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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 

L’école des pendus

 

Evelyne de la Chenelière ne savait pas en écrivant « Bachir Lazhar » en 2002 que sa pièce rencontrerait le metteur en scène Philipe Falardeau et le comédien Mohamed Said Fellag. Une rencontre entre  théâtre et cinéma qui nous donne le meilleur film de la rentrée. « Monsieur Lazhar ». Le film arrive à point en période de rentrée scolaire mais surtout de nouvelle grande réflexion engagée par le nouveau Ministre de l’Education Vincent Peillon.

On pourrait résumer le film sous le titre de Balzac « les illusions perdues » mais la personnalité du comédien Fellag porte beaucoup plus haut le personnage du Professeur perdu en féminotocratie. L’humanité et le bons sens face aux belles paroles de la pensée magique.

Pendant que l’on réfléchit à plus de Moyens, de formation, de techocrature. le film démontre la dérive sécuritaire de l’Ecole d’aujourd’hui mise sous la tutelle de Parents tout puissants et impuissants à la manière de Freud .

Tout y est… On pourrait même dire qu’il y a dans ce film une Vérité si parlante, si vrai que l’on ne peut s’empêcher de pleurer à cette réalité que les politiques n’osent affronter. Le manque d’Amour et de simplicité d’un Système qui à force de vouloir protéger l’enfance de tout à finit par ne plus offrir aux élèves que des professeurs « hamburger » standardisés.

Il y a dans ce plaidoyer pro-instituteur une grande finesse d’analyse que l’on ne peut expliquer par quelques pirouettes de style. Les enfants y jouent vrais et Fellag se pose comme un grand de la comédie humaine. Ce film résume toute la richesse de la francophonie. Bouleversant et d’une belle écriture. Le 5 septembre en salle ! De cinéma.

Igor Deperraz

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