~~Michel Lussault pose l’école de demain
Michel Lussaut , président du conseil supérieur des programmes l’affirme « peu importe la méthode du moment quelle est bien appliquée » Une ambition de réussite pour tous qui risque de bouleverser les bonnes pratiques qui depuis des décennies étaient sous le contrôle des Inspecteurs de l’Éducation nationale .Chacun apportant sa pierre à l’édifice ,parfois sa méthode coécrite avec un professeur .
Les nouvelles orientations du ministère donnent plus de place au directeur d’école en établissant un référentiel métier et privilégie le bon sens de l’équipe au détriment de la toute-puissance de l’équivalent de l’évêque dans l’école privée catholique. C’est une révolution qui s’amorce dans les écoles et collèges de France. Une déconcentration des services de l’éducation nationale pour une meilleure prise en compte de la diversité du public scolaire.
Un consensus sur le rôle primordial des établissements qui n’est pas gagné tant les syndicats se méfient de ce qui préfigure un désengagement de l’Etat dans le service public de l’éducation. Droite ou gauche, la régionalisation des contenus et des personnels n’est plus qu’une question de temps .Petit à petit, l’État abandonne l’école de la centralisation au profit d’une école de la mise en intelligence.
Que sera demain cette école loin de la tutelle de l’État et des inspecteurs ? Une école responsable et adulte qui s’affranchira progressivement de l’infantilisme galopant qui avait fait le bonheur de certains. Une école de l’innovation ou du conservatisme, mais certainement une école ou comme pour reprendre Michel Lussault « peu importe la méthode, du moment qu’elle est bien appliquée ». Igor Deperraz