Case départ du Monopoly gouvernemental
Après la nomination de Manuel Valls, on s’attendait à une équipe rajeunie et porteuse d’un autre message. Le premier constat que l’on peut faire est la disparition de Vincent Peillon remplacé par Benoit Hamon. Une réforme et puis s’en va, c’est un peu l’abandon par son capitaine du navire en plein naufrage. Ségolène Royal à l’écologie …
François Hollande a demandé à son premier ministre de caser son ex, une posture morale qui a bien du mal à faire oublier le fait du Prince et la promesse de Présidence normale. Les positions de Ségolène Royal sur l’écologie ne sont pas en pointe sur un sujet qui aurait mérité un Daniel Cohn Bendit .
Le reste de l’équipe gouvernemental reste en place comme Christiane Taubira qui aura à bien se tenir et ne pourra certainement plus imposer sa politique carcérale ambitieuse. Pour le reste, on devine en filigrane que ce n’est pas l’ambitieux manuel Valls qui a fait le casting, mais son boss…
François Hollande maintient la posture de Nicolas Sarkozy de passer outre la constitution de la cinquième république et de s’imposer comme chef du gouvernement en lieu et place du premier ministre.
Pour finir …Arnaud Montebourg à l’économie a de quoi faire sourire lorsque l’on prend l’histoire opportuniste de ce chantre de la marinière bretonne. En résumé …la défaite aux Européennes s’annonce encore plus sévère et le mépris affiché pour l’écologie se paiera au prix fort.
Manuel Valls s’est fait piéger par François Hollande en acceptant de prendre la tête d’un gouvernement godillots. L’attrait pour la fonction et le prestige ont su vaincre l’âme catalane.
Igor Deperraz