La chèvre et le Mais ne naissent pas dans les choux
Interdire le mais transgénique sur le territoire français relève de l’opportunisme politique et de la démagogie. Comme la radioactivité ne passe pas les frontières ! Les semences Monsanto s’affranchissent du concept des frontières administratives. Sur le long terme la contamination à l’ensemble du continent européen est inéluctable. Seule une interdiction communautaire est porteuse de sens au niveau de la santé publique et du développement durable. La fragilité du monde agricole comme pour les autres secteurs économiques est du à la présence exclusive sur le marché commun de syndicats nationaux. Il ne peut y avoir de défense du secteur agricole sans syndicats européens et exclusivement européens. En continuant à ignorer la réalité du traité signé par la France, les gouvernants et agriculteurs continuent à se voiler la face. On ne peut continuer à ménager la chèvre et le chou sans voir la chèvre et le chou dévorer par les grands semenciers américains. Affirmer une identité européenne et une spécificité agricole commune est une revendication exclusivement communautaire .L’ultra libéralisme de la commission européenne et sa conception américanophile doit être combattu par l’ensemble des agriculteurs de la CEE par tous les moyens et notamment par la reconnaissance d’un syndicat européen ayant compétence nationale. Cela évitera le recours à la fourche et au fauchage qui n’est que le combat des faibles avec de faibles moyens. Une prise de conscience syndicale communautaire est nécessaire à la défense de nos territoires et de notre biodiversité igor deperraz