Carpe diem
La population mondiale atteindra probablement 9 milliards d’individus à la fin du siècle. Une perspective peu encourageante lorsque l’on sait que pour vivre décemment, sans épuiser la ressource, le seuil de 5 milliards est un maximum à ne pas franchir. Si les états sont inégalement touchés par cette croissance exponentielle, les ressources mondialisées en sont affectées dans leur globalité .L’eau potable va se raréfier. L’agriculture ne pourra subvenir aux besoins primaires. Il y a donc urgence à réguler la population.Le contrôle des naissances a montré ses limites .L’essence même de nos sociétés est fondée sur la reproduction. On ne peut déléguer à une famille sur cinq, un passeport à concevoir des héritiers. Reste la libido... Comment agir sur ce qui est dans la nature même de L’homme et de la femme. L’actualité italienne démontre à elle seule, la difficulté de canaliser des pulsions intériorisées dans le cerveau reptilien. L’homme doit trouver des solutions autres pour partager sans appauvrir. Le cannibalisme étant inenvisageable ; la destruction nucléaire ciblée, difficilement concevable. Peu probable aussi qu’un vœu collectif d’ascèse et de pauvreté ait du succès sur les réseaux sociaux. Nous nous dirigeons donc surement vers une catastrophe majeure annoncée. Nous pouvons faire notre des mots d’Horace « Carpe diem »la vie est courte, il faut se hâter d’en jouir » pour se rassurer et continuer à avancer en pleine conscience de l’universalité du mot ‘lâcheté’.
Igor deperraz