L’université numérique multi- site ouvre ses portes en Bretagne, bénéficiant de l’implantation historique des centres de recherche en télécommunication. Ce campus virtuel rassemble 23 membres dans trois villes : Renne, Lorient, Brest. En pénétrant dans l’amphithéâtre, on ne perçoit pas la différence avec les centres de congrès qui ont fleuri sur le territoire ces dernières années. Une disposition en amphithéâtre traditionnelle ; Un écran plat qu’il faut remonter et un clavier .Sur l’écran géant ; tous les artifices du multiplexe vidéo. Une immersion totale dans l’interaction ou du moins, une idée prémonitoire de la rationalisation des cours et des réunions de gouvernance .Une technologie qui fait basculer le pouvoir de l’université au gestionnaire du support technique .En ce domaine, la maitrise logiciel ,l’art du cadrage ,le choix de donner la parole à tel ou tel donne un pouvoir décisionnel et financier . En l’état de cette expérience, on constate que la salle ne peut recevoir que très peu d’étudiants, une bonne vingtaine dans chaque salle .Pas encore de quoi encore diffuser un enseignement de masse à des milliers d’étudiants. La réalité économique et pédagogique est pourtant là : Un professeur peut diffuser son cours sur l’ensemble du territoire sans bouger de son site. A l’avenir, Si ce système était amené à se généraliser, chaque commune pourrait retrouver son école primaire .UN maitre : des milliers d’écoles connectées. Le professeur lambda verrait son utilité contestée ou du moins ses effectifs ramenés à la portion congrue .Seul les web- professeurs trouveraient une place dans cette école numérique .La gestion du quotidien et de la discipline étant confiée à des assistants d’éducation. Contrairement aux idées reçues, l’école numérique n’est pas destructrice d’emploi s, elle modifie l’échelle des savoirs et du recrutement aux deux extrémités des compétences .D’une par les diffuseurs- animateurs des sites et de l’autre les petits mains chargées d’aider, surveiller les amphithéâtres ou les salles de classe .C’est bien de cette nouvelle école qu’il est question en Bretagne. Loin du bruit et de la fureur des intérêts corporatistes ou éducatifs,. Une réalité s’impose au terrain .La main mise des services supports, quelque fois des sociétés suédoise ou internationale sur L’Education nationale dans le silence ds amphithéâtres numériques.
igorDeperraz