Des rats en prime times !!!
l’étude contestée de Gille Eric Séralini , mis en avant par Guillaume Malaurie dans le Nouvel observateur remet la Presse écrite sur la voie de l’investigation et de la contestation. C’est en soi une bonne nouvelle. Que l’on soit pour, contre ou indifférent aux OGM, il y a incontestablement dans ce dossier industriel des parts d’ombre qui ne plaident pas en faveur des semenciers. Les pesticides mélangés aux OGM ne doivent pas apporter un plus en terme de santé publique .Le rattus norvegicus et pour cette étude les rats spague Dawley sont devenus , comme pour une bonne série télé, les héros de ce combat du pot de fer contre le pot de terre ou la lutte du rat des villes contre le rat des champs . Deux camps s’opposent : les industriels qui voudraient faire de la campagne une industrie comme une autre avec les effets que l’on connaît en termes de pollution et les ruraux qui soulèvent l’exception de la campagne comme lieu protégé et comme conservatoire du vivant. Bien entendu, nos amis les rats qui mangent 800 tonnes de déchets à Paris pour le bien être de nos canalisation n’ont pas apprécié le cocktail génétique de la firme incriminée. Les petits rats spécialisés de laboratoire ont pourtant développé des tumeurs à plus de 90 jours en mangeant du Mais . Peut-on dire que les OGM nous donnerons un cancer ? Non ! L’étude n’avait d’ailleurs pas pour ambition de mettre les points sur les « i » mais de souligner la nécessité de faire la plus grande clarté sur ce dossier. Guillaume Malaurie n’a fait qu’ouvrir une brèche dans la culture mortelle du secret qui a permis aux cigarettiers de nous enfumer ces dernières années.
Igor deperraz