L’art ou du cochon.
Une œuvre d’Art ou supposée l’être peut-elle susciter le courroux de l’épiscopat français et heurter les croyants ? Ce débat récurrent qui refait surface à chaque provocation artistique ou plus simplement à chaque démonstration ou manifestation culturelle n’a aucun sens .Les croyances, dans leur corpus morale respectif prônent un message de paix et de tolérance .Dans le catholicisme,la posture quasi révolutionnaire de Jésus de Nazareth ,vis-à-vis de la religion juive,sa volonté de transgresser les conventions en déjeunant avec l’occupant romain en font un des pionnier de la transgression pour la liberté d’expression. Quelque soit la lourdeur de l’œuvre, sa grandeur ou sa petitesse, elle n’existe que dans le regard de ceux qui la perçoive comme telle .L’ignorer ou la comprendre est l’objectif premier de son créateur. En apportant des réponses nuancées sur le choc supposé qu’une œuvre de l’esprit peut avoir sur les adeptes d’une religion ,les tenants de tel propos continuent d’entretenir l’idée qu’il puisse y avoir une censure ,une ligne à ne pas dépasser pour exposer une création artistique .La peinture ,la photographie,les sculptures conceptuelles ne sont pas des armes mais des mots d’échange ,des pensées en mouvement qui ne peuvent être réprimer .Critiquer ,voir mépriser ou ignorer ,tel devrait être le chemin de Damas de tout pourfendeur d’une Morale à deux visages.
Igor deperraz