Pour un tribunal international de patrimonialité
C’est la Convention en 1793 qui transforma les anciennes collections royales en » Musée », cette grotte consacrée aux muses sur le Parthénon donnait ainsi son nom à cette caverne d ali baba culturelle .Point besoin des 40 voleurs …la politique coloniale française s’en chargea toute seule. C’est Napoléon Bonaparte qui créa l’administration des Musées de France. Les grandes expéditions commencèrent alors à écumer les richesses culturelles du monde entier ,de la Polynésie au Groenland.si l’on évite les mots de pilleurs de tombes ,il faut bien reconnaitre qu’aucune personne momifiée dans l’Egypte ancienne n’avait demandé à ce que ses restes finissent sous les yeux et les regards d’une foule de badauds entassées dans les galeries tamisées du Louvre à Paris. On évoque volontiers les noms des grands explorateurs, ethnologues, rapportant pour la postérité les traces des civilisations passées Que dit on des « indigènes « spoliés pour une bouteille de rhum. Ces trésors accumulés sont de la même veine que les prises des flibustiers, au service du roi. Le réveil des pays émergents pourrait amener ces pays à demander la création d’un tribunal international pour crime de patrimonialité .A long terme, il faudra bien se résoudre à restituer ses biens mal acquis à leurs propriétaires légitimes .L‘ entassement des collections devient problématique souligne un livre blanc sur l’état des musées en France et met en péril leur devenir .Rendons donc à César ce qui appartient à César ,au neufs muses pour être plus précis, cela libéra de la place et des moyens pour se consacrer à la conservation de notre patrimoine et des œuvres bien acquises . igor deperraz