L’UNEF se voile la face ? avec un a
Un syndicat comme l’UNEF peut- il nous faire croire qu’une syndicaliste n’est pas lorsqu’elle s’exprime au nom des étudiants, la Représentante du programme et de l’ADN de son organisation . Soyons sérieux ! Le port du voile ,du kimono ou des tongs relève de l’identité de chacun et j’avoue que ces voiles n’enlèvent rien à la féminité ou à la convivialité .en d’autres termes ,nous sommes qui nous voulons être et nous sommes libres d’exprimer par nos vêtements notre personnalité ou notre engagement .
Tout ceci est vrai dans la société civile ,de chez moi à mon boulanger, mais lorsqu’il y a posture dans une organisation ,cela ce complique .Il est interdit de venir travailler en bermuda si l’employeur le refuse comme il est interdit de se promener seins nus lorsque la chaleur devient insupportable .Si tout cela relève de la loi au sens large ,il est un autre domaine et qui échappe à la loi et qui pourtant s’impose aux personnes .
Ne pas se découvrir dans une église ,même pour les plus féroces anticléricaux, est inconcevable lors de l’enterrement d’un proche .pourrait on voir le représentant de la FNSA avec un tshirt L114 prônant l’arrêt de l’abattage des animaux sans se poser des questions ? Dans cette affaire ,ce n’est pas le port du voile ,le costume étant manifestement et ostensiblement celui d’un islam pur ,mais l’UNEF qui a rabâché ou radoté pendant des années que cette organisation était inspirée par la gauche et pas la gauche d’église ,plutôt la gauche anticléricale.
Cette alliance et cette perméabilité par le costume pose des questions sur l’entrisme des mouvements religieux au cœur d’organisations qui n’ont eu de cesse de nous donner des leçons ces dernières années .Après peut être qu’un jour ,on verra une organisation juive avec un représentant portant le foulard palestinien …
Igor Deperraz