Serial kidder
Le meurtre d’Agnès est la rencontre fortuite et dramatique avec un tueur en série au début de sa carrière. Diligenter toutes les expertises psychiatriques ne changera rien au caractère prédateur de ce type de personnalité.
Les causes du passage à l’acte sont à rechercher dans la construction perverse de la personnalité aidée par une intelligence hors du commun. Il est impossible de démasquer un tueur en série sans qu’il ne commette une faute ou laisse une trace ADN de son passage. Durant l’instruction à venir et dans les années qui vont suivre, le présumé coupable va continuer son travail de séduction et de domination. L’activité perverse est dans ces cas très rares poussées à son paroxysme et fascine l’entourage. Aucun soin ne pourra effacer une construction mentale comportant dans son disque dur une faille irréparable.
Surveiller ou punir ? La punition n’affecte pas ces sujets, ils sont dans un autre champ de la perception. Seule une mise en surveillance à vie pourra mettre définitivement ce jeune homme à l’abri de lui-même et protéger la société d’une récidive.
C’est peut être l’échec du thérapeute mais c’est le seul remède à l’ignorance devant cet inconnu de la psyché presque humaine.
Igor deperraz