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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Imagine s’invite un 25 Avril à Lisbonne ….

 

 

Jamais peut être une chanson ne symbolisa autant la libération pacifique de tout un peuple. Idéal soixante- huitard, la fleur au fusil, les œillets du marché aux fleurs de Lisboa s’accrochèrent à la boutonnière d’une armée usée et dans un pays ruiné par la dictature de salazar. Grandola vila moreva de Zeca Alfonso, censurée franchissait les ondes radiophoniques pour évincer pacifiquement le pouvoir fasciste .A zéro heure quinze précise, les oreilles portugaises se dressèrent pour écouter « Dentro de ti ,o ciddade o povo e quem mais ordena terra da fraternidade grandola vila morena »… Seul le peuple est souverain, ce professeur emprisonné à la prison politique de Caxias avait parcouru depuis ses études à Coimbra en 1949 le pays et ses colonies africaines .C’est dans la vitalité du Fado de Coimbra, et dans la fraîcheur des ruelles de la plus vieille université de Droit d’Europe que le chanteur populaire lançait bien malgré lui l’une des révolutions les plus pacifiques que l’Europe n’ait connu. Le  25 avril 1975, la Chanson avec un grand C prenait ses  notes  de noblesse. Supplantant pour l’occasion les discours fleuves ou les appels radiophoniques qui avaient marqués les esprits de la seconde guerre mondiale .La Musique du texte  prenait sa valeur de  cohésion nationale et de sursaut démocratique. Propager des idées par un  art mineur et populaire  ,souvent déconsidéré  par les grands intellectuels du Monde ouvrait  en cette année 1975 ,les portes à tous les mouvements d’expression et contestation politique .Cette même année John Lennon qui avait écrit en 1971 Imagine se retirait  de la vie publique pour élever son fils Sean .Comme pour conclure à l’avènement définitif et reconnu de la chanson comme mode d’expression à part entière .il restait pour l’éternité ces refrains qui nous poussent à penser et réfléchir le monde avec un peu plus d’imagination ,la fleur au fusil.

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

La résolution fiscale.

 

 

Si le Beaujolais nouveau ne fait plus recette, la feuille d’impôt attise chaque année plus de commentaires .De plus en plus simplifiée, pré- remplie et  informatisée, une simple signature suffit, en général à s’affranchir de cette fastidieuse mais citoyenne obligation :La déclaration préremplie. Pour le contribuable moyen ,les difficultés commencent lorsqu’il cherche  à mettre en adéquation la déduction fiscale liée à l’amélioration thermique de son logement avec les normes changeantes y donnant droit .Payer le moins possible d’impôt est un sport national nous dit –on et la multiplication des cases à remplir rappelle la grille de la loterie nationale .Nous acceptons par la loi de payer notre contribution dans le cadre des ordonnances du mois de Janvier 1959,reprenant les grands principes édictés sous la restauration. L’un d’eux spécifie la règle de non affectation, article 18 de l’ordonnance du 12 Janvier 1959 .Il interdit l’utilisation d’une recette déterminée pour le financement d’une dépense déterminée. Cette universalité républicaine du budget comporte certaines exceptions mais dans son ensemble, le contribuable verse à l’aveugle une somme qui sera mis en partition par le parlement. Elle affiche une solidarité nationale face aux égoïsmes individuels. En contrepartie, elle exclut, de fait le contribuable qui souhaiterait donner plus à un secteur ministériel. Dans son principe la déclaration fiscale française exclut les citoyens qui pour des raisons qui leurs sont propres souhaiteraient payer davantage d’impôt. La déclaration des revenus ne comporte que des charges à déduire et aucune charge à remplir ! La redevance audiovisuelle faisant figure de pièce rapportée dans cet édifice comptable complexe .Si Monsieur Lambda souhaite verser au ministère de la justice une somme supplémentaire ou madame Lambda au ministère des armées 30 euros pour affirmer ses priorités citoyennes, elle ne le peut. Donner la possibilité, une fois les équilibres budgétaires établis, aux français de donner plus à certains services publics ne remettrait pas fondamentalement en cause la règle, moult fois écornée de non affectation .En donnant un petit plus le contribuable payeur, »happy tax payer « aurait le sentiment de contribuer à une forme de démocratie participative fiscale .L’ordonnance de 1959 ;aussi louable soit elle , dans son principe n’emporte pas l’adhésion des déclarants .Par le biais des placements défiscalisés,le principe de non affectation en est déjà  largement  affectée .L’ordonnance de 1959 ,amendée ,et rabotée par le conseil constitutionnel même est certainement  à réviser .C’est une résolution fiscale plus qu’une révolution que la France a besoin pour explorer une nouvelle citoyenneté.

 

Igor deperraz 

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Jurassik park ou skate park

 

 

 

Ils sont des milliers de jeunes  en France à frapper à la porte des Mairies pour réclamer un Skate parc. Dossier à l’appui, ils demandent  entre 45000 et 80 000 euros aux grands argentiers des  municipalités qui leur claquent trop souvent  la porte aux pieds. Leurs refus se justifient par les restrictions budgétaires et les contraintes sonores  liées à ce sport de glisse urbaine. Pourtant  les raisons cachées  relèvent plus souvent de la confusion entre Jurassik Park et skate Parc. La somme est dérisoire, comparée au mètre d’enrobée des trottoirs communaux. Et si  le jeune continue a faire peur, c’est équipé d’une planche sous les pieds .La France n’aimerait t- elle pas ses enfants  ou préférait elle sa jeunesse en petite tenue pratiquant le Beach volley sur le sable aménagé des  city- plages de l’été. Payé sa tournée pour le grand banquet annuel des anciens deviendrait- il l’unique préoccupation des édiles de nos cités .Peut -on continuer à ignorer les 15-25 ans  au prétexte qu’il sont nées dans un pays vieillissant .Supprimer quelques places de parking pour occuper 50 mètres carrés en plein cœur de la cité redonnerait un peu de tonus à nos petites places qui sentent encore bon le pain du boulanger. Intégrer les sports de glisse en ville pour mieux valoriser nos enfants est une priorité qui ne peut se satisfaire d’une politique de la ville confisquée par quelques projets de banquets et de trottoirs rénovés .Etre vu, Etre reconnu, dans une  ville mélangée, aux regards tournées vers l’espoir et l’avenir .nos enfants………..

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

100 mots pour 100 chroniques.

 

 

 

Centième billet d’humeur, papier tranché sur fond d’actualité. Un regard bref sur tout et surtout des idées mâchées sur un bout de papier .Penser le court et  le bref, condenser l’idée en quelques phrases sans se répéter, sans ennuyer .Quelquefois à coté ou dépassé .C’est le risque de l’actualité. Quelque chose à dire tous les jours, en dehors du papier glacé, et figé par la dernière glaciation en date du 22 Mars 1968.Bof ou Bœuf  génération, à vous de choisir, s’il faut séduire ou mentir je préfère m’abstenir .Passant des années 60,  cherche petite place dans colonne en papier .Sans mot !

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Vertitude attitude

 

 

 

 Avec cet éternel réflexe, pour nous les gens du Nord de la France de descendre dans le Sud, nous en oublierons presque que la Venise du Nord, la vraie, se pavane à quelques centaines de kilomètres de Paris. La capitale de l’ancien comté de Flandre, Gand ! Qui donna naissance à Charles Quint est en pleine reconstruction. Une révolution verte et écologique qui a pris la mesure de l’Europe de demain… des pistes cyclables avec des garages à vélo dans les gares, des transports collectifs et plus anecdotique mais très symbolique, la propagation du végétarisme raisonnée par la municipalité .Une ville très tendance mais surtout un art de vivre alliant  des canaux et des hommes. Un chômage quasi- inexistant .Une réussite architecturale pour une ville de plus de deux cent mille habitants .Cette ville que François Mitterrand aimait pour son caractère discret et authentique .Mélange de brique rouge, de métal, de matériaux composites, se pare pour le 21 siècle .Avec ténacité et rigueur, comme Breda en hollande ou d’autres villes des pays du Nord elle vise la vertitude attitude. On mesure, en la traversant, le retard de nos grandes villes françaises sur les grands  enjeux des prochaines décennies. Pas de projets  tapageurs ou pharaoniques, le réaménagement urbain conçu pour un monde ou l’énergie est cher et l’espace partagé et raisonné .Dans ce monde théorique, les plans et les architectes verts ont pris le pouvoir et son abus .Pour les amoureux de la gaufre de Liège qui tenait jadis boutique près de la place, il faut se résigner à ne plus voir comme à Bruxelles la fabrication de l’épaisse pâte et sa cuisson sous nos yeux .Le réchauffé est économiquement plus rentable. Pour ces petits cafés le long du canal qui dissimulaient pour les connaisseurs un petit jardin de curé à l’arrière de la boutique, s’en est fini, place nette, propre et muette. Les khmers verts ont  eu raison du clair- obscur des vielles ruelles. La ville de demain sera propre, écologique, végétarienne, sans fantaisie, ni floriture  et peut être sans « fritur ».Une catastrophe culturelle pour le pays de la frite,  de la bonne qui croustille et s’achète dans ces boutiques qui ne dégagent aucune odeur. Plus Gand devient propre, plus on a envie de ne plus en mettre …

 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

L’art ou du cochon.

 

 

Une œuvre d’Art ou supposée l’être peut-elle  susciter le courroux de l’épiscopat français et heurter les croyants ? Ce débat récurrent qui refait surface à chaque provocation artistique ou plus simplement à chaque démonstration ou manifestation culturelle n’a aucun sens .Les croyances, dans leur corpus morale respectif prônent  un message de paix et de tolérance .Dans le catholicisme,la posture quasi révolutionnaire de Jésus de Nazareth  ,vis-à-vis de la religion juive,sa volonté de transgresser les conventions en déjeunant avec l’occupant romain  en font un des pionnier de la transgression pour la liberté d’expression. Quelque soit la lourdeur de l’œuvre, sa grandeur ou sa petitesse, elle n’existe que dans le regard de ceux qui la perçoive comme telle .L’ignorer ou la comprendre est l’objectif premier de son créateur. En apportant des réponses nuancées sur le choc supposé qu’une œuvre de l’esprit peut avoir sur les adeptes d’une religion ,les tenants de tel propos continuent  d’entretenir l’idée qu’il puisse y avoir une censure ,une ligne à ne pas dépasser pour exposer une création artistique .La peinture ,la photographie,les sculptures conceptuelles ne sont pas des armes mais des mots d’échange ,des pensées en mouvement qui ne peuvent être réprimer .Critiquer ,voir mépriser ou ignorer ,tel devrait être le chemin de Damas de tout pourfendeur d’une Morale à deux visages.

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

Trace de sillon

 

 

Le disque de chlorure de polyvinyle traverse le temps depuis qu’il a fait  ses premiers pas en 1946 au USA .Toujours présent dans les bacs des disquaires et retournant régulièrement sur les vieilles platines des passionnés, la pointe de diamant de 25 microns laisse échapper un son unique aux modulations inégalées. Un mélange de grésillements et de dynamique. Traceur incontournable de la mémoire et du temps, il imprime l’histoire particulière  du sillon .On assiste aujourd’hui au  grand retour de la  galette, après des années de règne du cd qui finissait  généralement  sa vie comme  épouvantail  à moineaux dans un arbre du Languedoc. L’aventure du rouleau aplati est celle aussi de la pochette, œuvre d’art incontournable  de la culture populaire ,précurseur des Tags et autres peintures urbaines .Le disque s’affiche ,se décline sous toutes ses formes .Montage et concept album ,le disque de téléphone découvrant la pudeur du groupe en tirant le disque de sa pochette ,poésie et bd dans les disques de Maxime Leforestier des années 70,poster des disques des beattles .Pour les Maniaques du diamant et les artificiers du bras de lecture,écouter de la musique est ,tout à la fois un plaisir des oreilles ,des yeux et de la manipulation. Accrocs du mange-disque, chassant la poussière dans tous les creux, le disque est un plaisir a consommé avec tous ses sens. Les libérateurs numériques qui lancèrent le compact disc en 1983 en sont pour leurs frais, la musique compressée, embaumée dans des suites infinies de chiffres binaires a migré vers le support intemporel et virtuel du mp3. Nos enfants resteront orphelins de cette culture commune de la pochette et du son. Le support musique s’affichant dorénavant  en streaming sur des écrans dont la capture est matériellement  impossible .Sans mémoire ni trace de passage dans le monde de l’enfance et de l’adolescence, les souvenirs  se liront ils en steaming sur des espaces virtuels agrémentés de publicités tapageuses. En abandonnant aux chiffres la sensibilité du signal analogique, les compagnies de disque ont scié le bras du tourne disque sur lequel elles étaient assises confortablement. Il se peut qu’en mettant la charrue avant les bœufs ; le sillon s’en fut allé pour mieux renaître de ses cendres.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Le train à petite vitesse  TGV ou TPV ?

Les trente ans du TGV ne peuvent nous faire oublier le temps où l’entreprise nationale nous transportait dans les moindres recoins de la France  à la vitesse du cheval au galop  .Un temps, qui a laissé place à la très grande vitesse,  fermant les petites lignes non rentables .Un démantèlement du réseau ferré qui s’averra  à long terme une erreur écologique et stratégique .Les transports en commun étant l’avenir du société à l’énergie chère  .Cette éloge de la vitesse qui prend sa source dans la course effrénée du toujours plus rapide n’a de sens que dans la nécessité pour quelques cadres rurbains de rejoindre la capitale .Gagner quelques heures de trajet perd tout son intérêt dans un projet de société qui favorise la réduction du temps de travail et la convivialité .Revenir  à la régularité des horaires , au confort du voyage suffirait à satisfaire une clientèle soucieuse de travailler dans le train ou de se reposer après une journée de travail.

Comme la vitesse sur la route, il serait temps de limiter la vitesse des trains en contrôlant leur vitesse par des radars automatiques .En affichant des horaires théoriques d’ultra- rapidité sur les lignes TGV, la SNCF oublie trop souvent d’additionner l’ensemble des  temps nécessaire à l’accomplissement d’un trajet. Attente au guichet, panne ou incident sur les réseaux secondaires, changement de gares, suppression des petites gares de proximité obligeant le stationnement dans des parkings éloignés de la gare ; prix nécessitant d’allonger son temps de travail pour rentabiliser ses transports. En trente ans effectuer un Paris- Rouen prend deux fois plus de temps .Rejoindre une gare TGV et attendre sa correspondance représente un gain ridicule de temps par rapport au coût économique globale des moyens mis en œuvre. Le TGV, en tant que ligne spécialisée et rapide peut se justifier pour les grandes distances mais le TPV, train à petite vitesse sécurisée suffirait à faire le bonheur de l’ensemble des voyageurs .Quel plaisir de voir défiler les paysages dans un train confortable et dont les horaires sont réguliers et respectés .Eloge d’une lenteur retrouvée pour un transport durable.

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Monde change le Monde

Le changement  de Management au journal « Le Monde », s’il n’influence pas, à ce jour  la qualité éditoriale pourrait handicaper à l’avenir la marge de manœuvre de la rédaction. Dans ces périodes de bouleversement, il est intéressant de replonger dans ses piles de journaux jaunis par le temps et de comparer le quotidien de 1976 dirigé par Jacques Fauvet  avec  celui d’aujourd’hui. La première impression est qu’en 1976, il était difficile de  lire les caractères d’imprimerie du Monde sans une bonne loupe. La première page étant surchargée d’informations.  Seuls les fonctionnaires des ministères devaient avoir le temps de décrypter ce condensé de mots. Malgré ce défaut technique, le journal se diffuse alors  à 611 000 exemplaires, une perte de deux cents mille en trente ans. Les quarante -quatre pages ont fondu en  34 pages .Le  Monde actuel est donc plus aéré, plus lisible mais coute six fois plus cher qu’en 76,.A l’époque il fallait sortir Un franc et quarante centimes. Les plumes ont presque disparu du nouveau journal.  En 76 Thierry PFister  amenait une opinion dans ses écrits alors qu’aujourd’hui, l’uniformité du recrutement amène une qualité irréprochable dans la rédaction des faits mais une sensibilité presque absente du propos journalistique. Les premiers dessins de Plantu apparaissent en page 5.Aujourd’hui, il est difficile d’avoir toujours et toujours Plantu en première de couverture...Après les critiques, mais nécessaire, le constat. L’information est disponible et gratuite, l’avenir  du journal passe par le retour des plumes  hors- sol .C’est en constatant que le journal n’accordait plus d’importance à ces petits faits de la vie quotidienne et que l’on pouvait traiter d’un sujet sérieux avec un point de vue décalée que j’ai souhaité écrire une chronique quotidienne ,qui a reçu, pour celles qui ont été publiées  un avis  amusé  et intéressé des lecteurs assidus du journal . Lecteurs que l’on pense trop souvent figer derrière la serviette en cuir d’un ministère. Il y a de la place pour décliner le sérieux d l’analyse avec le décalé du style bref. Encore merci à Dominique Buffier pour ses encouragements et André Fontaine qui me publia, il y a bien longtemps maintenant.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

L’eldorado médical…..

 

 

 

Dans le désert médical français, de nombreuses oasis commencent à émerger .S’il devient difficile de trouver un dentiste pour se faire soigner une carie .Aucun ne refusera un client prêt à investir dans une belle couronne en céramique…On ne prend pas de nouveaux clients …Pour les enfants, l’orthodontie vous accueille à roulette ouverte, moyennant des suppléments d’honoraires de 400 euros par an à la charge des parents. L’oasis se transforme en Las Vegas de la chirurgie dentaire .Quel parent souhaite voir son petit dernier avec la bouche de travers .Ce n’est donc pas une pénurie de médecins qui menace le territoire Français mais bien l’appât du gain et du gros gain .En acceptant les dépassement d’honoraires, le système de santé français pousse les médecins à trouver des eldorados de la santé. En regardant sur le parking des cliniques privées, les marques allemandes se disputent la place .Et les spécialités qui rapportent ressemblent très rapidement au bandit manchot. Il n’est pas rare que l’on demande, en toute légalité d’opérer le patient 6 mois avant les autres moyennant le petit plus qui va bien. Comment les petites mains du travail sur le terrain que sont les généralistes peuvent ils vivre cette  différence entre ceux qui pour un simple bonjour au revoir vous prennent 60 euros et eux qui perçoivent une vingtaine d’euros pour un travail ingrat et de grande patience. Pourquoi ne pas appliquer à la police les mêmes dépassements d’honoraire ,les crimes seraient rémunérés très cher et le voleur presque rien .Nous ne verrions bientôt plus aucun policier se soucier de la tranquillité publique de proximité Seul les grandes affaires motiveraient ce corps .Nationaliser la santé en France est une idée qui doit faire son chemin .Les cliniques sont  possédés par des fonds de pension étranger qui emploie pour se développer  des médecins formés avec l’argent du contribuable français ,il serait donc normal que ces personnels de santé ne soient rémunérés que par l’Etat dans des établissement publics .Les services de santé doivent être accessible à tous et ne pas, pour des raisons d’argent nous clouer le bec devant des dépassement d’honoraires .

 

Igor deperraz

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