Le principe d’adoption d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron n’est pas qu’un simple disciple d’Hegel, il est en passe de le dépasser. Par sa douce connaissance de l’État et de ses aberrations oligarchiques, le nouveau Président de la République veut s’inscrire dans la durée.
Une dialectique implacable qui va envoyer ses contradicteurs dans les poubelles de l’Histoire. Pour arriver à ce résultat, l’homme mobilise toute son intelligence constructive et bat ses adversaires, là où peu de politique avant lui avait eu cette audace : L’intelligence de classe ou de caste.
C’est sur sa maîtrise des dossiers qu’il a ridiculisé Marine L…et ce sera sur sa maîtrise de la psychanalyse qu’il fera plier les plus tenaces .Qui dans la Presse relève aujourd’hui que le grand deal proposé aux cheminots tient dans une phrase .Il n’arrivera rien aux cheminots qui sont à 5 ans de la retraite .Et pourquoi ? Parce que l’âge des syndicalistes tenant l’entreprise publique approche les 5 ans de la retraite.
Viol générationnel ou meurtre du père, les décisions politiques ne tiennent plus compte de la communauté nationale, mais des positions de chacun dans l’ordre d’arrivée sur terre. La volonté du père pour résumer le fond d’une pensée christique refoulée.
Et ça marche …en marche ! Au-delà de la nécessité qui peut donner du crédit à l’entreprise d’évolution dialectique de notre société, Emmanuel Macron joue les apprentis sorciers sur la cohésion générationnelle. Peut-être faut-il voir dans cette absence de paternité, la volonté de passer outre la filiation pour lui substituer le principe d’adoption.
Igor deperraz