D S K épilogue finale
Avec la procédure civile qui verra DSK remettre un gros chèque à sa « victime », une page se tourne définitivement sur les interrogations légitimes que l’on a pu avoir sur la culpabilité du patron du FMI.
Que l’homme soit tombé dans un piège ou qu’il ait succombé à une relation inappropriée, le chèque d’un montant qui pourrait atteindre le million de dollars ne laisse plus aucun doute sur ce qui s’est passé dans la chambre du Sofitel.
Comme les transactions au civil sont couvertes par une clause d’hyper confidentialité, la victime et surtout ses avocats emporteront dans la tombe la somme inscrite sur le chèque.
En l’État du droit actuel américain, DSK n’aura versé que le dollar symbolique et puis rideau. Pourquoi donc l'ancien directeur du FMI accepte-t-il une transaction à l’amiable avec une femme de chambre qui aurait profité de lui et a accepté une relation inappropriée.
Rien ne l’oblige aujourd’hui à verser une telle somme au civil dans un pays étranger qui n’a aucun moyen de faire exécuter sur le territoire français une saisie sur ses biens ?
Il n’est pas déclaré pénalement responsable et le Droit français ne reconnaît pas la dette civile étrangère.
La question se pose alors d’une négociation qui aurait pu intervenir entre les parties bien avant le procès civil et surtout d’une possible négociation secrète pour écarter les poursuites au pénal.
Dans cette hypothèse, la somme de 6 millions de dollars n’est pas farfelue et correspondrait au prix de la liberté.
Dans les affaires de viol, les victimes reçoivent en France des sommes avoisinant les 20 000 euros .c’est le prix que la justice attribue selon l’affaire aux victimes. Quels que soient les démentis sur le montant de la transaction amiable, on peut mesurer l’écart type d’une Vérité. De quatre millions d’euros à 20 000euros, il y a comme un aveu.
Igor Deperraz