Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094
~~Outreau une fois d’Outreau
Curieux calendrier judiciaire et curieuse justice qui n’hésitent pas à remettre en scène les acteurs d’un emballement judiciaire et médiatique. L’acquittement d’Outreau n’est que le fruit du hasard et de la défaillance au dernier moment de l’accusation ! Sans cela, les accusés d’hier ne seraient peut-être pas les acquittés d’aujourd’hui .Si procès, il devait y avoir, ce n’est certainement pas du côté des justiciables qu’il fallait chercher !
Que de vies gâchées par la volonté d’un seul ! Dans ce type d’affaire, qui mêle à la fois la misère sociale et la misère intellectuelle, on peut comprendre aisément que la parole des enfants n’est pas fiable .Dans le déroulé de l’instruction, on a vu combien la surenchère était devenue la grande cour de récréation des accusateurs. Tous les professionnels perçoivent combien l’enfance fragilisée peut au gré du plaisir qu’elle reçoit ajuster sa parole fabuleuse pour en faire du vécu. On sait qu’il suffit de persuader un sujet qu’il a vu un film en lui montrant quelques extraits pour qu’il se persuade qu’il l’a vu et plus incroyable pour qu’il pense avoir rencontré la même situation dans la vie réelle . La mémoire n’est qu’une combinaison chimique.
Les victimes ne mentaient pas, elles étaient persuadées d’avoir subi les violences qu’elles reprochaient. L’écoute bienveillante du juge n’a fait que les conforter. Toutes les dépositions étaient vécues par les plaignants comme vécu. Les goûts amers et les dégoûts qui restent en bouche ne sont pas que la justice se soit trompée ou qu’elle ait été induite en erreur par les mécanismes cérébraux complexes de la mémoire, mais bien qu’elle n’ait pas permis ou proposé la reconversion professionnelle de celui par qui des vies ont été brisées. Si un procès symbolique était à refaire, ce n’est peut-être pas celui qui se tient actuellement qui devrait avoir lieu une nouvelle fois.
Igor Deperraz
~~Réforme , un grand mot qui résonne aux oreilles des professeurs et élèves à chaque apparition /disparition d’un ministre de l’éducation nationale. On discute, on fait appel au million d’enseignants et à leurs avis pour élaborer de nouveaux programmes et au final, le ministre s’en va en laissant derrière lui un corpus courageux et fort intéressant .Le temps politique rattrape la réforme engagée et les arbitrages budgétaires viennent contrarier les bonnes intentions de départ .
Que restera-t-il de tout cela lorsque la droite victorieuse arrivera au pouvoir avec ses projets et sa réforme .Pour les rythmes scolaires, la fin de l’expérimentation en cours ne fait aucun doute .Les communes n’ont pas les moyens de prolonger l’expérience dans un contexte de réduction des dotations budgétaires .Pour les contenus , enjeux politiques ,la réforme Darcos et un pilier indestructible pour la pensée éducative de l’opposition. Les enseignants peuvent donc dès aujourd’hui se préparer aux nouveaux rythmes et aux nouveaux programmes qui seront en fait les anciens que l’on aura changés le temps de les changer.
Devant cette valse continuelle des étiquettes, les éditeurs de manuels et logiciels ne savent plus très bien s’ils doivent attendre et investir dans des réformes qui n’ont en réalité qu’une DLC très réduite. Les programmes ne sont que les étiquettes d’une autre réforme plus profonde qui n’est pas menée, l’attention des élèves en classe et l’intérêt qu’ils manifestent dans une classe .On peut enfiler les perles sur les objectifs à atteindre, si un professeur passe la moitié de son temps à relire avec son public les règles du vivre ensemble, les bonnes intentions intellectuelles se heurtent au principe de réalité.
Il y a autant de collège, de lycées, d’école qu’il y a de programmes à mettre en place. À trop vouloir centraliser dans les détails ce qui pourrait relever des acteurs proches du terrain, on assiste incrédule au jeu des chaises musicales. Réformer l’école, c’est avant tout se poser la question de l’efficacité d’une Éducation nationale, non dans ses grands objectifs, mais dans sa volonté de décider de la place de la gomme et du crayon dans la classe. Igor Deperraz
~~Réponse à Julien Coupat Il est important que Julien Coupat puisse s’exprimer sur les faits qu’on lui reproche avec la verve et le verbe qu’on lui connaît .Il assume certainement ses choix, mais il est plus frileux pour en assurer les conséquences physiques et personne ne peut lui reprocher .Sur France inter ,il ne veut répondre à la question de la paternité de l’ouvrage « L’insurrection qui vient » parce qu’il sait que ses écrits lui valent aujourd’hui des poursuites pénales sous le qualificatif de « terrorisme »
Il n’y a pourtant aucun doute sur l’auteur de cet ouvrage vendu à la FNAC. Dans cette affaire de Tarnac et de Rouen s’affrontent deux logiques et deux armées des ombres .L’une officieuse qui est en charge du renseignement et qui a fait preuve d’un manque de professionnalisme, l’autre révolutionnaire qui se refuse à assumer ses actes ou du moins qui n’a pas à assumer des actes sans que la justice et les services publics aient une procédure claire et limpide à faire valoir. On ne peut condamner sur de simples présomptions pour des faits de terrorisme .Les livres ne peuvent en aucun cas servir de commencement de doute dans la vie réelle. On ne va pas mettre en prison tous les écrivains de roman policier.
Dans l’affaire du Carlton, on a une nouvelle fois pu constater les errements de la justice lorsqu’elle se base sur l’impartialité morale. Que les faits soient ou pas, il appartient aux services dans apporter la preuve et non de s’arranger avec la procédure pour étayer une réalité tangible, mais non débusquée juridiquement.
Julien Coupat reprend la vieille terminologie gauchiste pour justifier des propos complètements inadmissibles .Certes Charlie Hebdo avait subi la coupe de Philippe Val et sa ligne éditoriale était floue, mais en aucun cas le journal de Cabu et de Charb n’était de droite ! Contrairement à Julien Coupa , Charb avait eu le courage d’assumer ses écrits à la face du monde .Ce que monsieur Coupat se refuse à faire par pur confort bourgeois .
On peut être très attentif aux propos « de l’insurrection qui vient « et relever dans la philosophie politique de Coupat des points d’une extrême lucidité tout en condamnant sa posture idéologique et son comportement en ce qui concerne la paternité de l’ouvrage du « comité invisible ». Igor Deperraz
~~Latin obligatoire au collège Réformer le collège est une évidence et l’on comprend la volonté des politiques de remettre en ordre d’égalité ce qui est devenu dans quelques cas une machine à accentuer les inégalités sociales .Le latin comme le grec participe de fait à l’exclusion d’une partie de la population scolaire .
Les classes européennes ont la réputation d’accueillir les fils de… ou à la marge les fils de prof .Quelle est la réalité d’un collège et qu’en pense les enfants qui y passent ? Pour ceux qui ont des grosses difficultés, c’est l’organisation trop souvent d’un chahut institutionnel : j’existe donc je nuis .Pour les autres qui ont soif d’apprendre, c’est une interminable attente du lycée ou enfin la sérénité est de mise.
Pour tous les parents qui n’ont pas les moyens de mettre leurs enfants dans des collèges de centre-ville bourgeois ou pour ceux qui se refusent à l’exclusion sociale des collèges privés, les classes de latin ou classes européennes permettent à ceux qui veulent s’imbiber de culture de trouver l’esprit du travail bien fait ou du travail tout court .L’école de la République laisserait-elle tomber l’ascenseur social pour les enfants modestes pour ne se consacrer qu’aux enfants en difficultés sociales comme si l’école était devenue le grand champ de la réparation économique .Enfants ‘immigrés, de commerçants ,de chômeurs, ils sont plus de 90 pour cent à se retrouver dans l’école républicaine .
Doit-on leur faire subir un appauvrissement culturel au prétexte que l’État ne sait plus répondre à la détresse sociale ? L’enseignement du latin est une discrimination scolaire basée sur l’envie d’apprendre et non sur une religion ou une condition sociale .Il n’est pas nécessaire de rappeler que le latin fut et restera la grande langue européenne qui a conduit à ce que nous sommes aujourd’hui …Des Européens ,juifs musulmans, chrétiens, banlieusard ,paysans ,tous réunis dans un bain culturel qui n’a cessé de s’enrichir, mais qui prend racine dans une langue qui a fait le tour de la méditerranée : le latin .
Il est peut-être urgent de se poser la question de l’enseignement obligatoire du latin et de la civilisation gréco-romaine au collège pour que la grande idée d’Europe, de laïcité et de fraternité perdure.
Igor deperraz
Ma rencontre avec le Grand Duc du Luxembourg http://t.co/iNcPY6Olyx
May 09, 2015
Ma rencontre avec le Grand Duc du Luxembourg - chroniques matinales
Ma rencontre avec le Grand duc héritier du Luxembourg Mille excuses au Grand Duc héritier, Guillaume Jean Marie, Prince du Luxembourg et de Bourbon Parme ainsi qu'à Son Altesse Royale, comtesse de Lannoy de n'avoir pas retrouvé au fond de mon sac mon...
~~ Ma rencontre avec le Grand duc héritier du Luxembourg
Mille excuses au Grand Duc héritier, Guillaume Jean Marie, Prince du Luxembourg et de Bourbon Parme ainsi qu’à Son Altesse Royale, comtesse de Lannoy de n’avoir pas retrouvé au fond de mon sac mon portefeuille pour vous inviter à partager un Thé dans un de ces petits salons du X arrondissement de Paris. Héritier du roi Charles X, dernier Capétien en exercice …licencié en lettres et sciences politiques,
Son Altesse parle français et se déplace en toute simplicité dans les rues de Paris sans que sa garde rapprochée n’exerce une pression insoutenable sur ses interlocuteurs. Dans cette rencontre impromptue, je me demandais qui de Hollande ou de cet héritier d’une longue dynastie de seigneurs était dans la posture de la Noblesse. Monsieur Hollande et ses prédécesseurs se posaient-ils avec leur cour et courtisan en usurpateur de la royauté ou en nostalgique d’un autre siècle. Le futur grand-duc avait du panache et de la simplicité sans que ni l’une ni l’autre ne soient l’objet d’un calcul politique .un grand-duc normal nous ferait presque regretté la royauté .
Après le Général de Gaule, les héritiers n’en avaient-il pas trop fait pour faire des palais de la République des châteaux en Espagne de nos espérances de liberté. Igor Deperraz
~~Pédophiles et Pédagogues
Une loi de circonstance pour éviter que ne se reproduise un fait divers de pédophilie en milieu scolaire ou périscolaire ne prend-elle pas le risque de stigmatiser tous les acteurs qui se mobilisent pour l’enfance. Deux tiers des affaires sont classés sans suite.
Les affaires de pédophilie sont exceptionnelles et difficilement prévisibles pour les primo délinquants .Les professeurs n’ont rien à voir avec ce type de déviance et cette stigmatisation ne fera qu’amplifier la désertification masculine pour cette profession. Cette loi stigmatise les hommes qui sont déjà exposés et doivent se protéger de toute insinuation .Qui s’occuperait ou s’offusquerait qu’une enseignante traverse les vestiaires de douche d’une piscine ? Qui se poserait des questions si un enfant se console sur les genoux de sa maîtresse ?
Il n’en va pas de même pour tous ces hommes qui ont vu se porter sur eux l’opprobre de la malveillance. Pourquoi ne pas envisager une loi pour les médecins ou les infirmiers à qui l'on confie nos enfants sans se poser de questions malsaines .
Et tous les parents bénévoles qui accompagnent les sorties scolaires ou emmènent les joueurs de foot aux compétitions .Sans oublier les policiers qui gardent à vue des adolescents. Ne faut-il rien faire et ne pas se poser la question du circonstancielle dans une affaire qui n’a pas donné toutes ses réponses. Il n’y a pas de plus professeurs pédophiles que de ministres pédophiles .Ce n’est pas en appelant la Loi à la rescousse que l’on évitera l’intolérable .Posons-nous la question de l’absence de médecine du travail dans l’éducation nationale et abordons enfin les vraies solutions Igor Deperraz
~~Jean François Chazerans Un long article du quotidien Le Monde du lundi 4 mai porte sur « A Poitier un enseignant aux méthodes pédagogiques hors normes a été muté après un débat sur les attentats ». Il évoque la difficulté d’enseigner dans un cadre établit par des programmes pensés et réfléchis pour et par l’État. Deux conceptions de la liberté pédagogique qui se confrontent et qui donnent raison à la raison d’État. Les élèves qui se préparent au Bac envisagent souvent la philosophie comme une matière où il ne faut pas perdre de points. Ils n’envisagent pas le cours de philosophie comme de la philosophie, mais comme l’énumération de concepts virtuels auxquels l’on pourrait volontiers se passer si cet enseignement n’était pas obligatoire JF.Chazerans s’inspire dans sa démarche philosophique et non pédagogique largement du café philo pour amener ses élèves à une réflexion formative. Cette démarche intéressante et nécessairement dérangeante s’est heurtée au grand principe de réalité qui accompagne chaque élève au Bac ? Que rapporte l’ouverture d’esprit par rapport aux points qui ouvrent les grandes écoles ou qui donnent plus de consistances à un dossier d’entrée dans un établissement du supérieur. La réponse que donne Brigitte Estève –Bellebeau, Inspectrice de philosophie est sans ambiguïté « Un débat se prépare pour éviter le café du commerce ; il se dirige, donne lieu à une synthèse et repose sur un programme » Il est reproché à ce professeur d’avoir dérapé lors du débat du jeudi 8 janvier, en s’égarant dans ses propos. Et là commence la vraie difficulté d’enseigner dans un contexte ou chaque mot est pesé et/ou il appartient au professeur de vérifier si sa parole est juste et entre à la fois dans la pertinence de l’exposé et se fond dans la normalité des programmes. Une prime donnée incontestablement à la platitude, au concept mou et surtout une obligation de rester dans une totale neutralité subjective .Un raisonnement qui pousser à l’extrême obligerait à ne pas mentionner la météo du jour au prétexte que cette prise de parole pourrait être sujette à polémique .Poser la simple question : fait-il beau aujourd’hui ? Reviendrait à déprécier ou connoter l’environnement social et géographique .Il fera donc toujours beau à Maubeuge… Il faudra aussi considérer qu’Hegel ne sera plus à étudier sans attirer quelques difficultés à ses commentateurs par trop exégètes. « Le développement ne va pas sans unilatéralité et dédoublement .L’esprit parfait, total, s’épanouissant dans ses particularités, quitte son repos pour se plonger dans un monde déchiré par des oppositions et troublé par des complications et, une fois engagé dans cette dispersion, il ne peut plus, se soustraire aux malheurs et désastres du monde fini. Hegel esthétique
~~Roquefort de café Qui n’a pas en tête le slogan publicitaire du Roquefort, ce fromage au lait cru de brebis qui s’affine dans les caves du village éponyme. Première appellation d’origine contrôlée attribuée en 1925, le village fait vivre plus de 1000 personnes. Ses caves d’affinages constituent le principal atout de ce site universellement connu .
Déguster au cœur de la cave ,les arômes se dégagent en bouche sans qu’une pointe d’acidité ne vienne troubler les pensées d'enfants sauvages qui accompagnent le touriste de passage .Nous sommes, comme pour tous les autres fromages au cœur de notre identité ,au cœur de notre savoir-faire .Nous exportons notre production dans le monde entier et il y a peu de chance que les Chinois transportent chez eux le Parc naturel régional des Grands causses avec ses troupeaux de race Lacaune. Les professionnels et agriculteurs de la filière accueillent au mieux les visiteurs dans un cadre architectural abandonné par l’État .
Si l’on ne compte plus les musées abritant les peintures ,la production agricole est quant à elle ignorée ,voire oubliée par les pouvoirs publics .Le village de Roquefort ne ressemble à rien ,les façades des immeubles tombent en ruine ,les bâtiments publics sont du plus mauvais goût et le visiteur repart ’avec l’impression de quitter un territoire en friche .On pourrait s’attendre à ce que le village soit une grande cause nationale en terme d’investissement architectural .Il n’en est rien ,les pouvoirs publics ont entassé les différentes architectures d’autoroutes.
Comment dans ce contexte d’ignorance faire valoir le travail exceptionnel des agriculteurs qui se battent chaque jour pour améliorer la balance du commerce extérieur. Le cas de Roquefort-sur-Soulzon est emblématique de la prise de conscience nécessaire à la sauvegarde et à la mise en valeur de notre patrimoine agricole .Autant de fromages que de villages ou villes à investir ! Les livres ont bien leur bibliothèque de France et leurs médiathèques .Ces milliers d’emplois valent bien un fromage. Igor Deperraz