Le botox de l’électeur
Le vote est un droit civique et universel qui s’impose à partir de 18 ans. Voter c’est donner sa voix aux autres voix pour amplifier le projet de société que l’on croit le plus proche de ses idées. Toutes les voix se valent- elles et ne peut-on pas les pondérer en fonction de l’âge ? Comme pour la carte vermeille, ne serait-il pas plus juste de donner aux personnes arrivant à l’âge de la retraite une réduction de 75 pour cent de la valeur de leur bulletin…
Quatre personnes âgées comptant pour un vote. Cette pondération étant compensée par un vote à 125 pour cent des 18 - 35 ans. Il n’y aurait pas d’injustice dans le fait qu’il appartient aux jeunes générations d’influencer leur avenir par des choix en rapport avec les projets futurs et non par les vieilles recettes du passé. Pouvons-nous enfin nous libérer en partie du passé pour envisager l’avenir avec de nouveaux yeux. Cette prime jeune aurait pour effet d’éviter qu’à chaque élection ressortent les vieux dinosaures de la guerre froide ou les racistes de l’OAS.
Si l’on voulait faire confiance à notre jeunesse et ne plus la maintenir sous tutelle, il faudrait même supprimer le vote pour les plus de 61 ans. Une retraite du droit de vote bien méritée après toutes ces années de loyaux suffrages. Le passé n’est que la mauvaise habitude du présent, le droit de vote après 61 ans, le Botox de l’électeur. Igor deperraz