Le temps des vacances pour les enfants ,c’est aussi le temps de lire les journaux qui fleurissent sur les tourniquets des maisons de la Presse .L’offre ne manque pas et l’on hésite plus pour motiver le consommateur à joindre à la lecture des tongs de plage ou des pistolets à eau ,le tout soigneusement emballé dans un sachet plastique étanche pour éviter toute consultation préalable.
Qu’importe le contenu pourvu que l’on ait l’ivresse. Et en cette prompte lecture, l’ivresse est de bien courte durée. Une fois passée, les belles illustrations en quadrichromie des sempiternels dauphins au regard attendrissant, les pages d’un jeu simpliste pour flatter l’égo de nos chères têtes blondes vient le temps de refermer l’ouvrage d’Art.
Quelques minutes auront suffit à engloutir les cinq euros d’une promesse de lecture. En ses temps ou l’on espère redonner le gout de la lecture des quotidien à ses futures adultes, comment ne pas s’offusquer de ce crime de lèse presse.
Le parti pris de ne pas croire en l’enfant et à sa capacité de lire et relire du texte montre combien, il est difficile pour la presse écrite de donner une promesse de l’écrit à ses futurs clients.
En pariant sur l’avenir de l’image et du tout visuel, la presse jeunesse, grand publique, celle qui inonde les kiosques ,le temps des vacances joue un mauvais tour à la lecture ,aux livre et tout simplement aux parents qui sont en droit d’attendre plus de coopération et moins de démagogie dans l’acquisition par tous et toute d’un outil formidable de développement personnel et de progrès social /La lecture d’un journal
Igor deperraz