Le rire est le propre du politique
On peut se gausser de la tragédie comique qui se joue sous nos yeux à l’UMP. Ce serait oublié que notre Président de la République n’a pas été désigné pour concourir à l’élection présidentielle par les membres de son parti, mais par l’opinion publique sous le slogan « vox populi, vox dei »
Si l’on prend l’élection de madame Bachelot ou de monsieur Morin dans leur micro parti avec des scores s’inspirant de pays africain, on ne peut qu’être consterné par le manque de transparence de la vie politique française.
La constitution française n’a prévu aucun principe général pour encadrer le fonctionnement interne des Partis politiques et c’est peut-être là que s’arrête le chemin de la démocratie.
Les primaires socialistes ont ouvert la voie et poser de vraies questions, mais elles n’ont pas pu, après l’affaire DSK faire de ce modèle de désignation un principe général.
Cette réflexion devra pourtant être menée avec plus de constance par nos élus s’ils ne veulent pas que le modèle français rejoigne celui des semi-démocraties. Si l’on prend le modèle socialiste, ouvert à tous, les prochaines élections verront les adversaires politiques aller voter en masse pour un anti-candidat favorisant le leur. Pour le modèle de l’UMP, on comprend que les contestations et les approximations ne donnent aucun crédit au vote des militants.
Après le financement des partis, il appartient de légiférer sur le fonctionnement des Partis politiques en institutionnalisant un mode universel de désignation des Présidents de parti ,dérogatoire à la loi de 1901, et institutionnalisé le régime des primaires lors de la désignation des candidats à la présidentielle
Igor Deperraz