Snipper en série
Sans informations, autres que le tueur est un motard chevronné, les enquêteurs attendent que l’homme ou la femme recherchée fasse un faux pas. L’utilisation du même engin laisse supposer qu’il ou elle est entrainé depuis de nombreux mois avec une moto scooter et qu’il a du repeindre l’engin volé sans avoir recours à un deuxième. Il ne dispose pas d’une logistique autre que la sienne et doit posséder de bonnes compétences dans le maniement du pistolet à peinture. Ses compétences en tir doivent être limitées et il faut exclure le snipper professionnel ou le tireur d’élite. Le fait de rester à proximité de son domicile exclut toute organisation terroriste agissant sur le territoire national . L’homme ou la femme est peut être tranquillement chez lui en présence d’amis ou d’une famille. Ce tueur porte un message « je peux tuer où je veux et quand je veux »au milieu de la foule. La piste raciste ou fasciste parait peu crédible. Seule la présence des élections présidentielles a pu déclencher ce modus operandi pour amplifier la barbarie. Le résultat ne s’est pas fait attendre, l’Etat à renforcer le plan Vigipirate et dévoilé ses cartes comme il a déployé tout un filet imaginaire de protection. Dans ce filet percé, Le tueur pourrait continuer à défier l’Etat en lui opposant la détermination de ses actes pour mieux assumer son sentiment de puissance. Sa logique meurtrière rentre dans une prise de risque mesurée et contrôlée qu’il sera bien difficile de mettre en échec. Les plans Vigipirate ne peuvent protéger des actes terroristes, ils sont tout ce que peut faire un Etat pour rassurer une population vulnérable aux kamikazes mais sans réseaux ni contacts l’opérateur criminel dispose du camouflage de Monsieur, Madame tout le monde. Un défi pour nos sociétés confrontées à ce nouveau type de violence insupportable. IGOR DEPERRAZ