La crise de l’euro prend racine dans l’héritage fasciste
La crise de l’Euro qui percute et secoue l’Europe est le résultat de l’héritage fasciste de la Grèce, l’Espagne ou du Portugal. Dans ces pays, l’Eglise et l’Etat fasciste ont su perdurer après la chute des régimes en place. Leurs armées ont maintenu des effectifs pléthoriques et fait pression pour gonfler des budgets militaires sans rapport avec leur Défense territoriale. L’église a su maintenir des privilèges fiscaux à son avantage et protéger les grandes fortunes par un conservatisme politique mettant l’égalité fiscale aux enfers des bonnes intentions. Ces trois pays respirent toujours sous la coupe des colonels mais les uniformes ont fait place à des banques d’investissement en nom propre ou des sociétés s’invitant en Amérique du Sud dans les paradis fiscaux.
L’Europe démocratique a trop longtemps toléré à ses portes les dérives liberticides de ces Etats pour ne pas agir aujourd’hui contre ses héritiers. Aujourd’hui la crise de la dette n’est pas le fruit de l’inconséquence de ses gouvernants mais d’une minorité qui constitue l’oligarchie économique. L’Europe est le prétexte qui fait diversion. Cette dette n’est pas la dette des citoyens grecs, espagnol ou portugais mais la conséquence de enrichissement de grands groupes financier qui ont bétonné les cotes, construits des tgv ou autoroutes inutiles pour absorber dans les paradis fiscaux la rente européenne sans la réinjecter dans l’économie de leur pays.
Le remboursement de 436 millions de dette grec doit soulever la question d’un impôt européen sur le patrimoine et les transactions financières. En fiscalisant l’Eglise grec ou les grandes banques portugaises, l’Europe retrouverait rapidement sa mise. Au delà des aspects techniques, une imposition à la source des revenus du travail et du capital sur une feuille de déclaration d’impôt européenne donnerait à la BCE des moyens de se financer et d’émettre sur ses réserves des obligations. La croissance européenne ne pourra se faire que dans un contexte fiscal européen, balayant par la même occasion l’héritage fasciste par trop favorable à quelques familles…
Igor deperraz