~~Agriweb web… Quand le virtuel est en passe de devenir un débouché pour l’agriculture maraîchère ou plus généralement pour l’agriculture toute entière, nous aurions tort de nous en désintéresser, agriculteurs ou consommateurs .l’idée est simple :, on choisit sur son écran les produits que l’on veut mettre en culture et de l’autre coté de l’écran, un paysan en chair et en os sème à tout vent les rêves de milliers de citadins en mal de jardin .
Des paniers de 15 à 100 euros avec photos personnalisées du travail délégué. On peut extrapoler la démarche en proposant d’assemble des vins ou de sélectionner des variétés de blé pour la réalisation de sa propre farine. Une inversion de la relation marchande, le consommateur devenant le donneur d’ordre et en quelque sorte le patron virtuel d’un agriculteur réel. Si l’on omet la complexité administrative française qui pourrait voir dans cette démarche une relation salariale obligeant le web citadin a payer des charges sociales, on comprend vite l’intérêt qu’il y ase passer des intermédiaires tout en produisant le nécessaire Pour produire la viande ou le lait, on peut très bien imaginer une application qui donne à l’internaute le choix des céréales, de la race. Les risques étant partagés entre les deux parties.
Un grand marché européen de l’Agrinet qui redonnerait aux petites exploitations de l’espoir et surtout une relation de proximité perdue avec l’essor des grandes surfaces. Que se soit par la géolocalisation des parcelles ou les webcaméras donnant en temps réel l’’évolution des plantations, l’avenir des petites et moyennes exploitations passe par cette nouvelle relation participative entre le consommateur urbain avide de campagnes et l’agriculteur sociaux de valoriser son travail Pour que cette démarche ne reste pas anecdotique et soit la source d’un développement durable des petites et moyennes exploitations, il faut dès à présent investir le Web .2 sans ménagement. Mais avec beaucoup de management . Igor Deperraz