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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Un vrai jeu en ligne ? Norvège tuerie… 

 

 

La Norvège est confrontée au phénomène récurent de tuerie à grande échelle sans qu’un mobile cohérent apparaisse ou du moins sans qu’un modus operandi collectif puisse laisser présager une action politique concertée.

La police et la justice chercheront en vain des explications pertinentes à ce qui n’est en réalité qu’un révélateur  de notre société occidentale .L’individualisme et la manipulation mentale des jeux en ligne.

La génération vidéo en ligne franchit les murs de ses salons pour aller tuer, armes aux poings, les protagonistes de la vraie vie.

Comment ne pas considérer les sociétés mettant par avatars interposés des soldats en situation de guerre, de violence comme étant  les premiers responsables de ces crimes atroces qui sans mobiles apparents tuent des milliers de vrais gens virtuels.

En passant plusieurs heures sur des écrans à tuer avec des armes de guerre, les esprits les plus fragiles s’habituent à la banalisation du meurtre.  ils vivent la virtualité comme une banalité.

Loin pour eux d’être un exécutoire  des pulsions refoulés, la relation  sur la toile  devient le centre de leur vie.

Dans cette inflation graphique qui pousse  à plus de réalisme, ouvrir sa porte et sortir dans la rue, arme au poing constitue l’étape ultime du jeu virtuel.

Il nous appartient collectivement de nous interroger sur la pertinence de ne pas condamner pour incitation à la haine, ces sociétés qui  font des profits considérables en exploitant la pulsion de mort

  .Réguler  par une instance européenne le Net deviendra,à l’avenir un enjeu d’Ordre public européen.

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Le temps des vacances pour les enfants ,c’est aussi le temps de lire les journaux qui fleurissent sur les tourniquets des maisons de la Presse .L’offre ne manque pas et l’on hésite plus pour motiver le consommateur à joindre à la lecture des tongs de plage ou des pistolets à eau ,le tout soigneusement emballé dans un sachet plastique étanche pour éviter toute consultation préalable.

Qu’importe le contenu pourvu que l’on ait l’ivresse. Et en cette prompte lecture, l’ivresse est de bien courte durée. Une fois passée, les belles illustrations en quadrichromie des sempiternels dauphins au regard attendrissant, les pages d’un jeu simpliste pour flatter l’égo de nos chères têtes blondes vient le temps de refermer l’ouvrage d’Art.

Quelques minutes auront suffit à engloutir les cinq euros d’une promesse de lecture. En ses temps ou l’on espère redonner le gout de la lecture des quotidien à ses futures adultes, comment ne pas s’offusquer de ce crime de lèse presse.

Le parti pris de ne pas croire en l’enfant et à sa capacité de lire et relire du texte montre combien, il est difficile pour la presse écrite de donner une promesse de l’écrit à ses futurs clients.

En pariant sur l’avenir de l’image et du tout visuel, la presse jeunesse, grand publique, celle qui inonde les kiosques ,le temps des vacances joue un mauvais tour à la lecture ,aux livre et tout simplement aux parents qui sont en droit d’attendre plus de coopération et moins de démagogie dans l’acquisition par tous et toute d’un outil formidable de développement personnel et de progrès social /La lecture d’un journal

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

az de schistes contre gaz de shit

 

 

Le mouvement contre l’exploitation du gaz de schiste peine à convaincre d’être un nouveau Larzac. Les militants de la défense du sous sol de l’Ardèche n’ont plus la barbe et ne refond plus le monde autours d’une guitare en repeignant la maison bleue de San Francisco. Les temps ont bel et  bien changé comme les villageois de ces petits hameaux aux sols arides obligés de vendre dans les années 70 pour une poignée d’olives leurs fermes aux riches hollandais du Nord. Cette terre d’implantation européenne aux portes la méditerranée a marqué de son empreinte l’une des plus belles régions française.

Le prix des maisons et des terrains n’est plus accessibles au vulgaire, il faut dorénavant sortir à fond perdu 600 000 euros pour disposer d’une maison digne de ce nom. Des villages entiers achetés pour quelques centaines d’euros.  C’est la rançon du succès des babas cools qui avaient vu en ce lieu la nouvelle Californie latine.

L’arrivée des industriels et des géologues dans la région a profondément heurté l’esprit peace and love qui a survécu au fond des épiceries bio mais, et c’est là que réside le paradoxe, elle a compromis les velléités spéculatives des riches ôtes des plaines d’Amsterdam. L’exploitation industrielle de la région, par l’industrie minière, ou simplement industriel apporte par ce message d’industrialisation, un coup au foncier bâti

Lanas qui comptait encore dans les années 60 des commerces de proximité, a vu progressivement ses commerces fermés et les volets de ses maisons ne n’ouvrir que 15 jours par an. C’est dans ce contexte de régression économique et d’abandon du territoire par des actifs économiques que s’opposent les partisans d’une Ardèche industrielle et ceux qui souhaiteraient voir la région devenir une Réserve naturelle, préservée et réservée.

L’enjeu de ce conflit, en partie porté devant le parlement est bien de maintenir le statu quo en termes de développement économique de la Région pour sauvegarder les fortunes réalisées sur la plus value immobilière.

Il y a bien entendu consensus sur l’aberration d’une exploitation des gaz à la mode Américaine. Mais peut-on figer l’Ardèche dans l’ère glaciaire en niant toute industrialisation raisonnée du territoire, sous prétexte que de riches propriétaires veulent préserver leur capital.

Pour rejoindre les gorges les plus abruptes, les aéroports voisins et les autoroutes ont du se développer au prix de nuisance bien plus étendus que les sonars des géomètres. Il est difficile d’imposer aux collectivités territoriales alentours des compagnies low cost pour rejoindre en quelques heures les riches demeures et ne pas participer à l’effort structurel de la Région.

En n’occupant un territoire que 30 jours par ans et en refusant tout tissu social, les écologistes, s’ils avaient existé dans les années 70 auraient certainement manifesté contre l’implantation et la spéculation en cette région

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Publié le par igor deperraz

Licence sans pitance

 

 

 

Réformer la Licence, sans réformer en profondeur l’Université amènera certainement une plus grande maîtrise du processus de formation par les étudiants eux même mais ne changera en rien le processus de certification de ce diplôme auprès des entreprises.

D’une part l’offre universitaire, est pléthorique, gaspillant par l’affichage d’options honorifiques les meilleures années de milliers d’étudiants.

D’autre part, sa perméabilité avec le monde économique reste très floue.

Bien entendu, on peut s’interroger sur le financement par la collectivité publique de thèse envisageant la souffrance du Homard pendant son court processus de cuisson ou tout autre sujet du même acabit. Si l’on écarte cet aspect caricatural et exceptionnel, relevant souvent de la rumeur, l’université demeure avant toute chose, une école du libre du savoir.

L’Université ne doit elle pas ne distiller que des savoirs universels et laisser à ses étudiants l’opportunité d’obtenir par le jeu des concours une certification professionnelle.

En fin de parcours c’est bien un processus sélectif qui décidera de la future orientation professionnelle de l’étudiant

Le système français, après avoir, plus ou moins laisser espérer l’étudiant sur son diplôme pose in fine la question de la certification par un examen final hyper sélectif.

Il en va ainsi des concours de la fonction publique mais aussi des concours d’entrée aux grandes écoles ou tout simplement aux compagnons du devoir.

Pourquoi alors ne pas faire passer après le baccalauréat un test, demandant un minimum de compétence au regard de la filière choisie.

Le fait que des étudiants puissent avoir un bac scientifique ou littéraire avec des notions si éloignée de la réalité repose la question de l’utilité d’un Bac à 80 pour cent de réussite.

Certes la sucette évite le mécontentement social mais elle dissimule un poison bien plus subtil : l’amertume et un chômage massif de la jeunesse.

Il peut donc être licencieux de critiquer une démarche qui vise à généraliser les critères généreux du Bac soit 80 pour cent de réussite à la Licence si cette course vers l’abîme ne desservait pas en premier ceux qu’elle est censée servir

Igor deperraz 

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Publié le par igor deperraz

Le défilé du quatorze juillet dans la tourmente

 

Une fois balayé l’ idée reçue sur la commémoration du 14 juillet, trop souvent associée à la prise de la Bastille et non à la fête des fédérations de 1790,on mesure l’écart qui existe entre l’opinion publique qui associe le feu d’artifice et le bal populaire à la réalité politique de cette fête.Le 14 Juillet est la manifestation de l’Etat nation triomphant des langues régionales et unifiant au son du canon la patrie .Le projet révolutionnaire ,est avant tout l’idéal républicain de sortir les peuples du pouvoir des clochers.

En défilant sur les champs Elysées les régiments saluent l’autorité du pouvoir central, l’égalité la fraternité, la liberté.

Cette démarche s’est trouvée entachée par le caractère démonstratif de la puissance nucléaire au temps de la guerre froide.

En voyant passer des chars et des missiles en plein Paris l’ennemi supposé était sensé se poser des questions sur son éventuel volonté d’annexion .Le défilé pris en ces temps de tension est-ouest des allures de vitrine militaire. Une démonstration préventive de la force de frappe.

Aujourd’hui remettre en question un des derniers symboles de la Fraternité n’est pas sans danger pour la cohésion nationale. La montée des extrémistes et les tensions identitaires militent pour la pérennité des symboles.

Défiler pour la paix et enlever le caractère militaire du 14 Juillet n’est pas une mauvaise idée en soi mais cette idée généreuse n’est pas possible dans le contexte politique actuel.

En construisant une armée Européenne et en s’engageant dans une défense commune, le débat s’éteindra par lui-même.

C’est l’Europe qui portera alors les valeurs de liberté, égalité, fraternité lors d’un défilé commun

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Le Club des 7O ou la vitesse maitrisée.

La montée des cours du pétrole pénalise lourdement le budget des ménages et surtout des ménages modestes ou marginaux qui ont optés pour l’achat d’un véhicule d’occasion se propulsant à l’essence .L ‘achat de cylindrée essence de forte puissance étant d’un cout dérisoire, la consommation peut atteindre les dix litres au cent kilomètres parcourus.

Ces Camping car des années 70 ou véhicule des années 80 en très bon état ont été revendu comme neuf, lors d’une succession et passent les contrôles techniques sans ambages. Ils attirent une clientèle modeste ou soucieuse de ne pas rentrer dans la société de consommation.

Pour diminuer leur appétit, la solution consiste à ne pas dépasser le chiffre 2 en tours par minute, soit une vitesse moyenne de 70 kilomètres. La vitesse, faut il le rappeler étant limité sur les routes nationales à une vitesse maximale de 90, c’est donc des convois de la pauvreté affichée ou du maintien du pouvoir d’achat qui sillonne les routes de France emmenant derrière eux des convois d’injures et de haine ordinaire.

Le club 70 évite les effets radars et les surprises de ces décrochages intempestifs de la vitesse réglementée. Lou et pistil sourient lorsqu’on les double, un autocollant nucléaire non merci leur servant d’avertisseur. Le temps de boire une limonade au café sur la place de Joyeuse et c’est reparti, capote ouverte, comme dans les années 70 , la vitesse au même nombre.

Derrière eux commence un long convoi de l’opulence et la grosse cylindrée, désireux de rentabiliser leur belle automobile.

L’été en pente douce s’éloigne au son des deux cylindres Citroën emportant ces nouveaux chevaliers de la non-vitesse.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

gaz de shiste en Ardeche

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un nouveau Guantanamo en perspective, tel est le constat que l’on peur faire aujourd’hui de la justice américaine. Une détention du Président du FMI  en toute méconnaissance des règles élémentaires de prudence et surtout au mépris des règles élémentaires de Droit international rapproche cette parodie de justice de celles mises en œuvre dans la traque des terroristes.

En envoyant sans preuves tangibles le représentant d’une institution internationale, les Etats-Unis ont fait par cette arrestation arbitraire un acte de guerre.

Quand serait il aujourd’hui si la France avait arrêté un ancien président des Etats-Unis avec le même scénario polochon ? Quand serait il du pays qui oserait bloqué l’avion du Président des USA au prétexte qu’il n’a pas réglé sa dette d’Hôtel ?

Le préjudice de cette affaire ne concerne pas uniquement Monsieur Strauss Kahn, mais l’Europe et la France qui ont établi un lien de confiance et militaire  avec les USA. Cet acte de guerre ressemble aux procédures en vigueur à Guantanamo ; arrestation arbitraire,  détention exorbitante, enquête bâclée.

Il appartient à l’Europe de demander réparation et d’obtenir des garanties pour les institutions internationales siégeant à New York On ne peut plus accepter que les dirigeants de tels institutions soient victimes de mauvais scénarios.

Le problème s’était déjà posé avec la visite de Yasser Arafat, invité à l’ONU.

Il restera, pour l’ensemble des pays en porte à faux avec l’occident, l’idée que Dominique Strauss Kahn et son action en faveur des pays émergeants a été « abattu » par l’impérialisme américain.

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Sexe, mensonge et libido,US go home

 

 

.Commencer une phrase par un point pour évoquer l’affaire DSKet la finir par une majusculE Peut être aurions nous du tous commencer par relater ce fait divers par ce signe de ponctuation.

La guerre économique, dans laquelle le coup de semonce à remplacer le coup de canon exige de la part de ses acteurs une vigilance de tous les instants.

Protéger les acteurs de ce conflit  devrait être d’une évidence pour tous les services du renseignement.

Laisser de grands responsables internationaux, seuls face à leur propre démon amène inévitablement à leur exécution.

En laissant seul, DSK, dans ses déplacement et en n’assurant pas sa sécurité, y compris contre lui-même, les Etats-Unis ont failli.

Ce pays qui a la volonté d’accueillir les grandes organisations internationales se doit de protéger les personnes qui y travaillent.

Les USA sont coupables d’avoir fabriquer un coupable, en surexploitant les  faiblesses d’un homme par une non assistance à personnalité de premier plan.

Il appartient à tout un chacun de rétablir le lien avec DSK et de le confirmer dans sa course à l’investiture socialiste Par cette grande leçon d’humilité nous rétablirions l’équilibre de la raison.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Les vacances de Monsieur Bulot (scène 1)

 

 

 

Partir en vacances, c’est avant tout quitter le petit quotidien de nos habitudes.

 Faire ses valises sans emporter la dette Grec.

Empaqueter soigneusement ses affaires sans penser à tous ces millions d’enfants qui les ont confectionnés à l’insu des entreprises du textile.

Payer ses factures avant l’échéancier qui ne manquera pas de se rappeler à nous au retour par l’indélicatesse du propos. « Dernier avis avant coupure ».

Consulter son compte pour mieux dépenser ou se rappeler à la douce réalité …L’argent ne pousse pas, même après les chutes de pluies récentes qui ont arrosé avec parcimonie les champs endormis.

Consulter la météo à 12 jours en espérant que les nuages gris soient pris de remords.

Faire la liste des bonnes intentions, et se promettre de lire tous les livres qui s’accumulent sur le guéridon.

Oublier le conflit libyen et l’Afghanistan pour se pencher sur les querelles de nos clocher.

Enfin n’ouvrir que les pages sociétés du journal sans penser à la radioactivité.

C’est le départ en vacances de tous les Monsieur Bulot, sans cravate ni richelieu.

Pour des campings aux noms fleuris, mimosa, tilleul…proche de la plage…

Igor deperraz

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