La pomme et le verre d’eau
L’écologie à la Française reflète assez bien le déficit de représentativité du monde rural au plus haut niveau de l’Etat .En abordant le thème du nucléaire civil et en faisant un thème de campagne à Droite comme à gauche les politiques ont oublié les fondements même du bien être ensemble dans notre écosystème. Les thèmes ne manquaient pourtant pas .La pollution des rivières par les PCB ou par les nitrates, les haies et la préservation du paysage à la française, l’aide et le développement d’une agriculture durable.
En orientant les débats sur l’industrie thermonucléaire, les écologistes ont oublié la campagne pour chausser les lunettes bon chic bon genre de la ville. Réfléchir et programmer un avenir pour les centrales lorsque le mandat électoral n’est que de cinq ans est une imposture intellectuelle. Ces débats mettent en lumière le hold up des idées de nature par des citadins éloignés des préoccupations du monde rural
On est loin de la personnalité de Renée Dumont, agronome qui se présenta à l’élection de 1974 devant les français sans cravate avec un simple pull en laine .L’époque était aux grandes idées tiers mondistes mais la pomme et le verre d’eau dont cet homme avait fait son thème de campagne reflétait bien les préoccupations d’ici et maintenant des électeurs. Loin d’éluder la dangerosité des centrales nucléaires, il y a un vide, un fossé qui s’est creusé entre l’écologie des villes et l’écologie des campagnes. Un René Dumont manquera certainement dans cette campagne électorale .Un verre d’eau et une pomme aurait certainement suffit à convaincre les français de la nécessité de préserver notre patrimoine commun et donc de faire baisser drastiquement notre consommation d’électricité.
Igor deperraz
La pomme et le verre d’eau
L’écologie à la Française reflète assez bien le déficit de représentativité du monde rural au plus haut niveau de l’Etat .En abordant le thème du nucléaire civil et en faisant un thème de campagne à Droite comme à gauche les politiques ont oublié les fondements même du bien être ensemble dans notre écosystème. Les thèmes ne manquaient pourtant pas .La pollution des rivières par les PCB ou par les nitrates, les haies et la préservation du paysage à la française, l’aide et le développement d’une agriculture durable.
En orientant les débats sur l’industrie thermonucléaire, les écologistes ont oublié la campagne pour chausser les lunettes bon chic bon genre de la ville. Réfléchir et programmer un avenir pour les centrales lorsque le mandat électoral n’est que de cinq ans est une imposture intellectuelle. Ces débats mettent en lumière le hold up des idées de nature par des citadins éloignés des préoccupations du monde rural
On est loin de la personnalité de Renée Dumont, agronome qui se présenta à l’élection de 1974 devant les français sans cravate avec un simple pull en laine .L’époque était aux grandes idées tiers mondistes mais la pomme et le verre d’eau dont cet homme avait fait son thème de campagne reflétait bien les préoccupations d’ici et maintenant des électeurs. Loin d’éluder la dangerosité des centrales nucléaires, il y a un vide, un fossé qui s’est creusé entre l’écologie des villes et l’écologie des campagnes. Un René Dumont manquera certainement dans cette campagne électorale .Un verre d’eau et une pomme aurait certainement suffit à convaincre les français de la nécessité de préserver notre patrimoine commun et donc de faire baisser drastiquement notre consommation d’électricité.
Igor deperraz