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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Vincent Peillon, Prof normal ?

 

 

Vincent Peillon arrive au Ministère de l’Education Nationale avec le secret espoir de faire bouger en  profondeur et pour longtemps le » Mammouth ». Si les réformes se suivent et ne ressemblent pas, les changements se suivent et n’affectent pas durablement le fonctionnement et la philosophie de l’enseignement en France. Programmes surchargés, autorité bafouée,  les enjeux du 21 siècle sont bien loin d’être pris en compte. S’il faut revoir la semaine de quatre jours, il serait plus innovant de réformer la trop spéciale année scolaire pour la transformer en année civile. En faisant de  l’école une administration normale, on distinguerait facilement le temps de travail des enseignants de celle des élèves. Les professeurs devant trente cinq heures de présence et de travail  et pouvant, comme les autres salariés posés leur congé de cinq semaines pendant les périodes d’été sur une année totalisant huit semaines de vacances. La continuité du service d’éducation se conformerait  à la normalité administrative. Les professeurs pourraient disposer des mêmes avantages en termes de rémunération et de temps de travail. Allègement d’horaire sur les postes difficiles, heures supplémentaires, bureaux, comité d’entreprise. Le service public de l’Education ne serait plus ce que les enseignants en font mais ce que l’Etat lui octroie. Dans l’exemple des directeurs d’école, le temps de travail supplémentaire passerait en récupérations ou heures supplémentaire comme dans la Police. La formation, comme l’information, la préparation, les corrections devraient tenir dans ce bloc horaire pour ne pas entrer dans la catégorie de travail au noir. Cette révolution qui  ouvrirait l’école sur la formation pour adultes et le monde des entreprises aurait comme conséquence d’ouvrir le débat sur la pénibilité du travail et son exigence de départ en retraite à cinquante cinq ans et atténuerait probablement la volonté de changement continuelle des contenus. Si l’ensemble des compétences demandées devaient s’acquérir sur les horaires de présence, c’est une bonne moitié du corps qui devrait retourner tous les cinq ans, pendant plusieurs années sur les bancs des universités aux frais de l’Etat. En devenant normal et en travaillant normal le « Prof » en deviendrait un salarié comme les autres avec les mêmes avantages. Le système actuel a basculé en faveur  d’une importante bureaucratie centrale au détriment des professeurs et surtout des élèves .Vincent Peillon sera-t-il l’homme du changement ou du ronronnement ? Les prochaines semaines seront décisives pour lui s’il veut s’inscrire comme le nouveau Jules ferry, l’esprit colonial en moins     igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

Sous les pavés, les « Riches »

 

La rémunération des grands patrons où plus simplement le capital détenu par quelques familles obère la survie du Capitalisme. Si l’on convient qu’un capital d’un million d’euro par génération permet de maintenir sur le territoire national l’esprit d’innovation et d’entreprise, l’accumulation trans - générationnelle de telles sommes bloque et verrouille l’ascenseur social républicain. La gauche peut, de part sa majorité aux parlements faire voter une loi fiscale  historique taxant  à cent pour cent  les successions dépassant un million d’Euro. Elle est même dans l’obligation  de redistribuer par les droits de succession la plus value spéculative du travail.

Ce qui avait fait le succès des trente glorieuses tient en partie à la jeunesse des entrepreneurs pouvant exprimer librement leur talent dans un contexte vierge. En accumulant sur plusieurs générations des fortunes considérables, les entreprises familiales françaises sont le plus souvent confrontées à des problèmes de mal gérance et de luttes fratricides faisant les choux gras de la presse people tout en laissant des milliers d’emplois en vaine pâture. Cette redistribution fiscale aurait aussi le mérite de faire baisser le prix de l’immobilier.

Dans le même sens, les biens supérieurs à 500 000 euros pourraient voir leurs droits de mutation taxés à hauteur de 80 pour cent. La chance historique de la gauche pendant les cinq ans à venir passe par une grande politique de redistribution. Peu nombreux, les hyper-riches ont peu de chance de remplir la place de la Bastille pour manifester leur opposition. En définissant chaque année au parlement le seuil maximum de richesse possible par foyer fiscal, Un million d’Euros nous éloignant du spectre du  communisme bureaucratique, la communauté nationale gagnerait  un compromis acceptable entre la nécessaire attitude d’enrichissement et les valeurs d’égalité républicaine .La Gauche se montra t elle aussi généreuse que courageuse ?   Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

Lucy in the sky with diamonds

 

Il fallait plus que l’audace pour ces enfants venus de Liverpool pour briser les tabous et les pincements de nez  de la société de 1967. Le disque vinyle Sergent Pepper  explosait  le premier juin de cette année là  les oreilles des quelques auditeurs de radios qui avaient eu la chance  d’entendre cet hymne au L.S.D avant la censure des radios d’Etats. Plus qu’une provocation, Lucy  in the sky with diamonds  affichait l’état d’esprit des enfants de Kerouac et s’imposait aux médias comme l’objet concept d’absolue transgression. Ce n’est pas tant le L.S.D. qui menaçait la société conformiste dès premières années de la constitution de 1958 mais la liberté de ton de ces jeunes garçons venus des bas fond d’une cité ouvrière. Ils  osaient enfin chanter tout haut ce que tout le monde criait tout bas. Si la presse ne pratique plus aujourd’hui la censure avec la même intransigeance, elle s’est dotée d’une arme encore plus redoutable ; l’autocensure par commentaires. Qu’un hymne au LSD paraisse en pleine page d’un journal et l’on ne manquera pas de lire la virulence d’une cohorte de commentateurs menaçant de bruler sur la place publique les perturbateurs. Lennon nous avait donné  ce jour là , un formidable coup de pied « au cul », on ne peut que le remercier aujourd’hui en dégustant  cette œuvre unique dans l’histoire de la pop musique et en  espérant que l’esprit de 1970 nous amène à plus de folie dans un monde qui prend chaque jour un peu plus le chemin du bien dit, bien pensant.   igor deperraz

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