Terres de France made in China.
Les terres agricoles sont le grenier à grain des générations futures .L’augmentation de la population mondiale pousse des pays comme la Chine a acheté des surfaces cultivables dans des pays étrangers pour répondre aux besoin de leur population ou de leur industrie agroalimentaire. Cette tendance ne peut que s’amplifier dans les années à venir avec la désertification annoncée de nombreux pays du Sud. De plus le poids croissant de la dette de la France ne la met pas à l’abri d’une dépossession de son territoire agricole par des achats massifs de groupes étrangers.
Il faut donc anticiper et se mettre à l’abri de la spoliation du patrimoine commun .La Nationalisation de l’ensemble des terres est donc une possibilité préservant l’avenir de la ressource alimentaire .En se rendant propriétaire, l’Etat pourrait louer à taux constant et subventionné l’outil de travail aux agriculteurs. En figeant la surface agricole utile, elle obligerait les collectivités territoriales à optimiser leur surface constructible et à optimiser le bâtit existant.
Cette nationalisation existe déjà sous d’autres formes, par la création de parcs naturels national et régional ou par la loi littorale .La nationalisation ne doit pas être assimilé à une collectivisation, l’usufruit de la terre relevant de l’initiative privée.
Le financement ne poserait aucun problème au budget de l’état, les propriétaires continuant à percevoir un loyer sous forme de concession, comme pour les autoroutes pendant un certain nombre d’années.
Préparer l’avenir est une nécessité pour le politique dans un monde qui n’a plus la notion de « terre des ancêtres ».L’ensemble de la communauté nationale doit se mettre à l’abri de cette nouvelle forme de colonisation.
Igor deperraz