Pour le retour du certificat d’études primaires…

On pourrait disserter à l’infini sur un examen qui a le mérite de supprimer la notation durant l’ensemble de la scolarité enfantine.

On pourrait ne voir dans ce certificat de fin d’étude qu’une validation du savoir lire et compter.

On pourrait y voir une motivation, un but pour des élèves de primaire désireux de valider en une seule fois leurs acquis.

On pourrait tout simplement se dire que ce fut une erreur en 1989 de couper les ailes de l’école communale en ne lui reconnaissant plus sa spécificité et sa simplicité dans le cursus scolaire.

Bien écrire, bien compter, bien lire, c’est ça et simplement ça le certif…Un examen à hauteur d’enfant.

Igor deperraz

photographie igor deperraz

Cumul des mandats, Arnaud de Montebourg ?

Le cumul des mandats est un mal français lié principalement à la trop célèbre « Noblesse d’Etat ». L’homme politicus n’accumule pas qu’une série tarifée de fonctions électorales, il engrange, il engouffre tout ce qu’il peut.

Que se soit de la monnaie trébuchante, du prestige en temps de présence dans les médias ou  des femmes ou hommes d’influence comme les journalistes. Son champ d’investigations peut atteindre la vie professionnelle puisqu’un passage à l’Assemblée donne qualité d’avocat.

Il se crée depuis le début de la cinquième République des familles entières qui cumulent pour eux et leur famille un ensemble de postes à profil.

Le Parti socialiste n’échappe pas à cette dérive bureaucratique et dans la discrétion des salles de réunion politique désertée par les militants impose ses vassaux.

La défaite de Ségolène Royal face à un politique de terrain est tristement révélatrice de l’ambiance Thénardier qui peut régner dans certaine section socialiste.

Comme pour la noblesse d’Ancien régime qui fournissait à la France d’excellents écrivains ou stratèges militaires, cette oligarchie est formée et confirmée. Elle  assume avec sérieux la tradition républicaine et son usurpation du pouvoir garantit une certaine continuité de l’Etat entre la gauche et la droite.

Dans les faits et dans son fonctionnement la démocratie à la Française est une monarchie parlementaire. Il faut le comprendre, l’admettre et en tirer les conclusions qui s’imposent.

Pour les uns, c’est une chance de voir le navire conduit par une longue tradition de Capitaines, pour d’autres, c’est un frein à la modernité politique.

Cette noblesse sait aussi anoblir quelques membres du tiers Etat. Ne cherchez plus Arnaud Montebourg dans l’annuaire mais regardez à Arnaud de Montebourg. Son idée de 6 républiques s’est évanouie …

Le cumul est cette forme moderne de fief qui règle le mouvement politique de la Nation.

Igor deperraz

Piscine des explications

Comme il s’entend, l’actualité récente n’a aucun rapport avec ce qui suit. Comment expliquer que dans un pays lointain, il y a très longtemps deux enfants aient pu tomber dans une piscine et se noyer sans qu’un facteur exogène vienne expliquer cette douloureuse tragédie. On évoquera la dangerosité des piscines privées qui ne sont pas recouvertes de bâches. Mais peut-on en vouloir à la Seine d’être découverte lorsqu’elle passe en plein centre de Paris ?

La fatalité et un enchainement de circonstances malencontreuses. Mais la vie n’est elle pas aussi un enchainement de circonstances dangereuses ? Les explications sur l’autre ne peuvent convaincre. La question plus simple que l’on peut se poser est la force de l’interdit dans une société qui refuse de poser des limites claires et visibles aux enfants. Ces interdits civils et non religieux qui posent les pierres du vivre ensemble sont contrariés par la naïveté de plusieurs générations qui ont construit leur projet collectif d’éducation sur la permissivité et l’insolence. Un enfant peut-il discuter un interdit et franchir la barrière de l’autorité sans un jour en payer le prix fort ?

La liste serait longue de ce que l’on peut percevoir aujourd’hui dans la relation Parents-enfants. De l’enfant prescripteur au supermarché qui impose pour la soirée son menu et son dessert. De la maman qui se reçoit le cartable en pleine figure sans broncher parce qu’il faut marcher pour rentrer à la maison.

De cet impossibilité  social à apporter des réponses au narcissisme destructeur d’une jeunesse en manque de repère nait un jour où l’autre la confrontation.

Confrontation avec sa propre fragilité que certains résumeraient dans l’échec scolaire. Difficulté avec l’autorité, la conduite à risque des « A », le refus de venir travailler à l’heure. L’Impossibilité de se reconstruire et d’améliorer sa condition sociale par le sentiment d’injustice.

En réaction à ce délitement, les municipalités posent des caméras de surveillance pour essayer de préserver les biens communs. La police multiplie les contrôles d’identité pour exister. Le baccalauréat ne se manque que si l’on en fait la demande et l’on s’interroge pour savoir comment des élèves peuvent obtenir un Bac S en ne sachant pas leurs tables de multiplication.

La démagogie porte ses fruits et nourrit le populisme montant. Ces enfants élevés à l’eau de Rose veulent de l’autoritarisme qu’ils confondent rapidement avec l’Autorité. La montée du Front National et la montée de l’extrême droite en Europe est en partie le fruit du  laxisme  éducatif au sens large. Lorsque les drames frappent aux portes des familles pour annoncer des morts dans un accident de voiture, des jeunes poignardés ou étranglés.

Ne regrette on pas d’avoir été flou sur les interdits ….

Igor deperraz

photographie igor deperraz

ASIBUS E CHEVALOBUS

L’Asibus et le Chevalobus deviendront peut être  dans quelques années les nouveaux leaders du transport scolaire et du véhicule utilitaire. Le cheval fiscal sera alors remplacé par le cheval rural.

Peu d’investissement, des frais de fonctionnement réduits, une longévité de plus de 20 ans.

Les collectivités locales n’ont que des avantages à investir dans le parc animalier pour organiser le service de transport des personnes, des déchets ou l’entretien des voiries. D’autres services suivront comme la Poste, la gendarmerie, les artisans.

Si l’on considère l’ensemble de la filière, cette nouvelle économie pourra profiter directement aux campagnes. Elevage, fourrage  mais aussi, station de valorisation des déchets organiques.

Pourquoi ne pas s’y mettre dès aujourd’hui ? Le poids des habitudes ? La peur du ridicule…Le crottin de cheval a de l’avenir et il est peut être temps d’envisager une grande politique du transport en se souvenant que l’animal  est à l’origine du développement de l’Homme

Roulons en Chevalobus, chauffons en crottibus en profitant des avancées de la technologie pour rendre confortable, efficace ce retour nécessaire à Terre. Un avenir chevaleresque !

Igor deperraz

SEVIL SEVIMLI dans le texte

Sevil Sevimli, jeune franco-turc de 19 ans dort dans une prison Turque pour avoir manifesté son opposition au régime. Elle partage le sort peu enviable de plus de 600 étudiants de ce pays emprisonnés où surveillés pour leurs idées sans que les millions de touristes ou de consommateurs s’offusquent de leur sort. Ces jeunes voient leur vie s’arrêter et se faner pour avoir cru en un idéal de pureté.

Une confrontation brutale entre le monde occidental où la liberté de penser, de lire, de manifester y est tolérée et le Monde orientale où la simple évocation du mot pose déjà problème. Le propre de la jeunesse n’est-il pas sa naïveté et son insouciance ?

Les condamnations infligées aux jeunes ressemblent de beaucoup à celles que l’on administrait dans les dictatures.

Nous pouvons pourtant quelque chose, nous qui avec le groupe automobile Renault avons pris la deuxième place du marché turc avec les modèles fluence et symbol !

Combien de français séduits par les bas coûts des modèles de la marque pavoisent dans les rues en soutenant maladroitement un régime aux allures répressives.

Pour Sevil , comme pour les autres prisonniers politiques , un petit geste du consommateur, du touriste donnerait au groupe Renault et aux tours operator un coup de semonce qui suffirait peut être à ouvrir les portes des prisons.

La liberté de Sevil n’est que le « symbol » du produire éthique et responsable.

L’action citoyenne passe nécessairement par une prise de conscience de sa propre responsabilité face aux résultats boursiers des groupes peu scrupuleux de libertés publiques.

 Igor deperraz

Et Le Nouvel observateur s’endormit..

 Les hebdomadaires de Gauche ont largement bénéficié de la Sarkomania du dernier quinquennat. Ils  vont maintenant devoir faire face à l’érosion mécanique de leur lectorat. Même s’ils s’en défendent, leurs soutiens implicites aux gouvernements socialistes à venir vont freiner leur capacité de contestation.

Ce que l’on pourrait appeler le syndrome du « Matin de Paris » pointe son nez dans un contexte difficile pour la Presse écrite. Le Nouvel observateur pourrait voir son équilibre financier menacé s’il n’arrive pas à renouveler son offre et fusionner ses différentes rédactions en une seule.

 Après le rachat de rue 89, l’obs n’a toujours pas un site en ligne simple et lisible. Si  la diversité des titres en ligne élargit le panel de lecteurs, elle restreint l’efficacité rédactionnelle. Sur  un marché hyperconcurrentiel, il est nécessaire de présenter au lecteur une offre simple et complémentaire du titre papier. L’écriture spécifique dédiée au smarphone et les nouvelles façons de lire plaident  pour un site unique couplé au support traditionnel.

Réactif, inventif, Le Nouvel Observateur se doit d’élaborer une nouvelle maquette pour garder ses parts de marché.

Une maquette qui  renouvellerait en profondeur la présentation du  magasine et du site en ligne. Sans évolution, le titre ne tardera pas à connaître des difficultés financières .Il est urgent de prendre conscience de la révolution de la Presse en prenant les devants …

igor deperraz

Monsieur le Président, je vous écris une lettre ……………………………………………

Hep, la pluie tu nous ennuies mais tu nous remplis nos puits.

Ton inconstance en ce début d’été  nous trahit.

L’été est là et tu ne t’en doutais pas !

Dans ta boite aux lettres  git le maigre journal du repas

Des rubriques lubriques au cœur léger.

Des sujets qui ressemblent à des marronniers.

C’est tout l’été qui s’inscrit en tout petit.

De la famille qui revient chaque année  au camping de l’ile de ré

Au feuilleton qui sent le réchauffé du localier.

C’est la grande traversée du désert.

Qui te prive de dessert.

Pas un gout de DSK pour s’éprendre d’une mauresque.

Pas une révolution pour dessiner une  arabesque.

Un tour de France sans dopant, c’est embêtant !

Un Président sur un pédalo, c’est ballot et pas marrant.

Un été sans Sarkozy, c’est ennuyant ?

Hep Président ! Tu nous ennuies mais tu remplis nos puits.

Et toujours l’  été qui s’enfuit…

 IGOR DEPERRAZ

« La Hollande »

Najat Vallaud Belkacem veut « voir la Prostitution disparaître » .Une idée conservatrice qui ne prend pas en compte la réalité du terrain mais sublime un idéal et un objectif encore jamais atteint.

La bible (Ancien testament) faisait déjà référence aux prostituées du Temple sans que cette pratique coutumière n’ait choqué la Morale chrétienne qui l’a suivi (Nouveau testament).

La Ministre en charge du dossier ferait mieux de s’intéresser au bien être  des travailleurs et travailleuses du Sexe.

Comme pour « la Hollande » qui a réglementé ce secteur d’activité, la France doit ouvrir les portes de ses Universités aux spécialistes du discours amoureux.

En améliorant la culture et le niveau scolaire de ces ambassadeurs auprès des touristes, et en éduquant à la santé un secteur à risque, l’Etat rentrerait  des devises et améliorait la balance du commerce extérieur tout en faisant  baisser les dépenses de santé.

En créant un Master Prostitution, l’Education nationale mettrait fin au travail au noir qui, aux yeux de tous, relègue cette activité dans des camionnettes insalubres des  bords de route.

 Il est grand temps de faire entrer dans le droit du travail cette activité sensible.

Un salaire minimum, une convention collective et une reconnaissance universitaire donneront de la dignité à une profession qui exerce plus qu’un métier mais un sacerdoce.

La Reconnaissance par un diplôme d’Etat permettra aux services répressifs de mener une lutte sans faille contre la traite des blanches et les proxénètes.

 Faut-t- il aller jusqu’à fonctionnariser la profession ? La réponse est entre les mains de Monsieur Hollande.               Igor deperraz