Cocaïne
La disparition au cœur de l’été de John Weldon Cale à l’âge de 74 ans marque la fin biologique d’une époque. Son album « Naturally » sorti en 1972 est présent dans bien des discothèques. Entre un Neil Young et un Patty Smith ’album tient la route. Cocaïne « she don’t lie » n’est pas comme l’affirmait son auteur un hymne antidrogue ! Mais bien un hommage à la substance psychotrope qui fit des années 70 le vivier de la musique contemporaine.
Quel titre célèbre n’a pas eu comme puissant allié la poudre blanche… comme le Whisky pour les joueurs de Jazz, la cocaïne a fait le lit de la la folk musique et du rock. Notre époque est devenue très policée en pourchassant les envolées lyriques de la psyché.
Il n’est bien sûr plus question de transgresser les frontières de la raison avec quelques grammes de poudre ! Jean Paul Sartre n’aurait pourtant pu écrire l’être et le néant s’il n’avait pas posé son oreille bienveillante sur le vieux poste Radiola crachant la chanson de JJ cale caché derrière le comptoir du café de Flore.
Igor Deperraz