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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 Suicide d’une jeune élève de classe de troisième

……..

L’adolescence est un instant fragile. C’est un  souffle qui peut s’arrêter à chaque instant. De ces conduites à risque que sont l’abus d’alcool, la vitesse excessive ou la tentation des stupéfiants ; les obstacles ne manquent pas .Le suicide d’une adolescente de classe de troisième dans un bourg de province peut susciter toutes les interrogations du monde, elles n’en feront pas revenir la personne .Le souffle s’arrête là ou commence la fin. La culpabilité est collective .la multiplication des actes de désespoir chez les jeunes mais aussi chez les cadres reflète l’état d’isolement et de surdité qui entoure nos habitudes de vie Le temps de l’écoute, le regard qui prend le temps d’apaiser n’existe plus.

Il faut produire, surproduire et finir par ne plus avoir le temps de se reproduire au sens de la transmission .Du temps pour soi et pour les autres, pour apprendre à porter et supporter les aléas de la vie .Combien de jeunes hommes  ou jeunes filles dans le désespoir de ne plus être à la hauteur des exigences d’une société qui signe ses principes de rentabilité avec le sang d’innocente victime. Que l’on soit au collège ou au lycée, la vie devrait être belle. N’est- ce pas le  temps de l’innocence, Les  impératifs de rentabilité économique ou le manque de soutien collectif aux besoins de paroles ,d’écoute  des plus fragiles laissent un regard amer sur la capacité de la société de consommation ,livrée aux seuls intérêts d’argent à combler nos angoisses existentielle. Le suicide d’une enfant, c’est notre suicide  qui nous surprend. et nous apprend qu’il est peut être temps de revenir à plus de modestie dans notre approche du vivre ensemble

 

Igor deperraz

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