Primaire secondaire en Socialie
Deux millions de français se sont exprimés en faveur d’un candidat socialiste, laissant de coté le vote des étrangers, une vieille revendication de ce parti politique. C’est peu pour une primaire censée porter au pouvoir un futur Président de la République. C’est beaucoup si l’on considère ce vote comme l’émanation des militants ou sympathisants. La réflexion du pourfendeur de Mammouth Claude Allègre ne manque pas d’intérêt cette fois puisqu’il pose le problème de la pérennité d’un Parti politique constitué, si ses militants sont dépossédés du droit de choisir non seulement leur leader mais aussi le programme réel porté au pouvoir. Vox populi vox Dei ,le conformisme politique restera certainement l’un des faits caractéristiques de cette élection populaire et non militante puisqu’il aura mis à l’écart les deux femmes en lice et consacré le représentant des consensus. Un candidat à la Présidence de la République doit il rassurer ou faire bouger les lignes pour que la société française continue à véhiculer à travers l’Europe les valeurs de liberté et de justice sociale. La réponse n’est pas donnée par une élection qui aura donné à deux millions de personnes le pouvoir statistique de 50 pour cent de français.
Igor deperraz