Pourquoi le nombre 60 000 ?
Les 60 000 postes nouveaux promis par le candidat socialiste ont-ils un sens dans une Administration tentaculaire qui a de la gène à comptabiliser ses ouailles .En alignant des chiffres, sans déconcentrer la gestion des établissement des écoles au niveau de la comcom, on assistera d’années en années à une demande inflationniste sans qu’une réalité comptable amène une plus value éducative et allège les effectifs. La mauvaise répartition des postes tient avant tout au clientélisme politique qui maintient des écoles en milieu rural avec des effectifs aléatoires. Une école avec 12 élèves pour un professeur n’amène aucune richesse pour les élèves et multiplie les difficultés d’enseignement sans optimiser les moyens. Un petite école qui ne propose qu’un service a minima peut être en décalage avec les attentes d’aujourd’hui .Cette inégalité territoriale est d’autant plus injuste qu’elle frappe de plein fouet les grands établissement recevant les élèves en grande difficulté. L’exode vers les bourgs périphériques à forte valeur ajoutée sociale renforce cette appétence pour les petits établissements .On ne peut admettre qu’un établissement ait des effectifs d’une vingtaine d’élèves par classe pendant que d’autres en supportent trente. L’Education Nationale n’a pas besoin de postes mais elle a besoin d’une véritable politique d’investissement en matière de locaux scolaire. Les établissements devraient avoir un seuil minimum d’au moins cinq classes, correspondant aux différents niveaux d’enseignement avec une communauté éducative comprenant des infirmières, professeur de langue et remédiation scolaire. La com com est la seule entité pouvant optimiser la demande d’éducation sans continuer à brasser des chiffres pour, en fin de compte ne jamais répondre aux besoins exprimés.
Igor deperraz