Web .2 aux Nations Unies
L’Etat virtuel communément appelé Web.2 aura-t-il un jour une reconnaissance internationale ?
Cet Etat qui ne dispose d’aucun siège aux Nations unies est pourtant doté d’une police qui attribue les adresses et délimite des frontières « .fr » « .be » .Il a son ministre du budget aidé par des organismes spécialisés dans le paiement en ligne, ses moteurs de recherche et ses réseaux sociaux qui sont les grandes voies de communication territoriales.
La grande criminalité, pionnière en la matière n’a pas attendu que la Web .2 se dote d’une douane pour s’engager dans les rouages du plus gros Etat du Monde. Elle investit cet Etat de non droit international pour mieux tisser sa toile mafieuse et se préparer aux attaques d’Interpol.
Les Kalachnikov font aujourd’hui figure d’arme à la grand papa pour jeunes désœuvrés face à la cybercriminalité organisée.
On pourrait même y trouver un drapeau en forme de fenêtre et son hymne national en écoutant le son émis à l’ouverture de l’ordinateur .C’est le coté insaisissable du chiffrage qui empêche encore aujourd’hui de penser la Nation Web.2.
Si l’on pense Etat reconnu par la communauté internationale, on peut alors comptabiliser le PIB de cet empire. Cet indicateur permettrait d’obliger la toile à verser sa contribution aux différents organismes internationaux.
Demain, Quel Fidel Castro s’opposera aux moteurs de recherche, au commerce en ligne et organisera une cyberévolution ; Quel Corée du Nord glacera pour longtemps les réseaux sociaux ?
Toutes ses questions qui ébauchent aujourd’hui un début de réflexion politique sur le concept même d’Etat Web trouveront un jour une réponse dans l’attribution d’ un siège permanent et pas seulement virtuel au sein des Etats Nations constituées
Igor deperraz