Les questions n’ apportent pas toujours les réponses
Exploiter en biodynamie dix hectares de cépage n’est pas toujours de tout repos et cela exige un travail considérable pour maintenir l’équilibre de l’écosystème. Il faut plusieurs années pour que la faune et la flore trouvent leur point d’équilibre. La fluorescence dorée entraîne la mort certaine de milliers d’ hectares de vigne si elle n’est pas éradiquée rapidement. Une récente affaire portée devant le tribunal de grande instance nous rappelle combien il est difficile de concilier le respect de l environnement et la lutte efficace contre certains parasites .On se retrouve devant le même dilemme qu’avec le paludisme...Doit-on épandre des insecticides pour sauver des milliers de personnes ou attendre que les moustiques disparaissent naturellement ? Les points de vue s affrontent et n’apportent pas les mêmes réponses. Pour les uns l’épandage préventif met à terre des années de travail en biodynamie et pour d’autre il évite l arrachage de milliers d’hectares, voir la disparition du vignoble français .La réponse est à trouver dans le fragile équilibre entre nature et technique. Mais qui peut répondre rapidement avec l’usage modéré de la force chimique devant de tels enjeux économiques …L’évolution des techniques de ciblage ,la reconnaissance aérienne permettra progressivement de se passer des pesticides .En attendant il est des questions auxquelles on aimerait ne pas avoir à répondre . L’avenir est à la biodynamie, mais aujourd’hui dans ce présent qui nous accable, Quelle réponse devons-nous apporter ?
Igor Deperraz