Banlieurom
Les roms sont ils devenus au fils des gouvernements le nouvel impôt acquitté par les plus pauvres. Les bidonvilles qui s’accumulent aux portes des cités concurrencent un espace déjà fragilisé par l’absence des services publics. Ils doivent dorénavant accueillir par solidarité nationale les migrants roumains chassés de leur pays. Démunis et vivants dans un autre siècle, ces populations souvent illettrées sont les victimes de l’absurdité bureaucratique européenne. La libre circulation à l’intérieur de l’espace européen sans accueil adapté et aménagé dans un contexte de « patate chaude ».
On peut se demander si dans le subconscient des ouvernements, les roms ne servent pas de bouc émissaire à la pauvreté. Il y a plus pauvre que vous ! De quoi vous plaignez vous ? La réaction populaire à Marseille et dans d’autres cités démontrent par l’absurde la fragilité du tissu urbain et la tension qui continue de régner dans ces espaces de pauvreté que l’on continue de désigner sous le péjoratif ban-lieue.
Il faudra désormais y ajouter le suffixe rom : La banlieurom ? Vous connaissez ? igor deperraz