Résistance primaire sans zeste
A peine écrite, la grande réforme promise par Vincent Peillon bat de l’aile et s’apprête à rejoindre la grande réserve des invendus.
Depuis la rentrée scolaire, le Ministre de l’Education Nationale a été largement remis en place par le Premier Ministre. Exit la grande réforme des temps de vacances scolaires. Deux jours auront été transférés des vacances d’Octobre au mois de Juillet. Les professionnels du tourisme ont une nouvelle fois eu raison d’une modification unilatérale du calendrier scolaire. Le retour à la semaine de quatre jours et demi prendra le même chemin.
Les collectivités territoriales ne peuvent et ne veulent supporter le coût de la réduction symbolique de la journée de travail. L’architecture globale de ce grand projet ne va concerner au final que la partie la plus malléable et corvéable du grand Ministère : Les instituteurs que la flatterie administrative à qualifié de professeur d’école.
Directeurs travaillant gratuitement au-delà des 35 heures hebdomadaires de la fonction publique votée par la gauche, instituteurs travaillant 6 ans de plus dans leur carrière et accumulation des réformes sur les contenus.
De cette attention trop soutenu, ni l’Université, ni le lycée, ni le collège ne sont concernés. De quoi déconcerter ces hussardes noires d’une République qui en a oublié le mot égalité.
Travailler plus pour gagner moins est bien le nouveau slogan de la nouvelle équipe en place.
Devant cet acharnement sur une catégorie bien paisible au demeurant, un vent de résistance commence à monter, non une tempête venu de la rue mais un vaste mouvement de découragement et d’abandon. La résistance du Zèle pour éviter de se les faire plumer
Igor deperraz