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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

À la soupe

Cracher dans la soupe ou servir la soupe à défaut d’en être le marchand fait référence à des comportements politiques que l’on juge sévèrement. On pourrait qualifier François Fillon de marchand de soupe lorsqu’il s’évertue à se rapprocher d’une certaine forme de populisme et l’on serait en droit de reprocher à Jean Luc Mélenchon  de cracher dedans après avoir encaissé sans rechigner les chèques de fin de mois de ministre et maintenant de Député européen. Tout cela nous éloigne évidemment de la soupe populaire ignorée par trop souvent par des parlementaires qui ont eu l’habileté de se réserver un régime spécial de retraite.

 Ne devenons pas soupe au lait face à ses comportements cupides et redonnons à cette pratique culinaire toute sa grandeur. La soupe, c’est avant tout une tranche de pain arrosée de bouillon ou de vin qui servit d’alimentation de base à nos ancêtres jusqu’à l’arrivée des  cubes et aujourd’hui des boîtes en carton UHT. N’en perdons pas notre latin en prononçant distinctement un discours sans cultiver ostensiblement le petit cheveu sur la soupe qui fait parfois le charme caché d’une personnalité. La soupe chinoise envahit progressivement nos cuisines chassant dans cette course effrénée au moins-disant la bonne vieille recette de nos grands-mères qui excellaient dans les préparations les plus goûteuses.

Aux choux, au potiron ou tout simplement aux poireaux, elle en dit long sur nos orientations politiques et notre perception du monde. La transition énergétique passera par une décroissance de la consommation de viandes et redonnera à l’épluche-patates et à la cocotte minute toute son utilité. Pour l’instant les élections municipales approchant, un grand nombre de nos élus vont à la soupe pour se refaire une santé et obtenir la précieuse investiture. Dans ce contexte de cumul de mandat, il faut espérer qu’ils seront nombreux à ne pas finir comme des gros pleins de soupe. Se prendre un bouillon serait peut-être dans ce cas une bonne thérapie.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Hydro lien

L’énergie marémotrice est une invention très ancienne, on la doit à Gérard Boisnoer  qui proposa son principe en 1921. Ce n’est pourtant qu’en 1961 que les travaux commencèrent sur la Rance avec le succès mitigé que l’on lui connaît aujourd’hui. L’envasement de la baie et l’entretien des turbines n’ont pas donné toute satisfaction et n’ont donc pas été généralisé.

  Aujourd’hui l’énergie hydraulique a le vent en poupe, on préférait plutôt l’expression la force des courants en poupe. L’énergie hydraulique est beaucoup plus important que celle produite à l’aide du vent au regard de la masse volumique de l’eau qui est 832 fois plus importante que l’air. Le principe est simple, on immerge une grosse turbine couplée à un alternateur et l’on récupère l’énergie produite par les grands courants marins dont la vitesse est suffisante pour assurer une certaine rentabilité.

 La ville de Paris avait ainsi envisagé de poser des turbines sous les ponts de Paris pour récupérer de l’électricité verte. La difficulté provient des coûts ,300 euros du KW heures et des prévisions de production. On pense fournir de l’électricité pour 8 millions de foyers. Ce qui est beaucoup, mais peu si l’on voulait envisager une transition énergétique durable. On pourrait envisager d’équiper les égouts, les ruisseaux, les gouttières pour capter quelques kilowatts, mais l’entretien des turbines et leur irrégularité entraînerait des changements radicaux dans les rythmes de consommation. L’hydrolien nous interroge sur cette chimère après laquelle nous courrons tous .Changer l’eau ou l’air en or.

Un mythe profondément ancré chez les partisans d’une croissance exponentielle. La réalité est plus sombre en termes d’éclairage. Il y a urgence à diminuer notre consommation par deux pour entrer dans la nouvelle aire de l’énergie propre, mais rare. Dans cette perspective, ces centrales couplées à l’éolien et à l’énergie produite localement devraient nous permettre de fermer le parc nucléaire dans de bonnes conditions. L’hydrolien est une aventure qui mérite que l’on se penche sur notre volonté de faire plus ou égal avec moins

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

C’est quoi au juste un Week-end où il ne se passe presque rien ?

Un régime syrien qui continue son petit train-train en envoyant une belle carte postale à tonton François sans oublier d’entourer d’une croix les sites chimiques sur la photo. Des Roms qui continuent à venir puis repartir en Roumanie ou Bulgarie en suivant le rythme des saisons touristiques sans se préoccuper des coups de gueule de Cécile Duflot ou Manuel Valls. Une Autriche qui échappe de peu au grand retour de l’extrême droite sans pour autant y basculer .Des Djiadistes du sexe qui n’étaient en fait que pure invention de fanatiques essayant de faire le buzz avec un nouveau concept encore en gestation. 

 Des vendanges qui n’ont pas encore donné du vin nouveau, des pommes qui n’ont pas encore fait leur premier jus ! Des gigots qui sont encore sur pied. Des journalistes qui traversent des paysages sans même penser à s’arrêter. Des orages qui ne prennent plus la peine de foudroyer un pauvre grand-père sur sa mobylette. Des voyous qui perdent un arsenal sans avoir pu trouer la peau d’un dealer à Marseille. Des grandes enseignes de bricolage qui ignorent poliment la justice et la vie de famille et qui ouvrent sans vergogne leurs magasins le dimanche sans que cela ne suscite une intervention des forces de l’ordre.

 Comment dans ce flot de nouvelles molles trouver l’information qui va bien ? Pas même un avion qui s’écrase ou un petit vaporisateur chimique ? C’est l’automne. Certes ! Mais ce n’est pas encore le moment de changer d’heure.   Personne n’a perdu son chat siamois dans l’express de 20 h 13 ! Que faire ? Remuer la fourmilière à information pour que tout cela reprenne…ou s’endormir dans canapé en espérant que les volcans d’Auvergne ne se réveillent pas en même temps. Le plus sage sera d’éplucher les légumes pour se remettre à faire une bonne soupe au chou…

 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Les cordonniers sont chaussés par les magistrats en gare d’Amiens

Mais à quoi pensent nos magistrats lorsque leurs obligations professionnelles les contraignent à siéger. il en est un dont on sait aujourd’hui qu’il avait la tête ailleurs pour s’obliger à partir en pleine affaire un mercredi soir lors des audiences de la sixième chambre des appels correctionnels de la cour d’appel d’Amiens. Cette affaire fait grand bruit au palais et l’on reste dans les couloirs et les coursives bien gênés par cette posture. L’intéressé avait un train à prendre et pas n’importe lequel… le dernier ! Cette affaire en rappelle une autre bien différente, mais plus croustillante qui avait vu un honorable magistrat pris la main dans la robe. Le Magistrat a donc couru jusqu’à la triste gare d’Amiens pour tenter de monter dans l’omnibus.

Au-delà de l’anecdote et du fait divers, cet incident de séance marque l’indifférence que manifeste l’ensemble de la société civile à la règle implacable des chemins de fer : Un train, ça part à l’heure et ça arrive qu’en ça peut..L’utilisation d’un transport collectif remboursé en partie par le Ministère de la Justice dans le cadre du soutien des administrations aux transports collectifs a donc été mise en contradiction avec les horaires du palais d’Amiens. Ce travail nocturne est d’autant plus critiquable que le Ministère de la Fonction publique s’est engagé à veiller à ne pas encourager le travail tardif dans le cadre de l’égalité professionnelle.

Pourtant cet homme qui aurait pu être tranquillement chez lui à une heure tardive se trouve aujourd’hui obligé de se justifier et passera peut-être en conseil disciplinaire. Pour qu’une politique des transports en commun et de covoiturage puisse exister, il est nécessaire que les employeurs et les employés respectent avec une certaine souplesse les horaires de travail, y compris ceux en charge de faire respecter la loi.

 À quoi pensait donc ce magistrat en attendant son train, nul ne le saura jamais, l’audience étant renvoyé aux calendes grecques…

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Tous les chemins mènent aux Rom ?

Il est des enfants gâtés comme Cécile Duflot qui ne perçoivent les problèmes sociaux qu’à travers les vitres de leur appartement bourgeois. Les « roms » seraient de pauvres gens poussés par la famine ou les persécutions de leur pays d’origine accostant sur les rivages de la République pour embrasser l’héritage de la philosophie des lumières ? Manuel Valls serait donc mal venu et malotrus de stigmatiser une population qui a le droit de libre circulation sur le territoire français et est protégée par les conventions internationales.

Mais voilà tout un chacun qui sort du Parc Monceau sait que cette réalité que l’on aimerait faire sienne n’est pas. Il serait inutile de relaté l’incivilité chronique dont les Français sont devenus les témoins .Non les Roms ne pratiquent pas une quête agressive et ne détruisent pas les parcs et jardins par leur occupation intempestive. Non les Roms ne font  pas subir aux femmes des traitements dégradants ,non les Roms ne s’installent pas à la périphérie des villes dans des bidonvilles digne du grand Zola .Oui les Rom inscrivent en masse leurs enfants à l’école comme les autres communautés qui ont intégré notre territoire ,oui les Roms ne pensent qu’à partager notre bien commun en mettant la main à la patte .

Tous ceux qui ont eu l’occasion d’aller en Bulgarie ou Roumanie pourront nuancer les jugements à l’emporte-pièce que l’on peut prendre . Oui les chariots sont d’une grande beauté ,la musique et une certaine forme de liberté valent d’être protégé, mais alors qu’on interdit dans l’espace publique le port du voile intégral ,on ne comprend pas très bien pourquoi ,on assisterait sans voix à la violation la plus élémentaire des règles du vivre ensemble sans pousser de la voix. Oui à l’intégration des Rom en France si cette population est victime de discrimination chez elle ,non à ce que nous acceptions les incivilités et les campements sauvages sur le domaine public faisant de la politique du fait accompli la nouvelle devise de la République . Manuel Valls a eu le mérite d’élever la voix lorsque certains parmi ce groupe social utilisent la stratégie du cheval de Troie pour imposer aux autres un mode de vie qui est du reste tout à fait respectable.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Le Saint Dicat

Les syndicats français sont-ils si nuls que ça ? Avec 9,8 pour cent de Français syndiqués en moyenne en 1991 et 7,6 pour cent en 2008, la situation n’est pas au beau fixe ! Les Français ne croient plus en leurs organisations syndicales. C’est un fait et les gouvernements successifs n’ont pas pris la mesure de ce manque d’intérêt dans cette forme ancienne de défense des intérêts des salariés.

Il n’y a plus aujourd’hui d’organisation syndicale représentative. Le récent conflit d’intérêts entre une confédération et un syndicat de proximité a mis le feu aux poudres ! Peut-on signer un accord sur le travail le dimanche en contradiction avec les positions nationales sans être porteur d’un mandat majoritaire ? Toute la question tourne autour de ce grand malentendu : les 15 pour cent dans la fonction publique et les 2 pour cent des adhérents du commerce et du BTP ne portent plus les revendications de leur communauté de travail et ont donc des difficultés à vendre leur signature auprès des autres partenaires sociaux. Dans ce déficit de ressources humaines, les gouvernements tirent les marrons du feu en distribuant sans trop de contrôle les crédits de la formation professionnelle. Mais ils perdent aussi une source non négligeable de médiation dans l’entreprise et prennent donc de plein fouet leurs velléités de réforme. Quel consensus y a-t-il aujourd’hui sur les retraites, la protection sociale, le temps de travail ou la formation professionnelle permettant d’affirmer leur pérennité ? Les grandes confédérations ont hérité du modèle soviétique pour leur fonctionnement interne.

Des cadres placent leur famille et leurs proches dans les rouages bureaucratiques de leur organisation et les petits avantages qu’ils grignotent avec mesquinerie masquent la pauvreté de leur discours. Il n’y a besoin ni d’enquête ni de polémique pour que tout un chacun se rende compte sur son lieu de travail de la misère en milieu syndical.

 La presse qui devrait se faire les relais de cet archaïsme est bien mal en point avec un syndicat qui fait aujourd’hui figure de musée du livre. Les solutions sont bien maigres ! Qui a intérêt a secoué le cocotier ? Ceux qui font les frais de cette glaciation sont les salariés français qui ne savent plus à quel saint se vouer pour faire valoir leurs droits.

 Sainte Nitouche a encore de beaux cierges en partage devant elle !

 

Igor DEPERRAZ

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Publié le par igor deperraz

Ah, les filles, ah les filles,

Il est des chiffres dont on se passerait dans une démocratie avancée. Le taux d’hommes incarcérés est de 95 pour cent dans les pays de l’OCDE. Il n’y aurait donc que 5 pour de femme bravant la loi ou y aurait- il une justice sexiste qui privilégie l’enfermement pour les hommes et les solutions alternatives pour les femmes. Aucune étude n’a été réalisée sur ce sujet.

 Les explications traditionnelles apportent quelques éléments de réponse. La toute-puissance masculine dans la société, la testostérone…pourtant depuis que l’on a mis en avant l’égalité des sexes et qu’elle a pris forme durant le siècle dernier sous la forme d’une grande indépendance financière pour le sexe que l’on réputait faible, la proportion de détenus hommes n’a presque pas changé.

Notre système d’éducation ne serait il donc pas en contradiction avec cette égalité proclamée. l’école comme l’intimité du foyer passeraient ils outre cette vérité : Les hommes et les femmes sont égaux. Nos prisons, dans leur fonctionnement et dans son rôle d’enfermement, mais aussi paradoxalement de monastère pour les brebis égarées n’inciterait-elle pas les jeunes hommes a braver les interdits sociaux.

 La prison ne se nourrirait-elle pas d’homme jeune (30 ans de moyenne d’âge) pour auto- alimentée son fonctionnement. Si demain les prisons devenaient des lieux de réinsertion humaniste où l’on apprend à recoudre ses pantalons, à cuisiner et à s’occuper de ses sourcils, nous aurions peut être un équilibre dans la détention. Le manque de parité dans les murs de la prison est  un frein à son humanisation… allez les filles un petit cambriolage pour la bonne cause…. ?

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Mamère quitte de navire

Alors que l’écologie est devenue un thème central du discours politique, les verts qui ont pendant longtemps milité et représenté cette problématique sur la scène nationale se dissolvent dans des querelles internes qu’eux seuls ont le secret. Les rats quittent le navire laissant derrière eux « un syndicat d’élus «  pour reprendre les termes de Noel Mamère .

Que restera-t-il bientôt de cette formation politique qui a envoyé au gouvernement Cécile Duflot pour y faire tapisserie. Le vert n’est plus dans le fruit, il est aujourd’hui dans les instances des principaux partis politiques. Les programmes électoraux se verdissent sans apporter de réflexions globales sur les nécessaires mutations comportementales de nos sociétés. A l’intérieure des conseils municipaux, la parole verte se fait entendre, mais est rarement écoutée.

 La principale question pour les écologistes est de savoir à quoi ils servent. Pour les socialistes, ils représentent une alternative à l’alliance avec le feu parti communiste et une stratégie d’évitement face au  Front de Gauche. Pour l’UMP, les écologistes portent le message d’une reconversion de l’économie du 20 siècle. Ce qu’ils aiment appeler «l’économie positive ». Une croissance toujours énergivore, mais propre.

La fin du Parti écologiste après celle du Parti communiste s’inscrit dans la grande mue politique faisant suite à la fin de la toute-puissance occidentale. La critique sociale et environnementale de la société est à réinventer, un nouveau Marx est toujours en attente de lecture.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Anne Hidalgo sur papier mâché

Anne Hidalgo sera la prochaine Maire de Paris. Très loin devant sa rivale de l’UMP.  Son avance est telle qu’elle eut été sans conteste en position de force pour présenter un programme à Paris à la hauteur des enjeux écologiques du  21 siècle.  Il n’en sera pourtant rien ! Comme ci la première adjointe de Bertrand Delanoë pouvait se satisfaire de 10 priorités éditées sur papier couleur. Il n’y a dans ces maigres propositions que des mesurettes éco compatible avec les petits arrangements entre amis.

 La priorité révolutionnaire et inévitable pour Paris, c’est d’interdire tout simplement la circulation intra-muros pour tous les véhicules à moteur thermique. Le reste n’est que discussion de pilier de bar… cette expérience a déjà été tentée grandeur nature dans la capitale lors de la grande grève des transports en commun. Des millions de gens avaient pu rejoindre leur travail en vélo, en skate ou tout simplement à pied !

 Paris sans voiture n’est pas qu’un pari, mais une facilité pour tous. En supprimant les véhicules polluants, on redonne à tout un chacun la possibilité de faire du vélo sans être asphyxié. Le vélo électrique sous ses formes les plus variées a une autonomie de 30 kilomètres aller et 30 retour, soit la distance moyenne qui sépare les habitants des banlieues de la capitale.

Pour ce faire, on peut transformer les bureaux inoccupés et les friches de la SNCF en grand parking surveillé pour les deux roues et construire en grande banlieue d’immense parking sécurisé pour les voitures

La gratuité du transport en commun prendra alors tout son sens et la ville retrouvera sa fonction première. Être un lieu d’échange et de travail serein dans un environnement sain. Avec une ambition de zéro moteur thermique dans 7 ans, la nouvelle équipe socialiste aurait fait preuve de courage, mais aussi de lucidité. Le manque courage en politique est peut-être ce qui fragilise le plus le tournant énergétique de notre siècle…Anne Hidalgo n'en a peut être pas conscience

 

 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Les nombres ne sont que symbole, et pourtant, je n’aurai pas imaginé franchir la barre symbolique des mille chroniques écrites. Comme une de deuche qui passe les 100 000 kilomètres, je me prends à regarder le compteur. C’est l’occasion de rendre hommage à mon Maître en écriture qui termina ses brillantes chroniques le 6 novembre 1925 par ces mots « l’individu est tout ; pour que les choses soient belles, il faut d’abord qu’il existe un être vivant capable d’en sentir la beauté » Henri Roorda n’était pas qu’un simple professeur de mathématique de la Suisse romande, ma lointaine patrie, mais aussi un des plus grands chroniqueurs des 20 siècles.

Extrait… "Le journaliste a sur le thermomètre une supériorité incontestable. Le petit appareil inventé par Messieurs Réaumur et centigrade ne nous donne jamais que des indications très sèches : des chiffres, et rien de plus. Impassible et inodore il marque avec la même sérénité la plus élevée et la plus basse. On dirait que tout cela ne lui fait ni chaud ni froid. Quant au journaliste, il ne se contente pas d’apprendre à ses lecteurs distraits qu’il fait froid, ou qu’il fait chaud : il ajoute à ce renseignement utile un commentaire qui peut avoir, s’il ne fait trop chaud, une grande portée morale (…) Je dois malheureusement m’arrêter sur une note triste. La chaleur rend égoïste. Le 10 août, il avait fait très chaud. Dans le courant de la nuit, je vis en rêve un ange qui portait un plateau chargé de bouteilles. Cet ange me demanda : » veux-tu que je te donne la promesse d’une paix durable dans les Balkans, ou bien préfères-tu un mélange de vin frais et d’eau de Seltz ? » Je répondis : » cher ange, j’aime mieux le vin frai » il est vrai que c’était en rêve. Éveillé, j’aurais sans doute hésité.

 

Igor

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