Chritianne Taubira oublie Karl Marx au rayon surgelé !
La récente affaire de la mutation du Procureur général de Paris, François Faletti fait suite à d’autres affaires désengageant la Justice et la mettant provisoirement à l’abri de tout principe de responsabilité. L’affaire des fadettes du Monde, la sanction de Philippe Courroye écartée par la ministre de la Justice, le refus d’examiner la question prioritaire de constitutionnalité dans l’affaire des enregistrements du majordome de Liliane Bettencourt confirment ce repli de l’institution sur elle-même.
La Justice se retranche derrière des textes juridiques qu’elle est libre d’interpréter, mais qui apparaissent bien fragiles face à ce que l’opinion publique perçoit comme une atteinte à la liberté de la presse ou la simple ingérence politique dans les affaires publiques.
Le manque de moyen, des délais de procédure et des frais exorbitants réclamés par les avocats pour régler des litiges font qu’il est aujourd’hui inutile ou aléatoire d’engager une procédure pour faire valoir ses droits. Pour les victimes, la sanction est encore plus forte puisqu’au final le condamné n’assumera pas sa dette, faute de moyens. La Presse n’échappe pas à cette logique ,obligée d’aller devant la Cour européenne de justice sans que cette procédure soit la plus rapide et la plus adaptée à l’ordre juridique démocratique …Quelle justice ? Pour qui et avec quel moyen ?
De toutes ces affaires qui s’entremêlent et finissent par se confondre et se perdre dans le flux de l’information, on ne retient qu’une chose …la théorie marxiste de la justice de classe fait son grand retour …C’est tout le paradoxe de notre époque de vivre pleinement le capitalisme comme religion d’État et de regretter les bonnes vieilles théories marxistes, usées endeuillées, mais combien juste lorsque le Capital pousse un peu loin le bouchon …Philippe Courroye avait une très bonne analyse de la situation « Les critiques m’indiffèrent et j’y suis habitué .je n’ai pas à me justifier ni à me défendre « …..
Igor Deperraz