Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

343 salopards dans une camionnette en bord de  Nationale

 C’est un bon coup de pub pour le magasine Causeur et on espère pour lui qu’il profitera de cette aubaine pour améliorer ses choix rédactionnels. Le manifeste des 343 salopards fait écho à «  touche pas à ma pute ».  Un plaidoyon (néologisme) pour la prostitution et surtout pour contester publiquement le projet de loi condamnant les clients des prostituées.

En soi le débat est vieux comme le monde et il ne s’éteindra pas avec la prohibition de la vente des corps, mais le plus vieux métier du monde fait partie de ses barrières morales que l’on ne peut franchir sans entrer dans la complaisance. La prostitution est en grande partie liée à l’exploitation des femmes et ce n’est pas parce que quelques beautés singulières monnayent leurs charmes à prix d’or que la majorité d’entre elles ne sont pas esclave des réseaux mafieux.

 Lorsque le Nouvel observateur publia le manifeste des 343 salopes pour permettre aux femmes d’accéder à la contraception, la revendication était émancipatrice et d’une grande portée morale. Aujourd’hui les 343 petits cons n’ont d’autres intérêts que de se faire mousser sans bourse déliée. Personne ne leur conteste le droit de se livrer à leur passe-temps favori, mais ce qui est le plus imbécile, c’est d’oublier que les prostituées des clients bobos parisiens ne vivent certainement pas la vente de leur intimité comme la majorité des femmes bulgares ou nigériennes sommées d’abattre dans une camionnette 343 salopards par jour.

Et c’est là où le magazine dérape, le manque de discernement dans le sujet blesse l’exercice des libertés fondamentales et du regard critique d’une presse d’opinion.

Igor Deperraz

Commenter cet article

Articles récents

Hébergé par Overblog