Le refrain chimique
L’arme chimique comme l’arme atomique font dorénavant partie de la panoplie de guerre. L’indécision des grandes puissances mondiales quant à l’opportunité de sanctionner une puissance militaire immédiatement après son crime donne un blanc sein à tous les promoteurs de ce type d’armement dans la résolution des conflits.
C’est la position officielle du gouvernement Syrien : Le chimique est l’arme de dissuasion massive des pays privés de nucléaire. Le président syrien brandit non seulement la menace de gazer son peuple pour le protéger des islamistes, mais aussi les territoires voisins. Grande terre d’Asile des terroristes internationaux depuis plus de 20 ans, le régime menace de donner ses armes à tous les extrémistes. L’intervention qui ne tardera pas à poindre son nez se fera non pas pour punir le régime syrien, mais pour neutraliser le stock d’armes chimiques.
C’est un risque majeur pour les populations civiles qui payeront le prix fort de ces années de dictatures. Il restera un territoire livré à des bandes de pillards et d’extrémistes. Un territoire beaucoup plus traumatisant pour les civils, mais plus infiltrable et neutralisable pour les forces occidentales.
Igor Deperraz