Déconfiner sans déconfinir
Tout va aller maintenant très vite …Repartir, rebondir, courir, vaincre, travailler. Enfin s’enivrer du pêcher exaltant de la consommation. Nous avons pourtant tant aimé le confinement des avions, des voitures, l’air pur et le repos du salarié affrontant chaque jour les affres des petits chefs du management.
Ne pas nous laisser nous repaître de cette oisiveté qui a changé nos regards, nos envies et nos espérances.
Nos belles idées sur les oiseaux et les rivières qui coulent ne peuvent nous enfermer dans un idéal bucolique et individualiste.
Les avions sont cloués au sol, l’industrie automobile et surtout notre industrie de l’armement est au point mort et bien laissons y là …Que d’efforts pour reprendre le chemin d’une voie qui brûle chaque jour un peu plus l’avenir de nos enfants.
Prenons le temps de regarder nos écoles, nos cantines et toutes nos hypothèses de formation à venir pour trouver un nouveau monde, une nouvelle frontière .Où sont les boulangers, les cordonniers et tous ces corps de métier qui nous épargnent cette dépendance à la Chine ; cette puissance de la note sociale et de la surveillance de masse
Construire avec des planches et des clous, des maisons pour les sans abris, reprendre le temps de supprimer la trotteuse des minutes de nos montres
Asseoir nos anciens sur des bancs publics et non dans des Epahd . Mourir de sa belle mort et non sous le joug de l’inquisition sanitaire.
Revenir à une démocratie saine, sans cortèges officiels ni palais, Redonner à la presse des moyens d’être libre et plurielle, conforter les artistes et leurs offrir un revenu universel pour les seuls biens qui vaillent de vivre, l’Amour et les cultures.
Bref, prendre le temps de bien faire le chantier et accepter qu’il est un temps pour vivre bien ici et maintenant et par dessus tout demain
Igor deperraz