Pourquoi les cheminots et autres victimes du libéralisme peuvent dorénavant se mettre la Grève ou bon leur semble !et Monsieur Martinez se raser la moustache !
La place de grève à Paris était ce lieu ou les graviers et le sable tenait le pavé .On y attendait l’embauche et par un effet de contorsion sémantique ,on a fini par donner son sens actuel en refusant l’embauche sur cette place.
La grève a pris ses pleins pouvoirs en 1936 et en 1968 sans oublié les grandes grèves des mineurs et tout le 19 siècles qui a vu la classe ouvrière dressée le poing.
Grève générale est devenu le synonyme de revendication syndicale et politique ,en un mot ce que l’on nomme le pouvoir de la rue .
La CGT ,Sud et l’ensemble des syndicats du vieux monde y croyait encore jusqu’à ce que la petite mamie bretonne de 80 ans tape sur son Smartphone : blablacar et lève l’index gauche en direction des messieurs et dames de la place pour leur dire sans un mot d’aller se faire cuire un œuf sur les rails.
Sans oublier ses étudiants qui oubliaient que les MOC et le présentiel dans les universités n’étaient plus qu’un vague souvenir .Les examens peuvent se passer en ligne et les cours sont de plus en plus différés sur des écrans .Même si cela ne fait pas tout .Cela fait assez pour que le blocage dune Fac devienne anecdotique .
Et l’on pourrait énoncé les cars Macron qui ont anticipé le mouvement ,les dérèglementations européennes et surtout le faible taux de syndicalisation .
Comment la gouvernance syndicale a pu ignorer ce monde fait d’individualismes et de modernismes .Il ne faut plus penser Grève générale ,il faut penser action dans cette réalité et notamment en remettant du sens .
De ces fautes ,les grévistes pourraient demander à leur direction des dommages et intérêts pour manquement à leur obligation de moyen, mais on en est pas là.
Pour gagner la bataille du rail et en règle générale de la fonction publique et de tout le mouvement inspirée depuis des siècles par l’humanisme ,il faut tout simplement réfléchir avec le maximum de clarté ,loin de la bureaucratie et des pensées archaïques.
J’ai entendu dire que Monsieur Martinez se rasait la moustache si le statut des cheminots n’était pas sauf ! À suivre
Igor Deperraz