YOYO à Bruxelles
L’interdiction progressive des lampes à incandescence approuvée par l’union européenne le 8 décembre 2008 démontre une nouvelle fois, le manque de cohérence des politiques environnementales .L’opinion publique veut des économies d’énergie .Il n’y a qu’à supprimer une technologie, mise au point par Joseph Swan en 1879 : la lampe à incandescence.
Cette technologie, simple et efficace avait pourtant fait ses preuves et représentait pour l’utilisateur un coût dérisoire et une durée de vie presque illimitée. Les nouvelles technologies, produites dans des pays émergents, lampes fluo compactes et diodes sont dix fois plus chères, leur durée de vie est aléatoire et leur production ont entraîné la fermeture d’usines de proximité. Pour les premières, elles émettent des ondes et sont constituées avec du mercure .Pour les autres, elles peuvent représenter des troubles visuels pour les jeunes enfants .La lampe de Joseph Swan avait un autre avantage, elle faisait office de chauffage. .Pourquoi remplacer une technologie simple et durable par de soi disant avancées technologiques non maîtrisées. C’est la politique du yoyo, dans dix ans, on interdira ses ampoules pour lutter contre la pollution et les méfaits des ondes électromagnétiques ou pour des dommages sur la vue des enfants. Nous n’arrêtons pas sous prétexte d’économie d’énergie de changer ,jeter .Il en est de même pour les fenêtres pvc qui se sont substituées au bois. La probable interdiction à venir du PVC obligera peut être à revenir au bois Un manque de cohérence à long terme dans une philosophie réglementaire de type yoyo.
chronique matinale igor deperraz