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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Je me suis invité au bar du coin avec Edward  Hooper

 

 

Edward Hopper, c’est un peu le résumé de notre époque, Un cinéma à New York, des pompes à essences(1940), des hôtels en bord de route, des cafés restaurants qui restent ouvert sur la nuit. Un ton technicolor qui transcende les années 50 et s’impose dans le silence de la nostalgie. Nous avons tous un pied dans cette couleur pastellisée du regret.

 Edward Hooper  plonge sans affoler le pinceau  dans l’immense course du temps.  Cette horloge de gare au dessus de notre quotidien  qui défile et nous défie. Un espace que l’on pense hier et qui n’existe plus. Un regard de derrière une vitre.  Un chapeau, une Chevrolet, un morceau d’Hitchcock qui se colle au plafond de notre enfance. Joséphine Verstille Mivison , Jo parcourt et traverse cette œuvre pour l’éternité avec la continuité et la lente ascension du progrès technique qui nous conduit  à ce siècle d’immédiateté .

Il n’y aura plus jamais de Hopper .Tout va trop vite, le tourbillon du crayon est pris dans la mondialisation et globalisation des esprits. La peinture et le crayon disparaissent sous les coups de souris de programme numérique chimérique .C’est un clin d’œil à la nostalgie du dessin minéral et viscéral. Un grand peintre de peintures mortes  qui s’expose sur les murs d’un musée

 

Igor deperraz

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