrière d’hommes désespérés. Les terroristes ne s’intéressent pas plus aux écoles juives qu’aux écoles en règle générales. Ils frapperont là ou ils peuvent sur le territoire. La grande question qui nous est posée est notre attitude collective face à la mondialisation .Cette arrogance maladive du libéralisme à tout crin. Le cas d’Uber et la violence qu’il a suscité chez les chauffeurs de taxi est du même ordre .

Peut-on aller en Tunisie en acceptant que les personnels et l’ensemble des services mis à disposition ne respectent pas les mêmes règles que celles mises en place dans la communauté européenne sans voir se développer en Tunisie des îlots de pauvreté et de désespoir. SI L’on voyait autant de Tunisiens sur les plages des grands hôtels que d’Européen, alors peut-être l’islam radical ne gagnerait pas chaque jour à sa cause des centaines de jeunes désœuvrées. Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

~~ Journatriste de la presse écrite

En pleine crise existentielle de la presse écrite se repose la question du statut des journalismes. La création des écoles prestigieuses de Lille et de Paris aura-t-elle permis d’endiguer la chute des ventes ? Les journalistes sont- ils en phase avec leur public ? Alors que Sciences-po ressemble de plus en plus à une école de commerce, on peut s’interroger sur la nécessité de produire du journaliste comme on produit des barils de lessive .

Plus blanc que blanc, standardisé et assis sur le duvet douillet de la cuillère dans la bouche. Journaliste n’est ni une vocation ni une profession, c’est un état de nécessité. Nécessité d’annoncer, d’alerter, d’échanger. Il y a autant de journalistes qu’il y a d’opinions et on ne saurait résumer sa qualité à la possession d’un diplôme quelconque. Prends la plume et écris, c’est le plus sûr chemin d’une vérité qui n’en est pas une. Le stylo est la proue d’un bateau ivre de connaissance et d’indépendance. La presse est devenue aujourd’hui le nouveau territoire des placements éthiques ou philosophiques

On devient actionnaire d’un titre pour asseoir son image posthume .On ne se soucie plus de la trace écrite, on se rêve en tête de gondole .Position dominante sur le marché imaginaire des idées. Les journalistes seraient- ils devenus au fil du temps les fossoyeurs de la libre pensée ? En s’enfermant dans le microcosme feutré des rédactions parisiennes, l’ homo journalistus s’est fossilisé . Pour redonner du sens au mot journal du journalier, il y a nécessité de revenir aux fondamentaux écrire tout simplement. igorDeperraz

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Publié le par igor deperraz
LE JOURNAL"LE MONDE"m'a tué!

~~ Le tour du Monde (le journal !) en 80 maux… ou "Le Monde "m'a tuer

Oublier les petits fours, l’heure est au repentir au « Monde » comme dans beaucoup d’institutions qui vivent ce début de siècle comme un chemin de pénitence .Les folles années où l’on dépensait sans compter sont loin ? …Chips et eau écarlate de rigueur .... On cherche toujours un Directeur pour ce grand bâtiment de la station glaciaire dont on ne sait plus non plus trop quoi faire .Bref l’ambiance est morose .

Plantu se cherche un avenir radieux ,jeune de préférence et plein de talent, mais comment remplacer l’irremplaçable .Ce n’est pas son charme et sa voix de velours qui pourront nous faire passer le goût du saucisson troisième catégorie La société des lecteurs et des journalistes ,référence unique de la Presse européenne se rêvaient puissantes, elles s’affichent modestes ? Le médiateur se posait en gladiateur de la liberté, sa rubrique se voit semaine après semaine quittée l’agora pour des supports numériques. Le Monde est en crise et se cherche de nouveaux débouchés pour des actionnaires affamés.

Pourquoi ne pas mettre sur les téléphones de dernière génération le logo certifié « Le Monde » pour faire grimper la vente de forfaits. Des nouvelles de la lanterne ? Gayet y es-tu ? Bref le journal va mal et ne s’intéresse plus à ses lecteurs .Après tout ces Mohicans pour reprendre le mot d’Alain Minc ne sont que peanuts ! Aides à la presse, publicité et actionnaire sont aujourd’hui les maîtres du mystère .Une presse sans lecteurs qui n’existe que comme prétexte à la vente de produits dérivés, c’est peut être ça nouvelle formule de demain .Le tout numérique pour du tout chimérique. Carton rouge donc aux actionnaires qui ’accaparent une institution qui s’est forgée avec l’appui de millions de lecteurs anonymes et qui ont contre vents et futilités numériques apporté leur pièce chaque matin au kiosque du coin .

Que sera le « Monde » de demain sans l’odeur de l’encre et du papier ? Un vulgaire torchon numérique, bon à vendre des gadgets prêts à consommer de la 4G sans le point . De ce Monde-là, nous ne voulons pas et ce ne sont pas les quelques chips ramollies du buffet qui auraient pu nous faire changer d’avis. Igor Deperraz

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Publié le par deperraz igor

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Publié le par igor deperraz

edition FB

isbn 97925201473

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Publié le par deperraz igor

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Publié le par igor deperraz

~~ Pénibilité et retraite chez les fonctionnaires nantis.

La problématique des retraites à l’échelon européen, conjugué avec l’allongement de la durée de vie et la baisse drastique de la Richesse continentale oblige les États membres à assurer des prestations financières à partir de 65 ans. Ce n’est plus une utopie, c’est une réalité comptable qui s’imposera dans les cinq prochaines années à l’ensemble de l’Union. Dans ce recul généralisé de la fin de vie active se trouve des professions qui avaient obtenu depuis l’après-guerre la notion de pénibilité et leur offrait un droit et non un devoir de partir à 55 ans.

Les instituteurs que l’on nomme aujourd’hui professeurs pour oublier cet avantage y avaient le droit. Cela a toujours fait sourire les travailleurs exposés aux rudes conditions de travail qui ne comprennent pas que la pénibilité puisse être de l’ordre de la psyché. C’est pourtant une réalité que chacun pourra constater en regardant à la loupe ces hussards noirs de la République .Au-delà de cinquante-cinq ans en classe maternelle ou primaire, la sérénité est de mise, la dextérité en retrait.

En multipliant les réformes de contenu et de pratiques, en culpabilisant par des stages pour jeunes premiers, l’Administration omet d’évoquer cette pénibilité. Elle n’a pas changé depuis ces cinquante dernières années, elle s’est même jamais autant justifiée. Si l’on peut comprendre la solidarité nationale et l’allongement de la durée de la vie en faveur des femmes ,on a du mal à croire que l’Administration nationale est cru pouvoir utiliser ses instituteurs professeurs au-delà de 55 ans sans leur proposer un aménagement de travail ou plus simplement une mise en veille de toute velléité de faire la girouette pédagogique pour satisfaire les ego des différentes générations.

Avant de voir arriver dans les dix prochaines années des milliers d’enseignants usés, il serait temps d’envisager une véritable politique d’accompagnement des seniors dans tous les domaines d’activité. On ne fait pas dix ans de travail en plus pour suppléer l’incompétence comptables des précédentes générations sans compensation ni compassion. Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

~~Il faut sauver le courrier des lecteurs du « Monde »

Il y a toujours un étudiant dans une école de journalisme pour faire son mémoire de fin d’études sur la question existentielle du lecteur. Un exercice souvent semé d’embûche tant cet être imaginaire est volatil et fragile .Qui est donc ce lectorat qui pose tous les matins ses petites pièces sur le comptoir d’un kiosque ou d’une maison de la presse ? Clochard livresque ou politicien , poète ou prostitué ,étudiant ou charcutier , tout un chacun peut lire tout ou partie d’un grand quotidien sans pour autant affiché ses diplômes.

Il ne pourra heureusement jamais y avoir d’étude sur ce sujet tant l’acte de lire un journal relève de l’intime. Étranger sans papiers occupant son temps, citoyen du Monde ouvrant les pages, ils ont tous en commun de partager la grande aventure de la connaissance.

Le journaliste écrit à l’aveugle et le lecteur lit en sourd. De cette barrière infranchissable surgit le courrier maladroit rédigé sur la table de cuisine ou le papier de toute une vie écrit avec précision millimétrique. Mécontent ou désireux d’apporter son accent circonflexe sur le titre du jour .le courrier des lecteurs affiche sa vérité à la rédaction.

Il peut être de droite ou de gauche, chrétien ou franc maçon, il n’existe que dans cet éphémère moment d’écriture. Ces quelques lignes sans ligne éditoriale représentent un coût pour l’entreprise et l’on ne sait pas si ces écrits sont lus pour ce qu’elles disent ou pour ce qu’elles ne disent pas. Elles sont pourtant le signe du profond respect de la rédaction envers son public .Le courrier des lecteurs est un signe de bonne santé .S’en affranchir est le signe prémonitoire de la reddition papier.

Le web, de par ses commentaires directs a déjà organisé son espace courrier .La presse papier, pas plus que le disque vinyle, le bistrot de quartier n’est condamné. Elle est certainement menacée par l’arrivée des nouvelles technologies, mais son avenir est encore à inventer. Sauver le courrier des lecteurs et lui redonner toute sa place dans le chemin de fer papier, c’est continuer l’aventure millénaire de la pensée couchée sur parchemins.

« Les journalistes tenaient déjà leur stylo en main ils avaient tous le même air indifférent et un peu narquois. Pourtant, l’un d’entre eux, beaucoup plus jeune, habillé en, flanelle grise avec une cravate bleue, avait laissé son stylo devant lui et me regardait. Dans son visage un peu asymétrique, je ne voyais que ses deux yeux, très clairs, qui m’examinaient attentivement, sans rien exprimer qui fut définissable .Et j’ai eu l’impression bizarre d’être regardé par moi même.Albert Camus regarde Camus.. Igor Deperraz Source Camus une vie Todd page 188 Gallimard

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Publié le par igor deperraz

~~Alors que notre actuel gouvernement réfléchit à modifier la Constitution. Serait-il trop lui demandé que soit joint au chapelet de mesures de modernisation « le bon sens paysan ». Le bon sens paysan, c’est avant tout un rapport direct à la nature .Un lien physique qui unit la Terre à l’homme, le contraire de ce que l’on reçoit tous les jours de la bureaucratie bruxelloise en poste à demeure dans les hautes sphères des capitales européennes. Redonner comme grand principe général du droit « le bon sens ».

Un principe qui a été largement repris à mot couvert par les magistrats pour relaxer un vigneron qui refusait d’utiliser des pesticides dans une situation particulière et sans effet avec le but recherché. Le bon sens paysan, c’est aussi d’arrêter de penser que l’on peut continuer à nourrir les hommes en substituant des surfaces agricoles par des places de parking de centres commerciaux ou de pavillons. Et pour tous nos parlementaires qui en douteraient encore ,je les invite à relire les contes de Charles Perrault pour se replonger dans les profondeurs de leur tendre enfance .Ce moment si propice à l'innocence des sens « le Petit chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand ,qui demeurait dans un autre village .En passant dans un bois elle rencontra compère loup qui eut bien envie de la manger ;mais il n’osa ,à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la foret .Il lui demanda où elle allait ;la pauvre enfant ,qui ne savait pas qu’il est dangereux de s’arrêter à écouter un loup ...».

En quoi, ce conte de porter universel nous renseigne sur la nécessité d’inscrire le bon sens paysan dans la constitution ? De ces bons conseils qui auraient dû sauver le petit chaperon rouge, donné par des bûcherons qui n’étaient que de simples paysans Il nous revient d .écouter la voix du bon sens rural emporté toutes les bonnes intentions de la conférence climat. Et pour ceux qui ne comprendraient pas ce conte pour enfants, sachez que Perrault écrivit aussi barbe bleu "Anne ma sœur Anne, ne vois tu rien venir je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie Igor deperraz

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