Touche pas à ma bagnole
Le gouvernement socialiste serait –il prêt à tout pour baisser de quelques centimes l’Or noir ? La civilisation de l’automobile a remplacé celle de la toute puissance de l’Eglise dans les esprits et il ne fait pas bon de gouverner avec un litre à la pompe à deux euros. Touche pas à ma bagnole semble dire le consommateur occidentale oubliant au passage les petits arrangements avec la Morale.
Des pays arabes mis à feu et à sang par les grandes puissances pour éviter une juste discussion sur le prix de ce bien rare et cher. Des capitales asphyxiées, des autoroutes de plus en plus nombreuses et couteuses. Au final un cout collectif insupportable pour continuer à vivre libre. Doit-on continuer de travailler plus pour payer les déficits de la balance extérieure liée en grande partie liée à notre dépendance pétrole ? Peut-on oublier nos propres enfants dans cette course égoïste ?
Il n’est bien sure pas question de tirer un trait sur un siècle de folie automobile mais de s’adapter progressivement à la disparition ou du moins à l’augmentation du prix d’une matière épuisable. L’automobiliste entre dans sa voiture comme en religion. Il ne peut accepter une remise en question de sa croyance inébranlable dans la toute puissance du Dieu « bagnole ».
Attendre d’être devant le Mur, c’est risqué une Jacquerie des automobilistes et probablement une contestion de grande ampleur. Les conflits très musclés des routiers donnent un avant gout de se qui nous attend et des réponses que certains n’hésiteront pas à proposer. « Servons nous de notre force de frappe nucléaire pour obliger les pays arabes à nous donner le précieux liquide ! Les risques de guerre civile pour s’accaparer la distribution et la possession de l’essence entraineraient le pays vers une société sécuritaires et même vers un retour du fascisme.
C’est donc aujourd’hui qu’il faut prendre le taureau par les cornes .C e serait donc une grande force de ce gouvernement d’amorcer le mouvement de « réforme » des consciences pour modifier les perceptions et représentations des adeptes de la religion automobile.
Igor deperraz