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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 

 

Le jaguar des familles !!! C’est dans le magazine du « Monde »

Le groupe indien TaTa a racheté la marque Jaguar et l’on pourrait s’attendre en regardant sa photo sur une demi-page à la présentation d’une voiture low cost. A l’image de la firme au losange qui séduit de nouvelles clientèles en délocalisant à outrance sa production. L’infographiste n’y va pas par quatre chemins ou roues « Un hayon électrique Plus besoin de se salir les mains ou de faire de la musculation avec le hayon qui s’ouvre et se  ferme électriquement ». On pourrait s’interroger sur la fée électricité qui ne peut exprimer son énergie qu’en transformant par l’intermédiaire d’un moteur sa conductivité en mouvement, mais ne soyons pas pingre ! La jaguar des familles « ne sera disponible qu’en motorisation diesel. Quant au prix d’entrée il devrait avoisiner les 50 000 euros ». Si on lit attentivement la légende « les passagers à l’arrière sont à l’aise » Ce qui nous donne pour  cinq places un prix de 10 000 euros par personne. Par contre,  « la banquette arrière  rabattable en 60/40 se replie pour offrir une surface  de chargement totalement plane ». C’était le cas sur les 205 Peugeot d’il y a 20 ans mais en l’espèce il faut en avoir pour son argent…En lisant cette page consacrée au modèle de la firme de Coventry, « je pensais aux difficultés financières du journal « Le Monde ». Si toutes les familles de la rédaction peuvent  s’acheter une voiture avec des sièges rabattables pour une somme minimum de 50 000 euros . Soit sans  crédit quatre années de salaire minimum. Il est évident, pour ne pas finir en surendettement que  les salaires doivent avoisiner les 5000 euros ? Heureusement, le modèle est « d’inspiration un peu trop germanique »…A qui s’adresse le magazine « M » ? pour nous laisser croire qu’une famille peut acheter une voiture à ce prix pour ne pas se salir les mains en baissant son coffre. Honte à vous !!!   igor deperraz  (le monde Page 115 le magazine)

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Publié le par igor deperraz

 

Changement de temps dans le désordre

Nous avons appris à changer d’heure sans que cette frontière invisible entre le temps et la durée ne nous pose problème. A 3 heures du matin il est 4 heures ou il était déjà 4 heures depuis deux heures .Une fois l’an le temps compte double. Double paye ? Nous dormons portant une heure de moins et par la même occasion, notre vie s’est réduite en attendant notre prochaine heure.

Le temps nous fait défaut et  nous comptons  sur ses promesses d’exactitude et de ponctualité pour ne pas perdre le rythme des minutes  qui passent. Le fait est biannuel et l’on s’y habitue. Bientôt nous changerons aussi d année. Le premier janvier 2013, redeviendra le premier janvier 2012.   Nous pourrons revivre les élections présidentielles, les faits divers tout  en profitant de l’antériorité de nos pensées. Nos actions en seront-elles plus perfectibles ?

Une logique qui devrait nous amener à changer de siècle pour revivre le début des années 1900, la guerre de 14-18, Mai 68. Changer d’heure, changer d’année, de siècle n’est- il pas le meilleur moyen d’éviter la routine et l’usure qui nous guette à chaque seconde. Le temps d’un récit et c’est déjà hier qui prend le pas sur demain  à moins qu’aujourd’hui ne soit plus qu’une fraction d’un temps infini que nous n’arrivons plus à mettre en ordre.   Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Les « vieux » nous roulent dans la farine…

Poser le sujet de l’assurance maladie dans le débat présidentiel, c’est inévitablement faire des mécontents et perdre des voix. Tout va donc très bien Madame la marquise en ce début 2012… Les français vivent de plus en plus vieux et il n’est pas fait de différence entre le remplacement d’une prothèse de hanche à 98 ans et à 60ans. Des chimiothérapies  sont maintenues sur des patients en fin de vie…Le déficit ne cesse de se creuser et surtout, pour les générations à venir, l’égalité des soins telle que l’on l’imagine aujourd’hui n’est que chimère. Après avoir épuisé égoïstement les fonds de retraite, la génération de 68 entame le Capital santé de ses enfants. Les médecins, fonctionnaires de fait de l’assurance maladie n’ont aucune contrainte d’installation, ce qui est paradoxale pour cette fonction publique qui ne dit pas son nom et inégalitaire en terme de couverture du territoire. Des spécialistes se font des fortunes en dépassement d’honoraire au prétexte qu’ils ont choisi la bonne spécialité…Avec ce principe, un professeur de mathématique devrait être payé cinq fois plus qu’un prof de philosophie. L’avenir de l’assurance maladie n’est pas assuré et le débat de l’opportunité des soins ne fait que commencer. Il ne sera pas possible de maintenir une population de plus en plus âgée  dans un confort relatif sans mettre en danger la santé des jeunes. Immobiliser un lit, une assistance respiratoire, des traitements couteux en fin de vie n’est moralement tenable que si  l’on ne refuse pas des enfants en soin intensif, faute de personnels et  d’argent. Le débat sur les choix thérapeutiques donnant à tous une protection à minima entrainera pour l’hôpital une réflexion sur l’opportunité thérapeutique. Notre pays pourra-t-il encore vivre à crédit pour soigner tout le monde sans faire supporter par ses enfants son incurie à partager les richesses actuelles. Lorsque l’énergie sera couteuse, les hélicoptères décolleront ils pour tous où ne seront-ils que le privilège d’assurance privée ? En ne prenant pas la mesure des dépenses de santé actuelle, les gouvernements qui se succèdent ne font que conforter leurs électeurs âgés  plus  soucieux de  leur petite retraite et de leur petite santé. L’ardoise qu’ils laisseront est un motif justifié de colère générationnelle.   Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Une norme sur deux supprimée ?????en matière de terrorisme ?

 

Le tueur de Montauban-Toulouse ne parlera plus et pour cause il est mort. Aucun otage, un immeuble vidé de ses occupants, des centaines d’armes braquées sur lui. En commettant ses assassinats sordides, l’homme avait accumulé de grossières  erreurs tactiques laissant derrière lui son adresse IP, utilisant un scooter reconnaissable, ne quittant pas la ville après  ses forfaits. Rien dans ce mode opératoire simpliste ne ressemble à ce qu’un militaire entrainé pour agir derrière les lignes ennemis ne peut apprendre en quelques jours d’instruction.

Son engagement en Afghanistan  n’était du qu’à sa propre initiative et il n’a pas été accroché par les mouvements qu’il prétendait incarner. Cet homme attaquant tout à la fois des musulmans et des juifs et des enfants n’avait certainement pas toutes ses facultés mentales !!. Un illuminé comme le Raid peut en neutraliser toute l’année sauf que celui-ci était particulièrement dangereux. Pourquoi le présenter comme un terroriste ? Et dans quelle mesure pourrait-on qualifier de terroriste un  malade invoquant Jésus  Christ pour égorger sa femme au bord de son lit ?

Rien dans  cette affaire ne peut faire penser qu’une organisation politique ait organisé une série de crimes pour déstabiliser l’Etat de droit. En annonçant dans le fil de l’action de nouvelles  lois répressives pour éviter un avenir qui sera obligatoirement différent, le Président de la République agit avec précipitation. L’ensemble des services de Police ont mené à bien une opération de neutralisation d’un criminel sans qu’il soit nécessaire de stigmatiser ou d’aggraver l’ensemble des lois et règlements existants. Le candidat président appliquera –il son grand principe une norme nouvelle, deux de supprimer ? Si cette affaire permet de souligner le talon d’Achille face à des actions isolées, rien ne pourra jamais empêcher la folie meurtrière d’un  homme reclus dans sa haine et dans ses phobies. L’Etat et le corps social a réussi sa mission de maintien de l’Ordre public dans le cadre juridique actuelle, c’est une raison suffisante pour se sentir rassurée et protégée et féliciter les forces de police sans extrapoler plus que nécessaire.  igor deperraz  chronique matinale

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Publié le par igor deperraz

Corbeille des mots Corneille des os

 

Tout le monde a oublié qu’au début des PC, il n’y avait de « corbeille » que sur les ordinateurs de Steve Job. Cette l’interface visuelle à l’image d’un bureau réel  a obligé la « fenêtre » à copier cette boite magique qui permet à la fois de jeter et de récupérer. Une simple icône sur un écran qui a conquis les switchers- surfeurs du Monde entier. Comment imaginer aujourd’hui un ordinateur sans l’extrapolation de la corne en  osier agricole qui servait à récupérer la bouse de vache pour assurer la continuité du foyer. Le mot corbeille avait une image assez négative de part le geste ancestral qui précédait la remise du document en son contenant. Froissé, écrasé dans la main puis  vulgairement jeté.

C’est le chemin naturel que prenait les textes  qui pour différentes raisons ne nécessitaient pas plus d’attention. Confronter à une explosion textuelle de ses lecteurs, la Presse a longtemps hésitée à mettre à la corbeille les égo-productions de ses apprentis journalistes. Ne pas froisser avant de jeter n’est pas un geste naturel pour un lancer efficace.

On inventa donc le blog Haussmannien, celui qui accueille  en son sein la bouse textuelle qui permet de ne pas refroidir les relations. Une compilation digne du « désert des tartares »pour réchauffer les espaces virtuels peuplés d’Elfes lecteurs et de trolls rédacteurs. N’y avait-il pas plus de noblesse dans la presse papier et de force lorsque le papier prenait son dernier envol pour la « corbis »au pied de son lanceur. Une poésie du geste et un dernier voyage pour des mots qui aujourd’hui connaissent l’ère glaciaire du vide cybernétique… ne profitant pas finalement de ce dernier moment sous le bureau pour lancer un regard furtif sur l’origine « Du Monde ».  igor deperrraz

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Publié le par igor deperraz

 

Toulouse

Le sentiment d’insécurité est un thème porteur en terme électoral, et il sera bien difficile d’occulter l’affaire de Toulouse dans le discours politique préélectoral.  Le monde qui nous entoure ne vit pas toujours dans un environnement sûr et exempt de violences armées. L’attirance d’une partie infime de la jeunesse pour al Qu’Aïda comme d’autres pour des mouvements révolutionnaires prônant la lutte armée traverse l’histoire et trouve à chaque génération ses héros. Une partie de la  jeunesse a toujours eu ce besoin de changement et d’expression  radicale pouvant aller jusqu’à des positions extrêmes menant au meurtre. Il n’y a malheureusement aucune leçon de politique intérieure ou extérieure à en retirer. Ni le message, ni la forme d’action n’est porteuse d’une forme collective de revendication politique. Ces actes isolés ne reflètent que la fragilité psychologique d’individus isolés. Dans ces affaires qui prennent les politiques en otage morale, la Raison inciterait au silence. Non parce qu’il ne faut pas condamner de tels faits mais parce que la conscience politique oblige à une  réflexion à long  terme. Nourrir ce sentiment universel de peur en instrumentalisant la terreur barbare ne mène qu’à restreindre les libertés publiques. Ce type de violence n’a aucune frontière et  elle existe dans toutes les sociétés humaines sans  qu’un arsenal répressif ou une politique d’exclusion n’ait porté ses fruits   igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

Snipper en série

Sans informations, autres que le tueur est un motard chevronné, les enquêteurs attendent que l’homme ou la femme recherchée fasse un faux pas. L’utilisation du même engin laisse supposer qu’il ou elle est entrainé depuis de  nombreux mois  avec une moto scooter  et qu’il a du repeindre l’engin volé sans avoir recours à un deuxième. Il ne dispose pas d’une logistique autre que la sienne et doit posséder de bonnes compétences dans le maniement du pistolet à peinture. Ses compétences en tir doivent être limitées et il faut exclure le snipper professionnel ou le tireur d’élite. Le fait de rester à proximité de son domicile exclut toute organisation terroriste agissant sur le territoire national . L’homme ou la femme est peut être  tranquillement chez lui en présence d’amis ou d’une famille. Ce tueur porte un message « je peux tuer où je veux et quand je veux »au milieu de la foule. La piste raciste ou fasciste parait peu crédible. Seule la présence des élections présidentielles a pu déclencher ce modus operandi pour amplifier la barbarie. Le résultat ne s’est pas fait attendre, l’Etat à renforcer le plan Vigipirate et dévoilé  ses cartes comme il a déployé tout un filet imaginaire de protection. Dans ce filet percé, Le tueur pourrait continuer à défier l’Etat en lui opposant la détermination de ses actes pour mieux assumer son sentiment de puissance. Sa logique meurtrière rentre dans une prise de risque mesurée et contrôlée qu’il sera bien difficile de mettre en échec. Les plans Vigipirate ne peuvent protéger des actes  terroristes, ils sont tout ce que peut faire un Etat pour rassurer une population vulnérable aux kamikazes  mais sans réseaux ni contacts l’opérateur criminel dispose du camouflage de Monsieur, Madame tout le monde. Un défi pour nos sociétés confrontées à ce nouveau type de violence insupportable.   IGOR DEPERRAZ

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Publié le par igor deperraz

Nini peau de chien à la Bastoche

 

Penser l’après élection présidentielle, c’est reprendre le chemin de la Bastille et retourner au cachot de la réalité. Après les envolées lyriques des candidats à l’élection présidentielle, l’Europe et les marchés mondiaux continuent  à  imposer  leur Vérité. Une vérité que l’on peut contester ou amender mais une Vérité du monde à un instant donné de notre Histoire. Regarder avec nostalgie un passé qui n’est que fantasme n’amènera pas les jeunes générations à une réflexion approfondie sur le rôle  joué par  la France dans l’avilissement du « tiers monde » pour reprendre l’expression d’Alfred Sauvy ». Bien que  Les cartes aient  été redistribuées depuis les accords d’Evian et récemment depuis la fin de la France-Afrique,  les Français ne se posent pas la question du salaire d’un  ouvrier tunisien  ou roumain qui se fait payer 200 euros par mois pour donner aux dentelles ses lettres de noblesse. Nous sommes riches  collectivement et n’hésitons pas à gaspiller l’eau, le pétrole, la nourriture, chahuter l’école du service public, surconsommer des médicaments. Il y a comme une arrogance coloniale à penser le monde de demain comme un toujours plus de travail, de production, de richesse.   Faut-il continuer à épuiser les sols, les hommes pour s’apercevoir que nous ne sommes plus les Maitres du monde qui nous entoure. Repenser l’Europe, c’est aussi revoir l’ensemble des conceptions théoriques et économiques qui depuis la révolution française nous ont amené à être une nation de prédateurs, n’hésitant pas à violer, torturer des Algériens pour garder notre conception archaïque  de la  démocratie grec. Un peuple minoritaire libre et causant oubliant  ces milliers d’esclaves à son service.  La conception française des droits de l’homme s’est trop souvent arrêtée aux frontières du territoire. Reprendre la Bastille est d’une grande et dangereuse naïveté. Il  est incompréhensible qu’après toutes ces années de construction européenne, des responsables politiques puissent encore penser l’avenir en se référant à des symboles d’un Etat français qui n’a eu dans l’histoire que quelques années ‘existence sous sa forme géographique actuelle. Igor deperraz  

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Publié le par igor deperraz

 

Camus, la clope au bec au bon souvenir du «  Monde »

Dans « le manifeste censuré » d’Albert Camus, (le Monde du 17 Mars) l’écrivain journaliste tente une définition sommative du métier de journaliste : « un journaliste libre doit donner toute son attention. Car, s’il ne peut dire tout ce qu’il pense, il lui est possible  de ne pas dire ce qu’il ne pense pas ou qu’il croit faux. Et c’est ainsi qu’un journal libre se mesure autant à ce qu’il dit qu’à ce qu’il ne dit pas. Cette liberté négative est de loin, la plus importante de toutes, si l’on sait la maintenir ». Une devise qui pourrait très bien servir à la Presse quotidienne française confrontée à une restructuration et concentration de son capital mais aussi à une standardisation de  l’écriture journalistique. Le cercle est il la figure géométrique donnant  « la lucidité, le refus, l’ironie, et l’obstination  A. Camus» ?

Dans ce mouvement circulaire de la pensée où les questions et réponses tournent en rond, laissant de coté les aléas du quotidien, des journalistes deviennent  trop souvent l’otage du cercle  et  « l’étranger »du monde qu’il tente d’expliquer.  La liberté d’un journal se mesure à ce qu’il ne dit pas et surtout au tri sélectif qu’il est censé exercer sur le flot continu d’informations. La prévalence du fait divers dans pagination des titres nationaux est en totale contradiction avec le manifeste de Camus .L’oculus fait dans la vie intime et sexuelle de DSK et les investigations menées par les meilleures journalistes de la Presse laissent  planer un doute sur cette capacité de ne  pas dire pour afficher, non pas son indifférence mais sa différence. Pour reprendre le titre du « Monde »le manifeste censuré de Camus est inédit. Et il reste très actuel .Est-ce une affirmation ou une introspection ?

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

Tarnac au portable

Avec la prudence qui s’impose dans ce type d’affaire et les réserves d’usage concernant les possibles manipulations.  Sans disculper  les personnes engagées dans un bras de fer idéologique avec la société. On peut lire dans le procès verbal D 427 mis à la disposition du public dans l’ouvrage de David Dufresne « magasin général »Monsieur B .Vous êtes âgé de 27 ans .Tous les jeunes de votre génération ont été élevés dans un monde où la technologie  domine, télévision, téléphonie mobile. Or vous nous avez déclaré ne pas posséder de téléphone portable. Bien que ce soit votre droit le plus entier, pourquoi ce choix ? Nous ne sommes pas dans un de ses mauvais films de JAMES Bond mettant en scène un agent de la Corée du Nord avec le célèbre OO7 mais si les écrits ne sont démentis à la Direction centrale de la police judiciaire sous-direction anti-terroriste. Un fonctionnaire ayant autorité pose sa vision du monde comme préambule à sa question « un monde ou la technologie domine !! Au sens propre la technologie devient  le Maitre de notre devenir commun. Puis il invoque le droit entier de ne pas posséder le portable, ce qui signifie que le fait de posséder un portable est soumis à une  catégorie de droit. En prenant un autre exemple pus explicite « vous posséder une arme de 6 catégorie, bien que ce soit votre droit le plus entier. On fait rentrer rapidement la possession du portable comme un droit que l’on peut inclure dans une catégorie juridique « vous portiez votre ceinture de sécurité Bien que ce soit votre droit le plus entier...Mais le plus éclairant est la question auquel la personne interrogé se doit de répondre. Pourquoi ce choix ?  À ce moment précis de l’audition, on bascule dans un possible mise en cause des droits fondamentaux. Pour expliciter, dans le même ordre d’idée on aurait pu avoir « vous ne posséder pas de télévision ou de voiture .Pourquoi ce choix ? Le fait de ne pas posséder un téléphone portable dans une société ou le Maitre est la technologie oblige, pour être prudent, suggère une réponse. Bien entendu, ne soyons pas naïf, l’abandon du téléphone portable peut être un moyen de ne pas se faire repérer par les autorités judiciaires mais cette question dans le cas d’une procédure terroriste pose un problème de liberté publique à tous ceux qui ont refusé la domination de la technologie, qui ne possède pas de portable ou de télévision et qui pourrait se voir poser comme question « Bien que ce soit votre droit le plus entier …pourquoi ce choix ? Personne ne peut mettre en doute la nécessité pour un Etat de mettre tout en œuvre pour protéger des actes de guerre le territoire national et européen. Ce travail fait avec professionnalisme et respect par la majorité de ses agents  ne peut se faire que dans le cadre d’une stricte déontologie. Ce qui est mis au jour dans cette affaire de Tarnac, c’est la persistance du mépris des règles élémentaires de la personne détenue : lumière et nudité  dans les cellules, questions philosophiques. Il appartient non seulement à la Cour Européenne des droits de l’homme de se pencher sur cette affaire mais il appartiendra aux futurs parlementaires de diligenter une commission parlementaire sur les méthodes employées. Il n’appartient pas à un Etat de droit de juger de l’opportunité de posséder un téléphone portable !

Igor deperraz

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