~~Bruxelles et le photographe Kardave dans la société du spectacle.
Les mêmes maux et les mêmes mots qui tournent en rond sur des chaînes d’infos ou d’in- faux. L’horreur et son cortège d’amertume. Le terrorisme ne mérite pas toute cette propagande .La compassion et l’émotion sont les seuls moteurs de notre résistance à la barbarie. Ketevan Kardava a voulu saisir cette émotion au cœur même du chao.
Tout photographe fait ce qu’il a l’habitude de faire, à chaque clin d’œil de l’histoire : Il photographie. En diffusant et publiant la photographie d’une femme assise dans son plus total dénuement, les quotidiens n’ont pas respecté l’éthique de la charte du journalisme.
Un léger floutage aurait retiré un peu de spectacle, mais aurait certainement sauvegardé l’intégrité des victimes et ce ne sont pas les excuses du preneur d’images qui pourront excuser les quotidiens y compris le journal « Le Monde « dans son édition du mercredi 23 Mars .
Journaux populistes ou dénués aujourd’hui d’éthique ? Igor Deperraz